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Musée du Vieux Belleville-Ménilmontant

Vues précieuses et rares pour servir à la réapparition du pays révolu
Une proposition de Maxime BRAQUET

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Ce musée virtuel, en ligne, comme il faut dire, se divise en quatre parties : dessins et estampes, peintures, documents cartographiques et photos. Il a l’ambition de constituer une iconothèque de Belleville et de son extension de Ménilmontant en rassemblant le maximum des images disponibles pour les âges reculés, du XVIIe siècle au XIXe, et des vues ordinairement peu montrées du XXe jusqu’aux années 1960.JPEG - 3.8 ko

En guise d’introduction, une (très) rapide histoire de Belleville. Quatre grandes époques. Il est probable que, dans la lointaine préhistoire, des groupes de chasseurs-cueilleurs des vieilles cultures lithiques levalloisienne et chelléenne avaient déjà visité le site total que nous appelons aujourd’hui Belleville (qui englobe Ménilmontant et les quartiers Combat, Carrières-d’Amérique ainsi que Saint-Fargeau¤) mais c’est seulement à partir des époques celtique et gallo-romaine que nous commençons à posséder des preuves matérielles de l’occupation humaine durable.

JPEG - 47.8 koHache (ou marteau) en grès psammite poli, du néolithique d’Ile-de-France (il y a de cela environ 6 000 ans). Elle a été incidemment mise au jour en 1864 lors de travaux dans un jardinet de Ménilmontant. Ce témoin archéologique est conservé au musée Carnavalet.

$ Jusqu’au début du XVIIIe siècle, Belleville sera presque exclusivement une terre agricole et sylvicole avec l’exploitation des carrières de gypse comme marque industrielle quasiment unique. Pour toute cette ère, les images de notre « montagne » sont peu nombreuses.
$ Suivent cent trente années au cours desquelles le pays, tout en poursuivant sa vocation paysanne, se meut pour partie en eldorado de résidences de campagne pour les Parisiens des classes aristocratique et bourgeoise. Les artistes aussi. C’est le temps également où le foisonnement très populaire des guinguettes au pied des axes de circulation principaux courant sur l’échine de la colline et les débordements festifs qui surviennent notamment au moment du carnaval attacheront à Belleville, et surtout à son quartier occidental de la Courtille, une réputation un tantinet canaille. Des peintures et plus encore des estampes illustrent pour nous ces temps.
$ Après 1848 et avec l’épanouissement de la révolution industrielle, c’est une tout autre forme de célébrité qui succède, celle d’une citadelle besogneuse aux populations rebelles que d’aucuns appellent dangereuses. Jusqu’aux années 1950 se déploie la grande geste ouvrière de Belleville la rouge. Aux sources iconographiques devenues classiques s’ajoutent désormais les photographies.
$ Au-delà, des campagnes successives et massives de rénovation des habitats vont petit à petit modifier en profondeur le paysage urbain, îlotant les vestiges du passé et modelant le caractère précédent de la population.
¤ Ces deux localités n’ont été incorporées dans le domaine de Belleville qu’en 1790.)]
Légende des quelques abréviations utilisées : BNF, Bibliothèque nationale de France ; BHVP : Bibliothèque historique de la Ville de Paris. L’astérisque qui suit certains termes dans le texte signifie que l’on parle ailleurs dans le « musée » des personnes ou choses désignées. Il s’agit de s’y reporter par CTRL-C (un terme) puis CTRL-F et CTRL-V.

I. ESTAMPES : lithographies, gravures…

LOUIS-JULES ARNOUT (1814-1868)

Peintre voyageur (il a beaucoup travaillé en Angleterre et en Russie), dessinateur et lithographe.

JPEG - 60.1 koLithographie de 1854 : usine de fabrication de pois cassés Lapostolet Frères et Certeux, 6, impasse Saint-Laurent (rue Rébeval* de nos jours). Musée CarnavaletJPEG - 3.8 ko
CHARLES HEYMAN(N) (1881-1915)

Graveur de vues de ville, notamment Paris.

Eau-forte du dernier segment de la rue du Pré-Saint-Gervais vers 1910.JPEG - 48 ko Dossiers iconographiques de la BHVPJPEG - 3.8 ko
PIERRE-JACOB GUÉROULT DU PAS (1654-17..)

Graveur à l’eau-forte et au burin, peintre. Son sujet de prédilection fut les différents types d’embarcations marines et fluviales. Par ailleurs ingénieur des Ponts et chaussées.

JPEG - 129.2 koVue de l’abord par l’ouest du village historique de Belleville autour de 1700. Au premier plan, la voie qui est de nos jours la rue Clavel (des Moulins*, à l’époque) ; à l’horizon, l’église Saint-Jean-Baptiste* et, au centre, une belle maison qui, vers 1750, sera habitée par un autre graveur de renom, Pierre-François Beaumont ; à droite, la grand-rue. BNF EstampesJPEG - 3.8 ko
JEAN-ROBERT ITHIER (1904-1977)

Dessinateur, aquarelliste, peintre. Paysages urbains, scènes, portraits.

JPEG - 43.5 koLe passage Vilin, qui reliait avant 1980 les rues Vilin et Piat (au fond du dessin), vu ici dans les années 1930.BNF, EstampesJPEG - 3.8 ko
JACQUES ALPHONSE TESTARD (1810->1887)

Peintre peu connu, il a du moins exposé aux Salons de 1843 et 1870 des paysages et des natures mortes. Dans le domaine de la lithographie, il a laissé de belles estampes comme celle-ci :

JPEG - 264.1 koPaysage des hauteurs bellevilloises de la Courtille dans les années 1830.Tirage issu de la collection de l’historien de Belleville Emmanuel Jacomin.JPEG - 3.8 ko
CLAUDE CHASTILLON (1559-1616)

Architecte, ingénieur et topographe, fonctionnaire de la Couronne sous le règne d’Henri IV, il est l’auteur de la place des Vosges et également des plans de l’hôpital Saint-Louis (dont la réalisation fut conduite par son collègue Claude Vellefaux).

JPEG - 3.9 MoGrossi d’un dessin (ci-contre) de Claude Chastillon de 1608 montrant l’hôpital Saint-Louis en vue cavalière, le détail (ci-dessous) retenu pour ce Musée revêt un double intérêt : celui, premièrement, de présenter, à l’arrière-plan de l’hôpital, la crête de l’éperon occidental de l’antique butte de Chaumont (partie que l’on a aujourd’hui pris l’habitude de nommer butte Bergeyre) surmontée d’une série de moulins à vent* que l’on aura l’occasion de revoir ailleurs dans notre iconothèque. JPEG - 73.6 ko Second intérêt, la vision sur la gauche de l’image, bien détachée, de la silhouette du sinistrement illustre gibet de Montfaucon. A la marge du territoire bellevillois strictement défini, il occupait le site de notre moderne ZAC de la Grange-aux-Belles, sous la place du Colonel-Fabien. Extrait de l’ouvrage "Topographie francoise ou Representations de plusieurs villes, bourgs, chasteaux, maisons de plaisance, ruines & vestiges d’antiquitez du royaume de France designez par deffunst Claude Chastillon", édité en 1644. BNFJPEG - 3.8 ko
JEAN-JÉRÔME BAUGEAN, (1764-1819)

Peintre d’histoire, de paysages portuaires et de marines ; également aquarelliste, graveur et dessinateur.

JPEG - 38.1 ko Barrière du Combat en 1817, à la limite des territoires de Belleville et de la Villette (place du Colonel-Fabien de nos jours). Dossiers iconographiques de la BHVPJPEG - 3.8 ko
ALAIN MANESSON-MALLET (1630-1706)

Ingénieur militaire, géographe et cartographe.

JPEG - 69.1 koLes mêmes moulins*, toujours à l’arrière-plan de l’hôpital Saint-Louis, déjà vus sur la gravure de Chastillon mais de plus près et en 1702. Pour lire leurs noms, se reporter au plan de Roussel, dans la IIIe partie. Extrait de l’ouvrage de cet ingénieur : Géométrie pratique, lisible à la BNFJPEG - 3.8 ko
DANIEL VIERGE (Ortiz, dit) (1851-1904)

Peintre, dessinateur, illustrateur.

PNG - 177.8 koBarricade de la Commune le 19 mars 1871, au niveau du 37 de la rue de Belleville (adresse de la pharmacie Métivet). Vue prise de la rue de Tourtille.Dessin originel conservé au musée d’Art et d’Histoire Paul-Eluard, à Saint-Denis. Il est plaisant de le comparer avec la version, passablement modifiée (voir ci-dessous), publiée le 25 mars dans Le Monde illustré : concentrer notamment l’attention sur la partie gauche où l’on voit une bourgeoise endimanchée avec sa fille et son mari, ce dernier jetant une pierre sur la barricade comme pour contribuer à son élévation. Au-devant un garde national fédéré salue au képi pour le remercier. La scène, improbable dans le contexte historique, carrément surréaliste, correspond sûrement à une intention cachée, que l’on ignore, du journal.JPEG - 71.9 koBNF GallicaJPEG - 3.8 ko
GASTON-FRÉDÉRIC DE BURGRRAFF (vers 1865-vers 1930)

Originaire d’Irlande, élève de Cormon, peintre, dessinateur.

JPEG - 67.2 koRue de Belleville. Pose des rails du funiculaire. Dessin publié dans Le Monde illustré du 24 mai 1890.BNF : GallicaJPEG - 3.8 ko
JEAN-BAPTISTE GABRIEL LANGLANCÉ (1786-1864)

Paysagiste et peintre sur porcelaine. Dans le domaine de la lithographie, il a laissé d’intéressantes estampes comme celle-ci :

JPEG - 77 koAvenue de Ménilmontant, vers 1835.Dossiers iconographiques de la BHVPJPEG - 3.8 ko
NICOLAS PÉRELLE (1638-1695)

Membre d’une grande famille de dessinateurs graveurs spécialisée dans les paysages et vues de monuments, peintre également pour sa part. Comme son père et ses frères, il bénéficia des faveurs royales.

JPEG - 254.7 koVue vers 1690, la maison de retraite des jésuites — dite maison du révérend père Lachaise — au mont Louis, futur site du cimetière parisien de l’Est. Musée de l’Ile-de-FranceJPEG - 3.8 ko
JULES BELDAME (1823-1861)

Dessinateur.

JPEG - 49.4 koDessin au crayon rehaussé de craie : le site des Carrières-d’Amérique, extraction de gypse, en 1861. Il couvrait un vaste secteur entre le boulevard Sérurier, la place de Rhin-et-Danube et la rue de Bellevue. Musée CarnavaletJPEG - 3.8 ko
LOUIS-NICOLAS CABAT (1812-1893)

Peintre de l’école de Barbizon et graveur, personnalité officielle des beaux-arts à la fin de sa carrière.

JPEG - 21.3 koClairière dans les bois à Belleville, dessin de 1844 témoignant de la survivance de bois sur les hauteurs du territoire bellevillois limitrophes de ce qui était alors encore Romainville (Les Lilas, de nos jours). A cette époque, l’artiste habitait rue des Amandiers. Ci-après Massifs d’arbres à Belleville, 1842.JPEG - 26.4 koMusée CarnavaletJPEG - 3.8 ko
AUGUSTE (ou Augustin) ENFANTIN (1793-1827)

Peintre et dessinateur. Il s’agit du frère aîné du célèbre chef de secte Prosper Enfantin.

JPEG - 3.8 koJPEG - 84.3 koPaysage rural des hauteurs de Ménilmontant dans les années 1820, près de la propriété que la famille Enfantin possédait à l’entrée de la rue Pixérécourt et qui deviendrait en 1832 le lieu de retraite des saint-simoniens. Lithographie de Jean-François Villain.Musée CarnavaletJPEG - 3.8 ko
E. ROEVENS(?->1867)

Dessinateur de presse, notamment pour la chronique théâtrale.

JPEG - 72.3 koFête foraine sur le boulevard de Ménilmontant en 1859. Dossiers iconographiques de la BHVPJPEG - 3.8 ko
CHRISTOPHE CIVETON (1796-1831)

Peintre, dessinateur, graveur et lithographe.

JPEG - 243.2 koLa barrière douanière dite de Belleville en 1829, à l’entrée de ce qui était alors la rue de Paris. BNF GallicaJPEG - 3.8 koJPEG - 59.2 koChapelle funéraire au cimetière du Père-Lachaise, 1829.BNF Gallica
Ci-dessous, autre vue du cimetière (peinture) : JPEG - 388.6 komonument au général Foy, 1829 aussi.BNF GallicaJPEG - 3.8 ko
JEAN-ÉMILE LABOUREUR (1877-1943)

Peintre de paysages animés ou non, de scènes de genre et de natures mortes, dessinateur, graveur, aquafortiste, lithographe et illustrateur particulièrement prolifique.

JPEG - 381.6 koPaysage des Buttes-Chaumont dans les années 1920.BNF GallicaJPEG - 3.8 ko
MARIE-ÉTIENNE BILLON (1833-1882)

Architecte de la Ville de Paris, il est, entre autres plans, l’auteur de ceux de l’hôpital Tenon (1870-1878). Talent d’aquarelliste par ailleurs.

JPEG - 95.8 koDessin de l’arrière de l’hôpital Tenon (côté rue Pelleport) à l’époque où il était encore appelé Hôpital de Ménilmontant. Dossiers iconographiques de la BHVP
Ci-après, cour de l’établissement vers 1892 par L. Leriverend.Dossiers iconographiques de la BHVP JPEG - 38.9 koJPEG - 3.8 ko
JOAQUIM SUNYER (1874-1956)

Peintre espagnol dont l’œuvre se place entre l’impressionnisme et le symbolisme. Illustrateur par ailleurs.

JPEG - 52 koMarchande des quatre-saisons rue Rébeval. Dessin pour Les Minutes parisiennes. 7 heures : Belleville, du critique d’art bellevillois Gustave Geffroy*, 1903. BNF GallicaJPEG - 3.8 ko
GEORGES REDON (1869-1943)

Peintre, dessinateur, caricaturiste, affichiste, graveur et lithographe.

JPEG - 204.7 koVilla Faucheur à l’époque de l’arrestation de l’anarchiste Emile Henry, qui y habita de 1892 à 1894 et y fabriqua la bombe qu’il jeta au café Terminus. Dessin pour le supplément illustré du Petit Parisien, février 1894. Au fond, la rue des Envierges. Dossiers iconographiques de la BHVPJPEG - 3.8 ko
AUGUSTE LEPÈRE (1849-1918)

Graveur d’un renom international, peintre et illustrateur (pour L’Illustration notamment).

JPEG - 64.3 koRue de Belleville le 14 juillet 1889.Tirage lithographique du musée d’Art de Cleveland (Etats-Unis). JPEG - 78.5 koAtterrissage d’un ballon au Pré-Saint-Gervais. L’artiste a certainement croqué la scène du sommet de la butte du Chapeau-Rouge. Tirage de la National Gallery de WashingtonJPEG - 3.8 ko
MATTHAÜS MERIAN (1593-1650)

Graveur sur cuivre et éditeur d’estampes germano-suisse. Il a travaillé dans plusieurs pays d’Europe et, en France, a dessiné et gravé un plan renommé de Paris.

JPEG - 399.7 koLe porfil de la ville, cité et université de Paris, dont l’aspect est pris de dessus la Montaigne de Belleville, vers 1617. Malgré le titre donné à l’estampe, le sujet réel de cette œuvre, commandée par la Couronne de France, est la célébration d’une visite rendue à l’hôpital Saint-Louis, visible au plan moyen de la gravure, par le jeune roi Louis XIII — dont le père, Henri IV, est celui qui ordonna l’édification de l’établissement — et son épouse, Anne d’Autriche. La « montaigne de Belleville », c’est en fait la butte de Chaumont et plus précisément son promontoire occidental dit aujourd’hui Bergeyre. BNF GallicaJPEG - 3.8 ko
PIERRE AVELINE (1656-1722)

Graveur, éditeur et marchand d’estampes. Vues en perspective de villes, reproductions de grandes œuvres de peinture (dont Watteau), décors d’opéra… Cartographe également.

JPEG - 139.3 koPrise elle aussi de notre butte Bergeyre, vue de Paris par-dessus les terres de la Courtille et l’hôpital Saint-Louis, vers 1700. Musée CarnavaletJPEG - 3.8 ko
JULES ADOLPHE CHAUVET (1828-1898)

Peintre, dessinateur et lithographe, il semble que ces activités, aux qualités évidentes, ont peu intéressé les critiques ou historiens d’art ; sa vie n’a pas davantage touché les biographes. L’essentiel de son œuvre est conservé au musée Carnavalet et à la BNF.

CJPEG - 52.3 ko
Le crématoire du cimetière du Père-Lachaise en 1890. Il était entré en fonction l’an d’avant.JPEG - 3.8 ko
JPEG - 44.6 ko1892 : passage (plus tard rue) de l’Encheval vu de la rue de la Villette. Cette étonnante désignation de voie remonte aux pratiques paysannes du Moyen Age. Selon l’historien bellevillois Emmanuel Jacomin, elle se rapportait originellement à une large terre à vigne dite du Cheval : on parlait par suite de parcelles en Cheval.JPEG - 3.8 koJPEG - 88.4 ko1894 : 32, rue Pixérécourt, adresse du Cercle catholique ouvrier. Chauvet, sans doute commandité pour cela, a effectué une douzaine de dessins de cette institution — dont on voit ici la façade sur la rue — fondée aux lendemains de la Commune par le député monarchiste Albert de Mun et installée à l’origine rue Levert. Ci-après, la façade sur le jardin.JPEG - 3.8 koJPEG - 42.5 koVoie entre la rue Bolivar (avenue Simon-Bolivar désormais) et le boulevard de la Villette : nos rues Henri-Turot ou Burnouf, en 1891.JPEG - 3.8 koJPEG - 47.7 koLa rue des Couronnes en 1896 au niveau des n° 49 et 51. Cet espace est aujourd’hui entièrement occupé par les pelouses et bosquets du parc de Belleville.JPEG - 3.8 koJPEG - 43.6 koLe sommet de la rue Vilin prolongé de l’escalier menant à la rue Piat en 1892. Les maisons du trottoir de droite seront démolies aux lendemains de la Seconde Guerre mondiale, laissant place au terrain vague tant photographié ou filmé par Ronis, Doisneau, Lamorisse, Bovis, Guérard…JPEG - 3.8 koJPEG - 27.1 koAngle des rues Bolivar (n° 104) et Priestley (avenue Mathurin-Moreau) en 1891. Contreforts de la butte que l’on nomme à présent Bergeyre et qui était autrefois la pointe occidentale de la butte de Chaumont.JPEG - 3.8 koJPEG - 73.2 koEn 1892, angle de la rue de la Bidassoa et de la rue Westermann, qui n’existe plus depuis les années 1990.JPEG - 3.8 koJPEG - 59.4 koPaysage de la rue Botzaris commençante (n° 14 et autour) en 1892.JPEG - 3.8 koJPEG - 51.1 koLe clocher de l’église Notre-Dame-de-la-Croix vu de l’escalier du passage Piat, au-dessus de la rue des Couronnes, en 1894.JPEG - 3.8 koPNG - 140.6 koRue d’Annam (anciennement sentier des Partants) vue de la rue du Retrait (ratrait, à l’origine), en 1896.JPEG - 3.8 ko
JACQUES SIMON MILCENT (circa 1690-1738)

Ingénieur pour la marine du roi, dessinateur et graveur.

JPEG - 54.1 koSplendide dessin gravé (chez Desrochers) découvrant le paysage de la Courtille de Belleville en 1736. Sur la droite, l’on voit, montant de l’horizon de Paris, la route de Belleville. Elle est coupée par le cadre mais on la devine croisant plus haut l’axe horizontal bordé de deux moulins, Vieux, à gauche, et Neuf* : il correspond à notre rue Piat. Entre les deux, la maison du meunier. Musée CarnavaletJPEG - 3.8 ko
JULES FÉRAT (1829-1906)

Dessinateur et graveur, il est principalement connu comme illustrateur des romans de Jules Verne. Il fut aussi peintre, par ailleurs.

JPEG - 60.1 koUne réunion publique de 1869 au bal-café-concert Folies (de) Belleville (Dénoyez), dans le cadre des élections législatives. On voit le candidat Henri Rochefort à la tribune des orateurs. Dessin paru dans Le Monde illustré du 20 novembre. BNF Gallica (Se reporter à la sous-division « anonymes » de cette rubrique pour le dessin montrant l’entrée du bâtiment sur la rue de Belleville.)JPEG - 3.8 ko
CHARLES BAUDE (1853-1935)

Graveur sur bois d’une exceptionnelle précision technique, spécialiste de la reproduction de peintures pour les publications de presse illustrées.

JPEG - 66.2 koGravure — parue dans la livraison du 29 novembre 1884 du Monde illustré (un tirage est conservé au musée Carnavalet) — d’après la célèbre toile de Jean Béraud A la salle Graffard, montrant l’endroit par jour de meeting. La salle Graffard, au 138 du boulevard de Ménilmontant, bal en première vocation, fut des lendemains de la Commune jusqu’en 1909 l’une des adresses de réunions publiques les plus connues à Paris. Son existence sera prolongée par le Concert du XXe siècle puis un cinéma.JPEG - 3.8 ko
CHARLES CONSTANS (1778-1847)

Lithographe, peintre sur porcelaine. il a travaillé à la manufacture de Sèvres.

PNG - 193.6 koChaussée de Ménilmontant à la hauteur de notre rue des Cascades vers 1830. Sur la gauche de l’image, cabaret d’un sieur …querelle : Le Repos de la montagne. Lithographie d’après un dessin de Lemercier.BHVPJPEG - 3.8 ko
JULES VAN MARCKE (1797-1849)

Peintre paysager et de scènes paysannes, dessinateur belge.

JPEG - 23 koLe haut de la chaussée de Ménilmontant — promenade choyée par les Parisiens pour la splendide double bordure d’ormes — autour de 1830. Lithographie de Charles Constans. Musée Carnavalet et BNF GallicaJPEG - 3.8 ko
JOHANN GEORG WILLE (1715-1808)

Dessinateur et graveur sur cuivre allemand. Renommé, il a beaucoup travaillé en France.

JPEG - 61.2 koCarrière de gypse à Ménilmontant autour de 1760. BNF Gallica et Bibliothèque municipale de RouenJPEG - 3.8 ko
RENIER « NOONS » ZEEMAN (1623-1667)

Matelot (noons) de métier et par ailleurs peintre néerlandais de marine, dessinateur et graveur aquafortiste.

JPEG - 143.3 koCette eau-forte du milieu du XVIIe siècle est intitulée Veüe d’une Carrière entre Belleville et Charonne mais sa localisation est en fait difficile : peut-être s’agit-il du site dit de la Cloche, au sommet de l’actuel rue Sorbier. BHVPTirage du Petit Palais, musée des Beaux-Arts de la Ville de ParisJPEG - 3.8 ko
AMBROISE LOUIS GARNERAY (1783-1857)

Singulier personnage que cet artiste qui commença sa vie en tant que corsaire aux côtés de Surcouf avant de devenir peintre de marines et de scènes de pêche, dessinateur et graveur (élève en cela du maître bellevillois Debucourt*). Ecrivain par ailleurs.

JPEG - 69.9 koLes Montagnes* de Belleville, dessin gravé par Edme Bovinet. Ces montagnes, jeu de glisse à la mode de Russie très prisé sous la Restauration, avaient leur site entre notre rue Bisson (alors nommée opportunément des Montagnes) et la barrière des Trois-Couronnes (voir images à Palaiseau* et Orillon*). Plusieurs tirages dans les musées européensJPEG - 3.8 ko
MARIE HECTOR YVERT (1808->1860)

Peintre paysagiste, lithographe.

JPEG - 30.1 koBal populaire. C’est le Bal Favié*, 13, rue de Belleville, qui est montré ici aux heures endiablées du carnaval. Lithographie au crayon et coloriée, extraite d’un recueil d’estampes de 1855 : Scènes et mœurs de Paris (imprimerie Wild).Coll. part.JPEG - 3.8 ko
JEAN-LOUIS G. B. PALAISEAU (Années 1790-1850)

Dessinateur et graveur. On ne connaît pratiquement rien sur lui hormis sa fameuse série de dessins colorisés de toutes les barrières d’octroi parisiennes en 1819 pour laquelle il a été certainement commandité. Tirages à la BNF et à la BHVP

Chacune des cinq gravures qui suivent témoigne de l’environnement passablement campagnard dont, aux lendemains de l’Empire, profitait encore — mais ça changerait bientôt — la frontière entre Paris et sa première banlieue :
JPEG - 61 koA la jonction des territoires communaux de La Villette et de Belleville, la barrière d’octroi du Combat, campée sur le site de notre place du Colonel-Fabien. Ce nom surprenant de « combat » venait du fait de la présence locale, à la charnière des XVIIIe et XIXe siècles, d’un établissement de loisir proposant des combats d’animaux. Le caractère remarquable de l’architecture du bâtiment douanier atteste le génie visionnaire de son auteur, Claude-Nicolas Ledoux, qui est du reste l’auteur de tous les édifices d’octroi du célèbre mur des Fermiers-Généraux.JPEG - 3.8 koJPEG - 405.5 koLa barrière de la Chopinette, posée au travers de notre boulevard de la Villette, à son carrefour avec nos rues de l’Atlas, Rébeval, du Buisson-Saint-Louis et de Sambre-et-Meuse. En 1819, celle-ci s’appelait rue de la Chopinette, encore un curieux nom qui cette fois se rapporte au patronyme d’un antique cultivateur dont la terre, au sommet du chemin, occupait un secteur de notre avenue Simon-Bolivar.JPEG - 3.8 ko PNG - 129.9 koBarrière d’octroi de Belleville, ou de la Courtille, comme on appelait en ce temps le secteur. Il est là encore difficile de dire dans quel sens est prise la vue. Parions sur Paris-Belleville. Passant devant les guichets douaniers, le chemin de ronde intérieur, préforme de nos futurs boulevards de la Villette et de Belleville.JPEG - 3.8 koJPEG - 16.3 koBarrière des Trois-Couronnes. Pourquoi « couronnes » et le nombre trois ? les historiens s’interrogent. L’octroi barrait l’axe de nos rues Jean-Pierre-Timbaud et des Couronnes. Ici, en tout cas, c’est franchement du côté de Belleville que s’est posé le dessinateur. Bel endroit de promenade.JPEG - 3.8 koJPEG - 43.5 koLa barrière des Amandiers, visiblement en cours de construction. Le site a bien changé qu’occupe de nos jours, au pied de l’avenue Gambetta, la place Auguste-Métivier avec le départ de notre rue des Amandiers. Est-ce, sur la gauche de l’image, le mur d’enceinte du cimetière du Père-Lachaise que l’on voit ?JPEG - 3.8 ko
LÉON LEYMONNERIE (1803-1879)

Dessinateur fonctionnaire de la Ville de Paris, chargé des monuments et autres bâtiments remarquables.

JPEG - 40 koTémoignage vif, la barrière des Trois-Couronnes (voir image à Palaiseau*) en 1860, promise à la démolition comme tout l’ancien mur des Fermiers-Généraux. Le dessinateur a opéré au titre de la conservation de la mémoire.Musée CarnavaletJPEG - 3.8 koJPEG - 17.2 koChevet de l’ancienne église de Ménilmontant, chapelle plutôt, en 1866. Construite en bois, elle s’élevait au niveau du moderne n° 6 de la rue de la Mare (qui était numérotée à partir de la rue de Belleville avant 1860), près de la rue de Ménilmontant. (Voir à Diolot*.) Musée CarnavaletJPEG - 3.8 koDessin daté de 1862 : hôtel de ville du 20e arrondissement au 136 de la grand-rue communale. Musée CarnavaletDessin daté de 1862 : hôtel de ville du 20e arrondissement au 136 de la grand-rue locale. Musée Carnavalet Le bâtiment figuré par Leymonnerie a toute une histoire. Edifié d’abord pour être un cabaret à la fin du XVIIIe siècle, il fut, sous l’enseigne de L’Ile d’amour, une table renommée. En 1847, la municipalité bellevilloise en fit l’acquisition et le cabaret devint la mairie de Belleville jusqu’en 1860 puis celle du 20e arrondissement jusqu’en 1876. Démoli au sein des années 1890.JPEG - 3.8 koJPEG - 10.6 koAu 145 de la rue de Ménilmontant en 1869, l’ancienne maison de retraite des saint-simoniens.JPEG - 3.8 koJPEG - 10 koDessin de 1857 : de face, la nouvelle église paroissiale de Belleville Saint-Jean-Baptiste, qui remplaçait la première construction, de 1635. Due aux plans de l’architecte Jean-Baptiste-Antoine Lassus, la stylisation néo-gothique est plutôt réussie. Ci-après JPEG - 55.1 ko, l’église vue latéralement de la rue de Palestine à la même époque. Le dessin est de Lassus en personne. Dossiers iconographiques de la BHVP JPEG - 3.8 koJPEG - 22.5 koSeptembre 1877 : le Théâtre de Belleville dans son retrait de la cour Lesage (46, rue de Belleville).Musée Carnavalet.JPEG - 3.8 ko
MAX LINGNER (1888-1959)

Peintre et illustrateur de presse. Allemand, il a cependant beaucoup travaillé en France, notamment pour Le Monde et les publications proches du Parti communiste ainsi que de la CGT. Il signait souvent Ling ses œuvres.

JPEG - 24.8 koLe café La Vielleuse en 1940. A sa suite sur le boulevard de Belleville, le cinéma Cocorico. Dessin pour L’Humanité.JPEG - 3.8 ko
ÉDOUARD DIOLOT (1815-1884)

Peintre et graveur sur bois, illustrateur.

JPEG - 133.9 koLa chapelle pré-paroissiale de Ménilmontant dans les années 1860. Sise au 6 actuel de la rue de la Mare, elle sera remplacée après 1870 par l’église Notre-Dame-de-la-Croix de la rue Julien-Lacroix. Dessin pour le livre Paris-album, historique et monumental, divisé en vingt arrondissements, de Léo Lespès et Ch. Bertrand, 1863. A la BNF (Voir à Leymonnerie*.) JPEG - 3.8 ko
HENRY ÉMY (1820-1874)

Dessinateur, lithographe et illustrateur, il a beaucoup travaillé pour les théâtres.

JPEG - 291.2 koUne guinguette de Belleville le dimanche soir, au milieu des années 1840, au quartier de la Courtille. Peut-être voit-on là, au 8 de la rue de Belleville (qui court sur la gauche et le haut de l’image), le premier état de ce qui deviendrait sous peu le Bal des Folies de Belleville* Dénoyez. Gravure d’Andrew Best-Leloir. BHVPJPEG - 3.8 ko
ERNEST LABORDE (années 1870->1920)

Dessinateur. Pratiquement pas d’information sur lui.

Parmi les nombreuses vues que cet artiste a dessinées à la mine de plomb et réunies dans son album Vieilles maisons, boutiques et paysages de Paris (éd. J. Maynial, 1918, avec une préface de Gustave Geffroy*. Lisible à la BHVP), une dizaine concerne Belleville. Sélection :
JPEG - 23.9 koFaçade sur la rue de Ménilmontant (n° 145) de l’ancienne maison de retraite de la secte des saint-simoniens vers 1918 (voir image XX).JPEG - 3.8 koJPEG - 27.1 koMaisons des boulevards extérieurs (Sérurier ?), à Belleville.JPEG - 3.8 koJPEG - 27.4 koPeut-être rue Pixérécourt, ou bien Pelleport, une jolie propriété. A la Belle Epoque, le secteur abondait en habitations bourgeoises avec petit parc.JPEG - 3.8 ko
JPEG - 64 koLa résidence de campagne que monsieur Carré de Baudouin, fonctionnaire de la Couronne, fit bâtir — ou plutôt : « retaper » — vers 1770 au hameau de Ménilmontant. Remarquable en raison de son architecture d’inspiration palladienne, avec un péristyle à l’antique. Le domaine dont ce pavillon était le majeur ornement devint au milieu du siècle suivant la propriété des Sœurs de la charité de saint Vincent de Paul. Elles y installèrent l’Asile des petits orphelins de Ménilmontant, qui fonctionnait encore à la fin des années 1980.JPEG - 3.8 ko
JPEG - 19.6 koRue Pixérécourt, probablement, à la hauteur de notre rue des Pavillons.JPEG - 3.8 koJPEG - 20.3 koLa rue des Cascades à l’approche de l’affluence de la rue de Savies. On voit le regard Saint-Martin.JPEG - 3.8 koJPEG - 58.6 koLe n° 4 de la villa Ottoz, cité résidentielle aujourd’hui disparue.JPEG - 3.8 ko
PIERRE-LUC CHARLES CICÉRI (1782-1868)

Peintre-décorateur (il travailla beaucoup pour les théâtres et l’opéra, à Paris comme hors de France) et aquarelliste de qualité. Apparenté au peintre (mieux connu) Isabey.

JPEG - 161.2 koLa barrière de Ménilmontant vers 1827. La vue est prise dans le sens chaussée de Ménilmontant-Rue de Ménilmontant (Oberkampf aujourd’hui), donc la direction de Paris.JPEG - 3.8 ko
ŒUVRES ANONYMES : non signées, non créditées
Ci-contre : JPEG - 399.4 kopleine campagne paysanne à Belleville en 1829.
Ci-dessous : JPEG - 49.7 koantique « Vins et liqueurs » de Ménilmontant vers 1850. BNF Estampes|>JPEG - 3.8 ko
JPEG - 113.7 koUsine « Saint-Fargeaud » des passementiers Raimbert et Geoffroy, 71, rue des Rigoles. Dessin non signé paru dans la livraison du 13 janvier 1878 de la publication professionnelle Le Panthéon de l’industrie. La légende précise « en construction » et, de fait, l’envergure finale de l’établissement semble avoir été moindre que celle figurée. L’annuaire Didot-Bottin ne la liste plus après 1883. BNF / GallicaJPEG - 3.8 ko
JPEG - 368.6 koAffiche publicitaire de l’établissement municipal Thermes de Belleville. Pendant quelques années, de 1876 à 1880, il fut en effet possible de « prendre les eaux » — sulfureuses en l’occurrence — à Belleville, à la pointe de nos rues Rébeval* et de l’Atlas, comme le montre le dessin incrusté en illustration. Il y avait même un petit casino. JPEG - 3.8 ko
JPEG - 163.1 koL’immeuble neuf du Bal Favié*, 13, rue de Belleville, en 1888. La scène représentée est très particulière : il s’agit de la sortie du corps d’un éminent orateur blanquiste et ancien élu de la Commune, Emile Eudes (dit « général »), frappé mortellement d’une rupture d’anévrisme en plein meeting (car cette salle était une adresse très connue de réunions publiques), le 8 août de ladite année. Dessin publié dans L’Univers illustré du 18 août et signé par un certain Guilliod de qui nous ne savons rien. BNF Estampes et Gallica
Ci-dessous, image du même endroit en 1912, devenu cinéma du Palais du cinéma. Palais du travail. A l’affiche, un film de Victorin Jasset.Collection Jean-Jacques MeusyJPEG - 170.8 koJPEG - 3.8 ko
JPEG - 72.4 koEn-tête de lettre commerciale de la société de fabrication de chaussures Dressoir, Pémartin, Pulm et Cie, orné du dessin de son usine entre la rue du Général-Lasalle et le passage Lauzin (aujourd’hui disparu). Cette fabrique, installée en 1895, fut l’une des plus importantes de France dans son domaine.JPEG - 3.8 koJPEG - 67 koDue au grand affichiste Jules Chéret en 1888, publicité du magasin la Halle aux Chapeaux, fondé en 1872 par Salomon Rosenwald au 17, rue de Belleville. Fameuse adresse commerciale de Belleville pendant un siècle, le magasin périt avec la démolition de son immeuble vers 1973.JPEG - 3.8 ko
JPEG - 51.6 koAffiche publicitaire, fin des années 1880. Cet établissement, sis aux 8-10, rue Julien-Lacroix, était l’héritier d’une guinguette et bal public, le Bal Bruneau, qui connut un vif succès au milieu du XIXe siècle. Cette enceinte de loisirs, pourvue d’un grand jardin, ferma définitivement ses portes vers 1894. Démolie peu après pour faire place à la voie urbaine actuelle, en impasse, de l’Elysée-Ménilmontant.Dessin attribué à Jonchère. Tirage de la collection de la maison du Livre et de l’Affiche, à la médiathèque de Chaumont (Haute-Marne).JPEG - 3.8 ko
JPEG - 57 koAu bout de la rue Etienne-Dolet, en plein percement en 1870, la nouvelle église Notre-Dame-de-la-Croix de Ménilmontant. Dessin de presse. Dossiers iconographiques de la BHVPJPEG - 3.8 ko
JPEG - 107.8 koGravure de 1775 : festivité (fête patronale de Belleville ? mariage ?) devant la vieille église Saint-Jean-Baptiste ici vue de flanc. Dossiers iconographiques de la BHVP
JPEG - 99.4 koTravaux de creusement du réservoir d’eau de Ménilmontant (voir à Collard*). Dessin de presse extrait du Monde illustré du 13 août 1864. BNF GallicaJPEG - 3.8 koJPEG - 1.8 MoAutour de 1872, prospectus de l’établissement Lac Saint-Fargeau* (quartier de la porte des Lilas), parc de loisirs dirigé par la famille Serrette : restaurant, bal, promenades en bateau et à pied…Dossiers iconographiques de la BHVPJPEG - 3.8 ko
Ouvroir-refuge municipal Pauline-Roland pour femmes, 35, rue Fessart. Fondé en 1890.
Deux dessins de presse de 1892 (Dossiers icongraphiques de la BHVP) :
JPEG - 59.8 koAtelier de brodage ; JPEG - 70.4 kobuanderie.


Ci-dessous, entrée de l’ouvroir en 1895.JPEG - 66.5 ko Dessin colorisé de F. Séguin. Musée Carnavalet
JPEG - 3.8 ko
JPEG - 51.4 koAnnées 1910-1920 : site, entre cour de la Métairie (92, rue de Belleville) et rue des Envierges, des usines Continsouza, qui fabriquaient des caméras de cinéma.JPEG - 3.8 koJPEG - 32.2 koSite d’usines au n° 18 de l’époque du boulevard de la Villette (58-60 aujourd’hui). En 1867, année de l’Exposition universelle à Paris, on y trouvait l’établissement du moutardier-vinaigrier Alexandre Bornibus et l’installation de Félix Richard, fabricant d’instruments optiques de mesures environnementales.JPEG - 3.8 koPNG - 36.9 koL’entrée propre de l’usine Bornibus vers 1880. JPEG - 58.1 koVue intérieure des ateliers de l’usine de moutarde Bornibus autour de 1873. Gravure de Charles Jattiot. Dossiers iconographiques de la BHVPJPEG - 3.8 koJPEG - 88.4 ko1892 : atelier d’ajustage au lycée technique Diderot, 60, boulevard de la Villette. Cet établissement scolaire s’installa dans les locaux de l’ancienne usine Richard*. Dossier de coupures de presse BHVPJPEG - 64.3 koLycée Diderot : atelier des forges en 1892. Dessin de E. Vavasseur. Dossiers iconographiques de la BHVPJPEG - 3.8 koJPEG - 88.6 koPaysage du pied de la butte Chaumont dans les années 1840. On voit sans doute un troupeau de chevaux conduit à l’équarrissage de la Voirie de Montfaucon, à La Villette. Gravure anonyme. Dossiers iconographiques de la BHVPJPEG - 3.8 ko
JPEG - 87.2 koGravure anonyme des années 1820 : le boulevard de Belleville entre la barrière d’octroi de l’Orillon (rue Ramponeau), à gauche, et le parc de loisirs des Montagnes de Belleville (rue Bisson).JPEG - 3.8 koJPEG - 116.1 koAutour de 1867-1868, le 8 de la rue de Belleville : entre le café Papin, à l’angle avec la rue Dénoyez, et une boucherie de l’autre côté, l’entrée du Bal des Folies de Belleville, dit aussi Folies-Dénoyez.JPEG - 3.8 koJPEG - 61.2 koLa vieille église paroissiale de Belleville. Dessin de 1832 signé FS en bas à gauche (le lithographe Frédéric Sorrieu selon l’historien Gérard Duserre).JPEG - 3.8 koJPEG - 29.7 koIncendie du Théâtre de Belleville dans la nuit du 12 au 13 décembre 1867. Sauvetage des blessés. Dessin paru sans signature dans Le Monde illustré du 21 suivant.JPEG - 3.8 koPNG - 134.9 koRuines du Théâtre de Belleville au matin du 13 décembre 1867. Dessin non signé dans Le Monde illustré du 28 suivant.JPEG - 3.8 koJPEG - 28.5 koCité Gaumont, studios de cinéma. Vers 1910.JPEG - 3.8 koJPEG - 25.8 koLe Théâtre de Belleville autour de 1850.JPEG - 3.8 koJPEG - 109.7 ko Une de ces belles résidences de campagne aristocratiques ou bourgeoises qui abondaient à Belleville au début du XIXe siècle. Gravure anonyme. BHVP.JPEG - 3.8 koJPEG - 18 koAux Montagnes russes de Belleville en 1827. Gravure figurant dan l’ouvrage Observations sur les modes et usages de Paris.JPEG - 3.8 koJPEG - 134.4 ko10, rue de Belleville au début des années 1840 : voiture omnibus de la compagnie des Citadines à l’arrêt devant le cabaret des Dénoyez Le Grand Saint-Martin. Gravure anonyme. Médiathèque de la RATP.JPEG - 3.8 ko

II. PEINTURES

JEAN-FRANÇOIS DEMAY (1798-1850)

Peintre paysagiste.

JPEG - 19.4 koAnnées 1830, le moulin de la Galette, à peu près à la hauteur des n° 70-72 actuels de la rue de Belleville. Il s’agit vraisemblablement d’une reconversion du moulin Neuf figurant sur la gravure de Milcent*. Ci-après détail du plan cadastral de 1830-1850 : la rue de Belleville (dite route départementale n° 26), la rue Piat et la silhouette du moulin :JPEG - 83.6 koJPEG - 3.8 ko
Du FAVRY

On ignore tout de cet artiste dont la seule oeuvre publiquement connue semble être, conservée au musée Carnavalet, la peinture aquarellée suivante :

JPEG - 40.3 koDatée de 1794, une très intéressante vue — captée à partir de ce qui était l’hôtel de Montalembert (rue Basfroi) — du site du futur cimetière du Père-Lachaise, soit le mont Louis. Au centre, à l’emplacement où s’élève de nos jours la chapelle dudit cimetière, la maison de retraite des jésuites, populairement appelée maison du père Lachaise.JPEG - 3.8 ko
JEAN GALDOU (1901-1985)

Peintre aquarelliste : paysages marins et fluviaux.

JPEG - 47.8 koRue de Savies. Photographie d’une œuvre non datée, probablement années 1940.Dossiers iconographiques de la BHVPJPEG - 3.8 ko
PAUL SCHAAN (1857-1924)

Artiste assez éclectique, peintre de paysages de campagne et de ville, de portraits mais aussi de scènes de genre et anecdotiques. Illustrateur également.

JPEG - 48.6 koParis vu des hauteurs de Ménilmontant en 1894, commande de la Ville avant un plan de transformation urbaine des lieux. Musée Carnavalet
THEOPHILE ALEXANDRE STEINLEN (1859-1923)

Dessinateur, graveur, illustrateur, affichiste et aussi peintre. L’une des plus éclatantes figures artistiques de l’esprit montmartrois, âme sociale teintée d’anarchisme.

JPEG - 51.8 ko Rue à Belleville, un groupe de marcheurs dans la grand-rue. Pastel, crayons de couleur et fusain sur papier, non daté (années 1890 sans doute). Collection particulière.JPEG - 3.8 ko
GEORGES PACOUIL (1903-1997

Peintre figuratif néoréaliste dans la lignée de Segonzac. Décorateur de théâtre et enseignant par ailleurs. Il habita et eut son atelier sur la butte Bergeyre dans les années 1930-1950.

JPEG - 13.9 koLa maison de l’artiste dans la rue Philippe-Hecht.JPEG - 3.8 koJPEG - 12.2 koLe Sacré-Cœur montmartrois vu, vers 1936, du promontoire qui deviendrait le belvédère de la rue Georges-Lardennois, sur la butte Bergeyre. Au premier plan, la rue des Chaufourniers.JPEG - 3.8 ko
C. BUSSILLET (circa 1835- ?))

Peintre de paysages de ville.

JPEG - 145.3 ko
JEAN JULIEN (1888-1974)

Peintre de paysages, affichiste et décorateur (bâtiments publics, théâtres…). Attaché à sa Provence natale, il avait pour amis Raimu, Fernandel et Tino Rossi.


Il est l’auteur, entre 1952 et 1954, des quatre somptueuses fresques qui ornent la salle du conseil municipal à la mairie du 20e arrondissement, dont celle-ci :JPEG - 268.8 koLe magnifique belvédère de la rue Piat, avec la balustre de l’escalier menant à la rue Vilin et l’espèce d’échauguette qui marquait le toit du 53 de ladite rue.JPEG - 3.8 ko
HIPPOLYTE ADAM (1803-1856)

Peintre de paysages, de scènes champêtres et de portraits, décorateur par ailleurs.

JPEG - 53.8 koLa vue, prise du quai de Valmy du canal Saint-Martin en 1830, montre principalement l’hôpital Saint-Louis mais son intérêt pour notre Musée tient à la silhouette bosselée de la butte Chaumont à l’arrière-plan du tableau.Musée Carnavaletmedia44990|insert|center>
JEAN GEOFFROY (1853-1924)

Peintre naturaliste. Il excella dans les scènes de genre pittoresques, notamment avec des enfants.

JPEG - 31.2 ko1903 : triptyque Dispensaire de la Goutte de lait de Belleville. Ce dispensaire avait été ouvert en 1892, au 126 du boulevard de Belleville, par le docteur Gaston Variot, pionnier de la puériculture. Sur le panneau central, l’artiste, qui était l’ami du médecin, le montre donnant sa consultation aux mères. Musée de l’AP-HPJPEG - 3.8 ko
ALOYS FRANÇOIS LOIR (dit Luigi Loir, 1845-1916)

Peintre et dessinateur de paysages principalement urbains, aussi lithographe, illustrateur

JPEG - 27.9 koBoulevard de la Villette au crépuscule en 1883.Dossiers iconographiques de la BHVPJPEG - 3.8 ko
ALPHONSE QUIZET (1885-1955)

Peintre dans l’esprit de Maurice Utrillo dont il fut du reste l’ami d’enfance et qu’il considérait comme son maître. Autodidacte, assez prolifique, il a principalement brossé des paysages de Paris (Montmartre, Belleville…) et de la proche banlieue de l’Est (Pantin, Le Pré-Saint-Gervais…). Il habita à la villa Félix-Faure, sur l’ancien territoire des Carrières d’Amérique.

JPEG - 20.3 koChevet de l’église Notre-Dame-de-la-Croix vu de la rue de Ménilmontant, 1929. La construction de l’édifice, selon les plans de l’architecte Louis-Jean-Antoine Héret (qui sera maire du 20e arrondissement en 1869-1870), se déroula sur dix-sept ans à partir de 1863.JPEG - 3.8 koJPEG - 61.3 koLa rue des Pyrénées à la place des Rigoles.JPEG - 3.8 koJPEG - 71.5 koPaysage de la porte du Pré-Saint-Gervais.JPEG - 3.8 ko JPEG - 25.2 koLa belle maison du bout de la rue des Lilas, au sommet de l’escalier menant au boulevard Sérurier, 1929.JPEG - 3.8 koJPEG - 3.8 koJPEG - 25.9 koRue de Crimée sous la passerelle Arthur-Rozier, autour de 1930.JPEG - 3.8 koPNG - 168.7 koLa gare de Petite Ceinture à Ménilmontant, vers 1930.JPEG - 3.8 koJPEG - 67.6 koImage un peu fantastique de maisons de Ménilmontant.JPEG - 3.8 ko
GEORGES ROUAULT (1871, à Belleville-1958)

Formellement rattachable à l’école des Fauves, fortement expressionniste, cet artiste très connu a laissé de nombreuses œuvres, portraits et paysages, où il porte un regard inquiet et même révolté contre les souffrances et les misères humaines.

JPEG - 24.2 koLa rue des Solitaires, 1922. Cette artère débouche sur la rue de la Villette où, le 27 mai 1871, le peintre naquit à l’abri d’une cave tandis que les ultimes combats de la Commune s’exacerbaient dehors. JPEG - 3.8 ko
EUGÈNE CARRIÈRE (1849-1906).

Peintre et lithographe. Artiste majeur de la fin du XIXe siècle, classé dans l’école symboliste, il a peint de nombreuses scènes d’intimité familiale et des portraits de personnalités, le tout dans un style très personnel et d’approche un peu difficile. Ami du collectionneur Jean Dolent et du critique d’art Gustave Geffroy*, tous deux bellevillois, il vint souvent sur la colline de l’Est parisien.

JPEG - 9.6 koBalcons du Théâtre de Belleville, 1894. C’est la qualité du regard des spectateurs du public populaire de ce théâtre, captivés par l’action dramatique se déroulant sur la scène, qui a intéressé l’artiste.JPEG - 3.8 ko
OCTAVE LINET (1870-1962).

Peintre de paysages et de natures mortes.
Comme élève d’Eugène Carrière à son académie, il accompagna son maître tandis qu’il travaillait à son tableau sur le Théâtre de Belleville (voir à Carrière*). Ce qui a donné ceci :

JPEG - 65.7 koLoge d’acteurs au Théâtre de Belleville. L’homme assis au fond à la chevelure rousse est l’acteur Gustave Hamilton ; en train de se maquiller, peut-être voit-on sa partenaire de scène Juliette Boyer. Musée Carnavalet
Ci-dessous, coulisses du Théâtre de Belleville. Coll. particulièreJPEG - 13.4 koJPEG - 3.8 ko
JEAN TEXCIER (1888-1957)

Peintre, illustrateur et journaliste. On peut aussi le considérer comme un éminent militant socialiste et résistant.

JPEG - 20.3 koDessin rehaussé de peinture : porte de Ménilmontant vers 1950.Musée CarnavaletJPEG - 3.8 ko
CHARLES HOGUET (1821-1870)

Peintre allemand d’origine française (élève d’Isabey) : marines, paysages de ville et de campagne (dont vues avec moulin), scènes de genre. Il a exposé souvent au Salon de Paris et a reçu une médaille de seconde classe.

JPEG - 52.3 koDessin de L’Illustration reproduisant la toile exposée par Hoguet au Salon du printemps 1848, cataloguée sous le titre : Moulin sur la butte de Saint-Chaumont. L’on voit très probablement ici, à l’angle de nos rues Fessart et Préault, le moulin appelé en 1848 moulin de la Galette, vestige du vieux moulin des Chopinettes. Dossiers iconographiques de la BHVP Il y eut donc deux moulins de la Galette à Belleville, contemporains, celui de la rue de Belleville (voir à Jean-François Demay*) et celui-ci.


VICTOR-RENÉ GARSON (1796-1867)

Peintre, dessinateur et lithographe. Il a été enseignant.

JPEG - 64.3 koL’ancienne église Saint-Jean-Baptiste, en 1852, quatre ans avant sa démolition. Musée CarnavaletJPEG - 3.8 ko
THÉODORE ROUSSEAU (1812-1867)

Maître peintre paysagiste, cofondateur de l’école de Barbizon.

JPEG - 43.5 koParis vu des hauteurs de la Courtille de Belleville, du balcon de notre rue Piat, probablement.JPEG - 3.8 ko
MARCEL LEPRIN (1891-1933)

Figure d’une certaine bohème aventureuse, ce peintre a laissé un œuvre entre paysages de ville (Montmartre, Marseille…) à la Utrillo et scènes expressionnistes comme ses tauromachies. Il fut par ailleurs lithographe.

JPEG - 52.5 koLe sommet de la rue Piat et son décor presque théâtral dans les années 1926-1928. La silhouette un peu fantastique de la maison dite du Meunier, avec sa tourelle percée d’œils-de-bœuf, saute aux yeux.JPEG - 3.8 ko
CÉLESTIN NANTEUIL (Célestin Nanteuil-Lebœuf, dit, 1813-1873)

Peintre, graveur et illustrateur. Figure notable du mouvement romantique français, il a précisément livré, avec l’œuvre reproduite ci-après, une illustration d’un évènement annuel marquant de la vie parisienne à l’époque romantique :

JPEG - 53.4 koLa Descente de la Courtille, 1842. Cette manifestation carnavalesque haute en couleur prenait corps à la barrière d’octroi de Belleville, que l’on voit donc ici, et traversait en cortège tout le quartier de la Courtille pour rejoindre la place du Château-d’Eau (de la République de nos jours).JPEG - 3.8 ko
JEAN PEZOUS (1815-1885)

Peintre d’histoire, de scènes, de portraits et de paysages, décorateur aussi.

JPEG - 53.7 koA peu près la même scène que celle peinte par Nanteuil*, un peu plus tard dans l’avancée du défilé et dans la date d’exécution de la toile, le même personnage central exubérant et grimé en soldat : le célèbre animateur de bal Chicard.JPEG - 3.8 ko
LÉON SCHWARZ-ABRYS (1905-1991).

Ouvrier peintre et romancier. Son art reflète la vie tourmentée, jusqu’à la folie, qu’il a traversée. Il a habité à Ménilmontant.

JPEG - 22.8 koRue Burnouf, années 1935-1945.JPEG - 3.8 koJPEG - 23.4 koGare de Petite Ceinture de Ménilmontant, années 1935-1945.JPEG - 3.8 ko
ALBERT FOS
SARD
(1867-1947)

Architecte-expert qui avait son cabinet au 326 de la rue des Pyrénées.

JPEG - 645.9 koPeinture sur papier à dessein professionnel : le pavillon Carré de Baudouin et son jardin en 1911. Fossard, qui a beaucoup œuvré à Belleville (sa signature apparaît sur les façades d’immeubles), avait alors été pressenti pour des travaux d’aménagement de l’orphelinat qui occupait le lieu. Il fut aussi peintre d’un impressionnisme tardif.Autoportrait vers 1900. Collection privée.Autoportrait de l’artiste vers 1910. Collection Jacqueline Arnaud
Autres images du pavillon :
JPEG - 137.6 koCarton d’invitation à une promenade, 1913. Le dessin est d’Edmond Anthiome.JPEG - 3.8 koJPEG - 722.3 koDessin de Lingner pour l’illustration d’un article de L’Humanité (1945) consacré au pavillon.JPEG - 3.8 ko
CHARLES LÉOPOLD GREVENBROECK (16..-1758 ?)

Peintre paysagiste de terre et de mer néerlandais. Introduit à la cour de Louis XV, il reçut la commande d’une série de vues de Paris à partir des hauteurs de la cuvette.

JPEG - 66.5 koVue de Paris prise de la hauteur au-dessus de notre rue Piat. Document exceptionnel montrant l’ensemble du paysage de la Courtille au milieu du XVIIIe siècle, avec moulin et carrière de gypse. Sur la droite, montant de la capitale, la route de Belleville, Romainville, Meaux…Musée CarnavaletJPEG - 3.8 ko
ALBERT GLEIZES (1881-1953)

Peintre, dessinateur et graveur, il fut avec Picasso et Braque un fondateur du cubisme. Philosophe et théoricien de la peinture par ailleurs.

PNG - 81.3 koFusain : boulevard de Belleville vers 1903.JPEG - 3.8 ko
FRANZ VAN MONTFORT (1889-1980)

Artiste peintre belge, sans attache particulière d’école, plutôt « fauve ». Portraits, paysages de villes, intérieurs, natures mortes aux fleurs…, il a abordé tous les sujets. Voyageur.

JPEG - 27.6 koLa partie finale de la rue Haxo, au confluent du boulevard Sérurier et de la rue des Bois, 1928. Collection particulièreJPEG - 3.8 ko
ALFRED COURMES (1898-1993).

Elève de Roger de La Fresnaye et influencé par le surréalisme, ce peintre a développé un œuvre tout à fait original entre pseudo-académisme et fantaisies transgressives à l’humour souvent mordant.
Résidant près de la gare de l’Est, il a trouvé dans Belleville plusieurs sujets d’inspiration au résultat toujours un peu décalé :

PNG - 83 koLa place du Combat (du Colonel-Fabien de nos jours) en 1938, avec de singuliers petits personnages que l’on dirait sortis de la mythologie grecque.JPEG - 3.8 koJPEG - 23.2 koLe même angle de place à une autre heure de 1938.JPEG - 3.8 ko
AUGUSTE (ou AUGUSTIN) ENFANTIN

Voir la présentation de cet artiste dans la partie I.

JPEG - 15.5 koPaysage, huile sur papier marouflé. Très probablement, c’est une vue de Ménilmontant avec Paris à l’arrière-plan. Vers 1825.JPEG - 3.8 ko
CLOVIS TROUILLE (1889-1975)

Peintre du « tout est permis », transgressif impénitent, marginal même à l’intérieur du surréalisme et enfin anarchiste, il a laissé un œuvre passablement érotique qui a rarement visité le paysage. Le parc des Buttes-Chaumont compte parmi les quelques exceptions :

JPEG - 232.8 koEntrée du parc au sommet de l’avenue Mathurin-Moreau, à deux pas de sa résidence-atelier, vers 1950.JPEG - 3.8 ko
VICTOR MAREC (1862-1920).

Elève des peintres académiques Jean-Léon Gérôme et Jean-Paul Laurens, cet artiste, médiocrement connu, a touché des sujets assez différents mais a surtout illustré le genre du portrait et de la scène de vie.

JPEG - 47.9 koBoulevard de la Villette, au premier plan, la rue Asselin (Henri-Turot de nos jours), à gauche, menant à la cité Monjol et poursuivie par l’escalier débouchant sur l’avenue Simon-Bolivar, vers 1890.JPEG - 3.8 ko
GEORGES RÉGNAULT (1898-1979).

Il se considérait le dernier peintre impressionniste. Ses œuvres, de qualité, demeurent cependant peu connues du public non spécialiste.

PNG - 160.8 ko Corbillard descendant la rue Vilin vers 1945. © Capture sur Internet.JPEG - 3.8 ko
VICTORIN GALIÈRE (1914-1990).

Peintre qui appartient à ce qu’il est convenu d’appeler l’école de Paris. Il évolua vers l’hyperréalisme à la fin de sa vie, quand il habitait à Belleville.

JPEG - 14.2 koRue Haxo à la rue Carolus-Duran en 1984.JPEG - 3.8 koJPEG - 24.6 ko158, rue de Ménilmontant, près de la rue Pelleport, en 1975.JPEG - 3.8 ko
PAUL MASCART (1874-1958).

Peintre paysagiste dit de l’école de Rouen. Douanier par ailleurs, il a donné beaucoup de toiles lumineuses de la Nouvelle-Calédonie, où il fut affecté.

JPEG - 22.7 koBoulevard de la Villette vers 1910. La localisation précise n’est pas aisée, la place du Combat (du Colonel-Fabien depuis 1945), peut-être.JPEG - 3.8 ko
CHARLES-FRÉDÉRIC SOEHNÉE (1789-1858)

Peintre élève de Girodet), aquarelliste, graveur et illustrateur.

JPEG - 13.4 koAquarelle : carrière de gypse à Belleville, années 1820.JPEG - 3.8 ko
JACQUES BOLLO (1931-2013).

Peintre « réaliste moderne ». Il a peint des paysages où la beauté naturelle côtoie les signes de la vie moderne. Il a eu son atelier à Belleville.

JPEG - 9.2 koPorte du Pré-Saint-Gervais vers 1980.JPEG - 3.8 ko
ŒUVRES ANONYMES : non signées, non créditées
JPEG - 109.7 koClos du Père-Lachaise vers 1810. On voit, à l’arrière, la maison de retraite des Jésuites encore debout.JPEG - 3.8 ko
PNG - 114.9 koMasures à Belleville. Dessin de 1829, auteur non identifié. C.-F. Soehnée, peut-être (voir plus haut).
JPEG - 3.8 koJPEG - 54.9 koAncien grand immeuble des 1-5, rue de la Mare. Peinture de 1871 due à un habitant. Cet immeuble, qui abritait le presbytère de l’église Notre-Dame-de-la-Croix, a été remplacé dans les années 1970 par l’ensemble immobilier actuel. Musée CarnavaletJPEG - 3.8 ko

III. DOCUMENTS CARTOGRAPHIQUES

EXTRAITS DU PLAN CADASTRAL DIT NAPOLÉONIEN

L’idée de plan cadastral est née à l’époque de la Révolution française et correspondait au souci de lever équitablement l’impôt foncier remplaçant les différentes taxes seigneuriales de l’Ancien Régime. Le plan napoléonien – ou ancien cadastre – a été réalisé dans toutes les communes de France entre 1808 et 1825. Un remaniement aura lieu entre 1830 et 1850.
Les quatre plans qui suivent dans cette rubrique sont accessibles en ligne sur le site Internet des plans parcellaires numérisés des Archives de Paris. La colorisation foncée indique le bâti.

La haute Courtille du nord et du sud, de part et d’autre de la rue de Belleville (1825, cartographie Vasserot)
JPEG - 83.2 koJPEG - 34.6 koPresque toutes nos voies modernes sont déjà tracées. Très souvent, leur nom d’origine a été changé : la rue de Paris est devenue notre rue de Belleville ; la rue Saint-Laurent, rue Rébeval ; rue Ramponeau, rue Dénoyez ; de l’Orillon, Ramponeau ; Trois-Couronnes, Couronnes ; de la Révolution, de Tourtille… Sur le plan du Nord, vers le bord de droite de l’image, la rue des Moulins (Clavel) mène à la butte Chaumont. Au sud, à la même bordure, les premières maisons du village de Belleville proprement dit.

Le cœur du village historique, nord et sud (1850, cartographie Vasserot et Bellanger)
JPEG - 80.6 koNord. Au milieu de l’image, la rue de la Villette. Coloriée en rouge par nous, l’ancien bâtiment de l’église paroissiale Saint-Jean-Baptiste, qui s’élevait plus en retrait de la rue de Paris (de Belleville) que, de nos jours, le nouvel édifice.PNG - 555.4 koSud. Au centre de l’image, les rues de la Mare et des Rigoles qui, à l’époque, remontaient jusqu’à la rue de Paris (de Belleville). Sur la droite, la rue de Calais (Pixérécourt), qui reliait le village historique de Belleville au quartier de Ménilmontant.JPEG - 3.8 ko
PLAN DE ROUSSEL de Paris et de ses environs (1730)

Fameux plan historique cartographié finement sous la direction de l’ingénieur militaire en chef du roi, Roussel. Plusieurs fois édité.
Ce vaste plan, dont trois petits extraits ici, est lisible sur papier à la BHVP et en ligne à la BNF Gallica.

Secteur occidental de la butte de Chaumont (dont la pointe constitue notre butte Bergeyre), avec les moulins
JPEG - 117 koRepères. A : rue Saint-Laurent (Rébeval aujourd’hui) - B : rue des Moulins (Clavel) - C : rue de Paris (de Belleville).JPEG - 3.8 ko
Le cœur du village historique de BellevilleJPEG - 275.6 koRepères. A : Chemin de Belleville à La Villette (rue de la Villette maintenant) - B : Grand-rue du village, rue de Paris (de Belleville) - C : église Saint-Jean-Baptiste - D : parc du château de Ménilmontant) - E : butte de Beauregard et ses moulins - F : Rue de Saint-Denis (Compans) - G : lieu dit La Tillaie (place des Fêtes) -H : rue de Calais, chemin de Ménilmontant (Pixérécourt) - I : rue des Solitaires - J : propriété qui deviendrait celle du cabaret L’Ile d’amour — puis la mairie de Belleville —, avec son parc et sa pièce d’eau - K : rue du Pré-Saint-Gervais - L : route de Romainville.JPEG - 3.8 koMénilmontant, hameau du châteauJPEG - 116.9 koRepères. A : chaussée de Ménilmontant (rue de Ménilmontant) - B : secteur de notre rue des Cascades - C : Rue de Calais, chemin de Belleville à Ménilmontant - D : avenue extérieure à l’enceinte du château (rue Pelleport) - E : : secteur de notre rue Piat.JPEG - 3.8 ko
AUTRES PLANS :
Plan du quartier Saint-Fargeau, extrait du plan de Paris édité par Hachette en 1894

Lisible en ligne sur Internet.

JPEG - 112.6 koRepères. A Boulevard extérieur - B Parc de loisirs du Lac Saint-Fargeau à la porte des Lilas - C Cimetière ex-communal de Belleville - D Châteaux d’eau - E Réservoir d’eau de Ménilmontant JPEG - 3.8 ko
Plan terrier du domaine agricole bellevillois de la congrégation Saint-Martin-des-Champs en 1738JPEG - 47.9 koRemarquable de précision, ce document montre (repère C) la maison de maître du domaine, qu’on appelait hôtel Saint-Martin, et ses dépendances fermières réparties autour d’une cour. L’ensemble occupait l’espace qui serait plus tard traversé par l’axe de nos rues des Pyrénées-avenue Simon-Bolivar. Au-dessus, courant vers la gauche de l’image, la rue des Moulins (Clavel désormais, repère B). Perpendiculairement, c’est la route de Paris au village historique de Belleville, dont nous sommes de fait à l’entrée, au sommet de la haute Courtille. De chaque côté de la grand-chaussée, les terres du domaine. Le repère A marque l’affluence de la rue Saint-Laurent (Rébeval). En face de ce point, les deux moulins qui encadrent la maison du meunier (voir l’estampe Milcent) situent le parcours de la future rue Piat. Archives nationales, N III/538 Seine
PLAN DES EAUX DE BELLEVILLE. Regards, aqueducs, pierres conduites

Etabli par M. Tesson, secrétaire de la sous-commission municipale du Vieux Paris (mission de réflexion sur la politique patrimoniale et d’urbanisme de la Ville de Paris) et publié dans le numéro du 6 octobre 1898 du bulletin de l’officine. BNF : Gallica


JPEG - 316.9 ko
Très précieux document qui signale et localise des constructions aujourd’hui disparues ou inaccessibles pour le public comme les regards des Saussaies, Saint-Louis, Blanche-Bardou, de la Chambrette, de la Planchette et de la Prise-des-eaux.
JPEG - 67.8 koEntrée du regard des Pettites-Rigolles (sic) au sein du jardin du même nom (passage Fernand-Raynaud) aménagé sur la partie est de l’ancienne friche entre la rue des Cascades et la rue de l’Ermitage. Photo de Maxime Braquet
JPEG - 3.8 ko

IV. PHOTOGRAPHIES

AUGUSTE-HIPPOLYTE COLLARD (1812-1893)

Photographe quasi officiel des Ponts et Chaussées sous le Second Empire. Grand spécialiste de la construction des ouvrages d’art, il a également travaillé sur les portraits.

JPEG - 61.7 koEtat des travaux de construction du réservoir d’eau de Ménilmontant en 1865. Intéressante vue du paysage encore semi-campagnard que quadrillent de nos jours les rues du Surmelin, Darcy et Saint-Fargeau.BNF JPEG - 3.8 ko
STÉPHANE PASSET (1875-1941)

Grand photographe globe-trotter, il a notamment travaillé pour la Fondation Albert-Kahn.

JPEG - 85.7 koLes fortifications militaires dites de Thiers à la porte du Pré-Saint-Gervais en 1914 ; orientation au nord-ouest. Autochrome au musée Albert-Kahn, à Boulogne-Billancourt (Se reporter à Auguste Lepère*.)JPEG - 3.8 ko
JEAN-LOUIS LE SECQ (1818-1882).

Peintre, graveur, photographe et collectionneur d’art.

JPEG - 50.9 koBosses et cratères en surface de la butte Chaumont au temps des carrières de gypse souterraines. Vers 1852.JPEG - 3.8 ko
CHARLES MARVILLE (Charles-François Bossut, dit, 1813-1879).

L’un des plus fameux photographes français du XIXe siècle. Spécialement connu pour ses vues du Paris chamboulé par les travaux du baron Haussmann.

JPEG - 62.5 koHaut de la rue Champlain, vers 1878. Cette rue, aujourd’hui disparue, faisait partie d’un secteur entre les rues de Ménilmontant et des Partants, des Amandiers et Sorbier dont la spéculation immobilière des années 1870-1880 avait fait un bidonville. BNF GallicaJPEG - 3.8 koJPEG - 63.3 koVu du coteau qui deviendrait la rue de la Bidassoa, le chemin de fer de la Petite Ceinture s’enfonçant dans le souterrain sous la rue de Ménilmontant. Vers 1868. BNF GallicaJPEG - 3.8 koJPEG - 233.1 koLa place des Fêtes vers 1870.BHVPJPEG - 3.8 ko
JPEG - 89.9 koAutour de 1877 vers le boulevard Sérurier : le site des Carrières-d’Amérique après l’arrêt de l’exploitation des galeries de cavage.JPEG - 3.8 ko
EUGÈNE ATGET (1857-1927)

Mieux connu que Marville, il a en quelque sorte pris la succession de celui-ci dans l’art de photographier les rues de Paris, spécialement les maisons et autres édifices urbains promis à la démolition.

JPEG - 79.6 koL’un des points de contrôle des eaux des vieilles sources de Belleville, le regard Lecouteux tel qu’on le voyait en 1901 au 44 de la rue des Solitaires. il est encore présent aujourd’hui mais invisible pour le public extérieur à l’immeuble.JPEG - 3.8 koJPEG - 173.4 koGuinguette à la porte de Ménilmontant vers 1900.JPEG - 3.8 koJPEG - 297.6 koLe tristement célèbre mur des Fédérés au cimetière du Père-Lachaise, ici vu en 1901.JPEG - 3.8 koJPEG - 55.5 ko85, rue Haxo : la non moins malheureusement illustre entrée de la villa dont les otages de la Commune franchirent le seuil le 26 mai 1871 pour aller se faire fusiller le long d’un mur closant le jardin auquel on accédait sur la gauche au bout de l’allée que montre le cliché, tiré en 1901. Avant la guerre de 1870, cette place qu’endeuillerait le massacre, s’appelait la cité de Vincennes ; elle était tout à fait tranquille et abritait une guinguette.JPEG - 3.8 koJPEG - 42.5 koChambre d’une ouvrière rue de Belleville en 1910. BNF GallicaJPEG - 3.8 ko
ALBERT FERNIQUE (1841-1898)

Ingénieur, pionnier de la photomécanique, il excella dans les clichés d’œuvres d’art monumentales, notamment sur la Statue de la Liberté, de Bartholdi. Photographe industriel par ailleurs.


JPEG - 57.9 koEtablissement de la Compagnie parisienne d’éclairage et de chauffage par le gaz, l’usine de Belleville vers 1878. Démolie en 1890, elle se situait à peu près à la hauteur du n° 48 actuel de la rue Rébeval.BNFJPEG - 3.8 ko
CLÉMENT-MAURICE GRATIOULET, dit Clément Maurice (1853-1933)

Photographe, réalisateur, producteur de films et scénariste.

JPEG - 49.1 koEntrée septentrionale du territoire communal de Belleville, la place du Combat (du Colonel-Fabien depuis 1945) et le boulevard de la Villette, ici en 1897. Dossiers iconographiques de la BHVPJPEG - 3.8 ko
JPEG - 204.4 koAncien cimetière communal de Belleville. Deux des plus anciennes tombes de l’endroit, celles de membres de la fameuse famille cabaretière des Dénoyez. Photographie : Maxime Braquet
Photographies anonymes
Vestiges de l’ancienne ferme de Savies (étables ?) en 1913, peu de temps avant leur démolition par le fabricant de caméras cinématographiques Continsouza*.JPEG - 58.7 koMusée CarnavaletJPEG - 3.8 ko
JPEG - 123.8 koMaison qu’habita dans les années 1900 Alice Guy —pionnière du cinéma, premier réalisateur femme de l’histoire du septième art — au sein de la cité industrielle et cinématographique que Léon Gaumont avait installée tout près des Buttes-Chaumont, rue des Alouettes. Photo — peut-être prise par « mademoiselle Alice » elle-même — extraite du livre Autobiographie d’une pionnière du cinémaJPEG - 3.8 ko
JPEG - 37.5 koRue Pelleport, n°180, vers 1905 : entrée de l’Hospice de Belleville. Cet établissement, fondé en 1851, a été « relooké » dans les années 1980 pour prendre l’appellation d’Ephad.JPEG - 3.8 ko
JPEG - 388.9 koAutour de 1890. Parc de loisirs du Lac Saint-Fargeau*, à la porte des Lilas : entrée du restaurant par le jardin. Dossiers iconographiques de la BHVPJPEG - 3.8 ko
JPEG - 44.6 koLa mairie du 20e arrondissement encore dans la rue de Belleville (n° 134-136) en 1873 (voir à Leymonnerie*). Le bâtiment, désaffecté en 1876, sera démoli au moment de la mise en marche du légendaire funiculaire. Musée CarnavaletJPEG - 3.8 koJPEG - 48.3 koLe regard du Marais, 41, rue des Solitaires, en 1904. Dossiers iconographiques de la BHVPJPEG - 3.8 koJPEG - 64.9 ko1929 : inauguration de la Fondation Nelly-Martyl au 129 de la rue de Belleville.JPEG - 38.3 koCi-après : salle des traitements. Photos de presse. Dossiers iconographiques de la BHVPJPEG - 3.8 koJPEG - 44.7 koCour de l’hôpital Hérold en 1910. Cet établissement, sis en bordure de la place de Rhin-et-Danube, a été démoli en 1988 pour laisser place à une partie du lycée régional Diderot. Musée de l’Assistance publique


JPEG - 119.5 ko

JPEG - 3.8 koSalle du pavillon Sevestre à l’hôpital Hérold. Années 1910. Collection A. P.PNG - 197.6 koDétail de la célèbre photo du meeting socialiste géant, avec Jean Jaurès, contre la prolongation à trois ans de la durée du service militaire national le 25 mai 1913. Au pied des rangs de foule qui couvrent le flanc oriental de ce que nous nommons aujourd’hui la butte du Chapeau-Rouge, spectacle du glacis des fortifications et des maisons de la commune du Pré-Saint-Gervais, dont la butte en question faisait alors partie. Photo de presse, BNF GallicaJPEG - 3.8 koJPEG - 21 ko25, rue Mélingue dans les années 1920 : cour de l’usine Jules Richard*, fabrication d’instruments optiques, dont la visionneuse stéréoscopique Vérascope.JPEG - 3.8 ko
JPEG - 56.6 ko18, passage d
e l’Atlas. Pouponnière d’un grand atelier d’ouvrières camoufleuses de guerre créée en 1917.Photo de presse, L’Illustration, 25 octobre 1919. Dossiers iconographiques de la BHVPJPEG - 3.8 koJPEG - 58.5 koLouise Michel donnant une conférence à la salle Favié* (13, rue de Belleville) en décembre 1880, peu après son retour de Nouvelle-Calédonie comme amnistiée de la Commune. Dessin anonyme paru dans Le Courrier de Paris. Dossiers iconographiques de la BHVPJPEG - 3.8 koJPEG - 69.6 koGravure publicitaire d’une manufacture de terre blanche qui fonctionna au XVIIIe siècle rue de Tourtille. Dossiers iconographiques de la BHVPJPEG - 3.8 koJPEG - 45.6 ko7 et 9, rue Rébeval : fabrique de bustes, mannequins et sujets en cire E. Girard, en 1924. Dossiers iconographiques de la BHVPJPEG - 3.8 koJPEG - 50.4 ko19, rue de Crimée, deux vues du Lycée maçonnique : cour et salle d’étude, tenu par la Grande Loge de France de 1890 à 1940.Dossiers iconographiques de la BHVPJPEG - 3.8 ko

Appendice GALERIE DE PORTRAITS :

personnalités anciennes ayant habité à Belleville ou ayant du moins participé à la vie locale. Des principaux acteurs de cette vie locale, les maires de la commune indépendante de Belleville : Pommier, Levert, Vilin, etc., par exemple, ou les cabaretiers légendaires Dénoyez, Delouvain et Favié, il n’existe malheureusement aucune image
Jean Dolent (Charles Fournier dit, 1835-1909). Véritable indigène bellevillois, écrivain et collectionneur de tableaux, ami de nombreuses personnalités des arts et des lettres de son époque, Rodin, Carrière*, Gauguin, Anatole France, Puvis de Chavannes, Geffroy…, qu’il recevait dans sa résidence de la villa Ottoz, 43, rue Piat.JPEG - 216.5 ko
Gravure de Félix Bracquemond pour l’édition originelle d’Amoureux d’art, 1888. BNF, GallicaJPEG - 3.8 ko
Philibert-Louis Debucourt (1755-1832). Graveur et peintre, auteur de scènes champêtres et de genre. Il habita et mourut au 18 de la rue des Bois.JPEG - 42 koAutoportrait vers 1795. Coll. Maurice FenailleJPEG - 3.8 ko
Elie Deleschaux, Séverine Aglaé dite, épouse Hirts (1824-1887).Chansonnière de goguette, elle anima chaque dimanche des années 1840 les séances d’une société chantante bellevilloise, Les Fleurs, JPEG - 35 koqui réunissait ses membres au 56 de la rue des Envierges. Chose assez exceptionnelle dans son milieu de poètes, Elie était aussi compositrice : en 1879, elle écrivit ainsi la musique d’une chanson à succès, Le Bataillon de Belleville.JPEG - 3.8 ko
Etienne Marin Mélingue (1807-1875). Grand comédien du théâtre romantique, en partie formé au Théâtre de Belleville. ll résida plus de trente ans à Belleville, dans le pavillon du 24 de la rue Lesage. JPEG - 49.3 koPeinture de 1856 d’Adolphe Yvon (1817-1893), dzédicacée « à mon ami ». Musée CarnavaletJPEG - 3.8 ko
Charles Simon Favart (1710-1792). Poète, prolifique auteur de pièces de théâtre (dont La Chercheuse d’esprit) et d’opéras-comiques (Annette et Lubin) à succès. Il habita Belleville à partir de 1759, comme locataire d’abord puis propriétaire d’un domaine qui, selon l’historien local Denis Goguet, s’étendait du 102 au 106 de l’actuelle numérotation de la rue de Belleville. JPEG - 76 koPastel de Jules-Etienne Liotard, 1757.JPEG - 3.8 ko
Albert Robida (1848-1926). Dessinateur caricaturiste, illustrateur et graveur prolifique, hanté par des visions futuristes du monde ; d’autre part journaliste et romancier. Jeune, il habita une dizaine d’années au 17 de la rue Jouye-Rouve, ce qui fit de lui un observateur privilégié des évènements locaux de la Commune (1871). JPEG - 45.9 koCaricature de Robida par Alfred Le Petit, vers 1883. BNF Gallica, collection de l’hebdomadaire La CaricatureJPEG - 3.8 ko
Virginie Déjazet (1798-1875). Figure majeure de la scène théâtrale française du XIXe siècle, actrice et directrice de salle. Elle résida après 1860 à Belleville, au 23 de la rue Clavel, où elle décéda.JPEG - 57 koPortrait dessiné en 1857 par Victor Trichon d’après une photographie de J. Tourtin. Archives communales d’Arles, BNF Ci-après, dessin de presse de 1875 montrant la maison mortuaire de la comédienne. JPEG - 174.9 koJPEG - 3.8 ko
JPEG - 32.7 koLouis Anastasie (1875-1941). Ancien boxeur lui-même, il fut, dans les années 1920-1930, le directeur du stade Anastasie, 136, rue Pelleport, alors l’une des plus fameuses salles consacrées à la boxe (et à d’autres sports) à Paris. Des combats internationaux s’y tinrent et Ernest Hemingway l’évoque dans Paris est une fête.JPEG - 46.9 ko Ci-contre : le champion d’Europe espagnol Paulino Uzcudan (à gauche) à l’entraînement au stade. Photos : collection particulièreJPEG - 3.8 ko
JPEG - 49.2 koMarie (ou Mary) Albert (1855-vers 1936). Actrice très appréciée à la fin du XIXe siècle, épouse d’Edouard Holacher, acteur lui-même et directeur du Théâtre de Belleville* à compter de 1879. Marie suppléa son mari, malade, de 1902 à 1907. Le ménage habitait au 33 de la rue du Transvaal.Photo : Charles Reutlinger, vers 1890. Musée CarnavaletJPEG - 3.8 ko
Jean-Joseph Cassanéa de Mondonville (1711-1772). Violoniste, compositeur de concerts profanes et religieux, d’opéras, musicien attaché à la Chapelle royale (Versailles). JPEG - 116.4 koSa demeure à Belleville (où il décéda) se situait au bord de la grand-rue au-dessous du débouché de la rue Pixérécourt, alors dite de Calais. Dessin de Charles-Nicolas Cochin gravé par Jean-Marie Delatre, 1768. BNF, GallicaJPEG - 3.8 ko
Nephtalie Le Bas de Courmont (1802-1844). Le plus célèbre résident, sans doute, du pavillon Carré de Baudoin, dans les années 1810-1830. Célèbre surtout en sa qualité de tante des frères écrivains Edmond et Jules de Goncourt qui, enfants, vers 1833-1836, effectuèrent plusieurs séjours de vacances dans sa riante propriété ménilmontanaise, quasi campagnarde. Elle laissa sur eux une profonde marque éducative. PNG - 971.8 koPortrait au crayon et à la sépia rehaussé de gouache par Edouard Armand Lefebvre, autre neveu de Nephtalie. Vers 1840. Collection particulièreJPEG - 3.8 ko
Saintine, (Joseph-Xavier Boniface, dit, 1798-1865). Romancier (Picciola) et dramaturge (Madame Favart) de grand renom en son époque, il vécut son enfance et son adolescence à Belleville. Attaché à notre « montagne », il revint, plus tard dans sa vie, habiter au 11 de la rue Clavel. Avec ses amis lettrés Briffault, Masson et Merville, résidents bellevillois eux aussi, il fréquenta beaucoup alors le café du sieur Gayon — au 1 de la rue de Belleville — qui ne s’appelait pas encore Le Point du jour. JPEG - 38.1 koHéliogravure de Charles Armand-Durand, vers 1855. BNF, GallicaJPEG - 3.8 ko
Gustave Geffroy (1855-1926). Journaliste, romancier, essayiste, historien et critique d’art, proche de Clemenceau et des peintres Monet, Carrière et Cézanne, ces deux derniers ayant brossé son portrait. Il a habité longtemps à Belleville, notamment au 133 de la grand-rue. Chronique de la vie d’une famille ouvrière bellevilloise au temps de la Commune, L’Apprentie est son chef d’œuvre en tant que romancier.JPEG - 49.3 koDétail de la toile du maître d’Aix-en-Provence : Geffroy dans le bureau de son habitation. Musée d’Orsay. Ci-après, JPEG - 26.7 kodessin pour le texte d’adaptation théâtrale (1908) du livre L’Apprentie par André Antoine : scène devant l’entrée de l’Elysée-Ménilmontant*, carrefour des rues des Maronites et Julien-Lacroix. BNF, GallicaJPEG - 3.8 koJean-Pierre Louis Laurent Houël (1735-1813). Graveur, dessinateur, peintre et décorateur. Paysagiste surtout, épris des sites antiques, il a beaucoup voyagé en Europe. Artiste animalier aussi. De 1793 à sa mort, il profita d’une résidence de campagne dans la rue Saint-Denis (Compans, de nos jours), à Belleville.JPEG - 22.6 koSon portrait par François-André Vincent. Coll. privéeJPEG - 3.8 koMichel Le Peletier de Souzy (1640-1725). Intendant de Franche-Comté et de Flandre puis directeur des Fortifications, quasi-ministre de Louis XIV. C’est l’homme qui, en 1706, se rendit propriétaire de l’antique château de Ménilmontant, qu’il réaménagea somptueusement. JPEG - 34.4 koIl s’agit de la plus importante résidence seigneuriale que porta jamais la montagne de Belleville. Pourtant, nous n’en avons aucune image. Le domaine, doté d’un vaste parc, passa au XVIIIe siècle dans les mains de la branche Saint-Fargeau de la famille et fut démantelé sous la Révolution française. En vérité, il fut peu habité par les Le Peletier pour lesquels le château était avant tout la maison de maître d’une exploitation arboricole et agricole. Gravure de Gérard Edelinck d’après un portrait peint en 1679 par Jacob Van Oost le Vieux. Rijkmuseum, Amsterdam.JPEG - 3.8 ko
Paul de KOCK (1793-1871) Paul de Kock en 1839, par Joseph Désiré Court. Musée CarnavaletSans doute le romancier français le plus prolifique du XIXe siècle dans le registre populaire. Vaudevilliste par ailleurs. C’est le « grand homme » des Lilas où il eut une belle résidence mais il a beaucoup fréquenté Belleville et ses lieux de plaisir, L’Ile d’amour et La Vielleuse notamment. Il les met en scène dans une dizaine de ses romans dont La Pucelle de Belleville.JPEG - 17.1 ko Il fut un temps inhumé au cimetière de la rue du Télégraphe mais il a gagné une rue à son nom dans le 19e arrondissement. En haut, portrait de l’écrivain en 1839 par Joseph Désiré Court. Musée Carnavalet. En bas, une de couverture de l’édition en livre (chez Barba, 1851) de La Pucelle. BNF, GallicaJPEG - 3.8 koMartin Nadaud (1815-1898). Maçon de formation première, c’est une haute figure du mouvement ouvrier du XIXe siècle. Député « montagnard » en 1848, défenseur de la cause de la Commune en tant que journaliste, préfet puis député radical (tendance Gambetta-Clemenceau) de la Creuse, il fut conseiller de Paris pour le 20e arrondissement de 1871 à 1876. JPEG - 56.9 koDans ce rôle, il s’occupa principalement des affaires sociales et notamment de la promotion de l’enseignement professionnel. Avec le recteur Octave Gréard, il œuvra à la création du lycée technique Diderot* ; ce n’est pas pour rien qu’un autre lycée de ce type, à Ménilmontant, a adopté son nom comme enseigne, de même que la Voirie parisienne pour une place du quartier environnant.JPEG - 3.8 ko Soeur MAZAUDIER. Soeur vincentienne, supérieure de l’Asile des Petits Orphelins de Ménilmontant de 1863 à 1903. C’est elle qui, dans le jardin attenant au pavillon Carré de Baudouin*, fit construire la chapelle et le grand bâtiment parallèle à la rue de Ménilmontant. Photo de la collection de l’ordre de la Charité de Saint-Vincent-de-Paul.JPEG - 296.2 koJPEG - 3.8 koFamille PIPARD : Charles, Daniel ROGERIE, Daniel. Charles Pipard (1832-1916), peintre de natures mortes et de portraits, collectionneur d’art (il fut un ami de son presque voisin Jean Dolent*) ; Georges Daniel, fils de Charles, dit Rogerie (1878-1933), compositeur, pianiste et organiste. Il tint les orgues à l’église Saint-Jean-Baptiste de Belleville ; Daniel, fils du précédent (1914-1978), poète et peintre, ami de Prévert, Doisneau, Lépidis, Mac Orlan… Cette famille d’artistes s’installa à Ménilmontant dès le milieu du XIXe siècle au fond de la ruelle artisanale du 88 de la grand-rue locale aujourd’hui en pleine reconversion.JPEG - 132.1 koJPEG - 124.3 ko. Ci-après, de gauche à droite, portrait photographique anonyme de Daniel Rogerie vers 1909 ; carte postale dédiée à L. Savary. Collection privéephotographie de presse non signée de Daniel Pipard vers 1955. Revue 75/20.


Maxime BRAQUET

 

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Réactions
par rajon - le : 27 janvier 2023

Musée du Vieux Belleville-Ménilmontant

Bonjour, Que du plaisir, natif de Belleville. Mes ancêtres de Ménilmontant.Cordialement.

Répondre à rajon

par CHAGOT - le : 24 octobre 2023

Musée du Vieux Belleville-Ménilmontant

Bonjour

Il y avait un fondeur de feuille d’étain qui se nommait Alexandre ROBERT (société Robert et compagnie) avec Gibou et Laveissière entre 1830 et 1860.
Il était boulevard de la Chopinette puis ensuite sur La Villette, quai de Marne. Il possedait un four à réverbère.

Olivier

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