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JACQUES GROSMAN
À 18 ans, il rejoint les maquis en Dordogne.
Les parents de Jacques Grosman étaient des juifs originaires de Pologne dont les 4 fils étaient nés en France. L’occupation allemande et les lois de Vichy vont placer cette famille, comme tant d’autres, dans des choix difficiles. Elle décide de ne pas se faire recenser, de ne pas porter l’étoile jaune et de quitter Paris pour la zone dite « libre », non encore occupée par les allemands.
La famille se retrouve en Dordogne où elle loue une petite maison à Thiviers. L’inquiétude est toujours présente, elle le sera d’autant plus lorsque les troupes allemandes envahiront la zone sud le 11 novembre 1942.
Encore trop jeune pour s’engager dans la résistance, il est né en 1926, il rejoint cependant en mai 1944 le détachement des Francs tireurs et partisans du lieutenant Tino. Il prend le surnom de « JOB » et il est affecté à la région FFI R5 du maquis de Sarlande. Jacques sera muté un peu plus tard au détachement de protection « inter B bis PC de Corrège ». C’est dans cette unité que Jacques prend part aux combats de la libération à Egleton du 7 au 12 août 1944.
Lors de la défense du pont de Cheveix Cubas, cinq combattants FFI seront tués, lui-même sera blessé. Jacques est démobilisé le 6 novembre 1944. De retour à Paris, il se marie dans le 19è et s’installe avec son épouse au 55 rue de Flandre dans cet arrondissement.
Il y devient une personnalité estimée de la population, où il est élu conseiller de Paris et conseiller général de 1965 à 1971. Il est décédé le 8 mars 1993. Sa famille est sortie indemne de la barbarie nazie, son courage et la solidarité locale dont elle fut entourée furent exemplaire.
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