Dernier vestige du château de Bagnolet

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Le pavillon de L’Ermitage

Le Pavillon de l’Ermitage, unique folie parisienne du 18e siècle de style Régence, s’ouvre aux visiteurs. L’exposition le Château de Bagnolet présente de façon synthétique l’histoire, l’architecture et la décoration de ce domaine de l’Est parisien.

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Le château de la duchesse d’Orléans

Les premières traces remontent au 15e siècle : « l’hôtel Bagnolet » aurait fait partie des acquêts du duc de Belfort, régent de France.
 
La Duchesse d’Orléans, agrandira le château, et aménagera le jardin façon Le Nôtre. Le domaine sera ensuite morcelé pour disparaître au début du 19e siècle.

Le Pavillon de l’Ermitage

Le Pavillon de l’Ermitage est le seul vestige qui subsiste du château de Bagnolet. Il se trouve au n° 148 de la rue de Bagnolet, à l’angle de la rue des Balkans, qui marquait la limite du parc du château.
 
Le pavillon a été édifié par Serin vers 1730 et contient un ensemble exceptionnel de peintures murales : grisailles de Jean Valade, élève des Coypel, ainsi qu’un décor en trompe-l’œil « à la dernière mode » conçu par l’architecte Henri Piètre au début des années 1760.


Le pavillon de L’Ermitage

Du jeudi 10 mars au dimanche 17 juillet 2016

Du jeudi au dimanche de 14h à 17h30

L’Ermitage est fermé au public des vacances de Noël à début mars et au mois d’août (sauf visites guidées sur rendez vous).
  • Tarifs : 3€ / 2€ (enfants + de 7ans, étudiants, enseignants, chômeurs
  • Gratuité : enfants de moins de 7ans, étudiants en histoire et histoire de l’art, conférenciers
  • Visite guidée par conférencier sur rendez-vous (10 à 30 personnes), tous les jours (sauf vendredi et samedi de 14h à 17h).
  • Plus d’infos au 01 40 24 15 95
  • Mél : pavillon.ermitage@gmail.com
  • Site : ermitagepavillon.wordpress.com
Le pavillon de L’Ermitage - 148 rue de Bagnolet - 75020 Paris - Métro Porte de Bagnolet
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Localisation : Le pavillon de L’Ermitage

148 Rue de Bagnolet

- Paris - 75020.

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Réactions
par André Fantelin - le : 4 janvier 2016

Le pavillon de L’Ermitage Question…

Bonjour,

J’ai ajouté à mon post sur les peintures du pavillon de l’Ermitage, sur Paris Myope, un questionnement sur une éventuelle première version, différente de ce que l’on peut voir actuellement. Je me pose seulement la question, je n’affirme rien, bien entendu. Il faudrait pouvoir faire une investigation scientifique sur ces grisailles pour obtenir une vraie réponse.
Qu’en pensez vous ? Avez-vous des lumières sur ce sujet ?

Voici mon texte, surtout le second paragraphe :

Nota : Les trois peintures en grisaille qui suivent sont attribuées actuellement ( Source Piganiol de la Force ) à Jean Valade, peintes entre 1723 et 1727 selon le cartel présent sur place. Or, celui ci censé être né à Poitiers en 1710, aurait eu entre 13 et 17 ans lors de leur exécution. Doué d’un talent précoce et / ou aidé d’un ainé expérimenté ( Charles Antoine Coypel ? ) ce n’est pas complètement inenvisageable, mais compte tenu de cette chronologie, cette attribution reste très incertaine. D’autre part selon Jacques Hillairet ( Connaissance du Vieux Paris, 1956, voir ci-dessous ) le pavillon de l’Ermitage aurait été bâti en 1734, ce qui semble être plus cohérent avec l’attribution à Jean Valade. A noter que le site du Pavillon de l’Ermitage (lien en fin de cet article) mentionne la construction du bâtiment " vers 1730 ", ce qui rend impossible l’exécution des peintures entre 1723 et 1727 et laisse à Jean Valade un peu plus de temps pour avoir grandi…

Dernier questionnement : Piganiol de la Force décrit les peintures de cette façon : " ce salon est peint en grisaille brune , & représente sous l’emblème de la tentation de saint Antoine, dans un grand nombre de panneaux , le diable fous différentes formes & différentes tentations très froides , & quelques-unes même très-indécentes. Elles ont été peintes & assez mal imaginées par un nommé Valade. " . Or, nous ne retrouvons pas nos trois saints ermites actuellement visibles sur les murs de ce pavillon. J’émets donc l’hypothèse que Ste Rosalie, St Vénert et Ste Azelle ont été repeints ultérieurement par dessus les premières peintures, ce qui ne parait pas impossible à la vue de dessous des peintures actuelles qui semblent remonter par endroits, différents de la composition visible. On le voit très bien sur mes photos qui suivent… Bien sur on ne peut pas écarter de simples repentirs du peintres, et d’ajouter que Piganiol de la Force n’a peut-être écrit que sur la base de renseignements approximatifs, sans se rendre sur place. Je pose seulement une question à laquelle je n’ai pas les moyens de répondre.

A. Fantelin

Répondre à André Fantelin

le : 4 janvier 2016 par Salvatore en réponse à André Fantelin

Le pavillon de L’Ermitage Question…

Bonjour et merci pour votre message,

Nous transmettrons vos questionnements à nos amis historiens qui peut-être auront des lumières.

Cordialement.
S.Ursini

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