Projections, rencontres, concerts,…

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Panorama des Cinémas du Maghreb

Le Maroc, l’Algérie et la Tunisie sont à l’honneur avec une trentaine de films, longs et courts métrages de fictions et documentaires.

Une table ronde « Sociétés en mouvements : les citoyens au cœur de la refondation des cinémas du Maghreb » ; des cartes blanches à la Cinémathèque de Tanger et aux « Pépites du cinéma », des concerts, dont un gratuit sur la place de la Basilique de Saint-Denis avec la chanteuse algérienne Souad Massi !

Sixième édition du festival : « Panorama des Cinémas du Maghreb » au Cinéma L’Écran de Saint-Denis. Oh, joli mois de mai !
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Vendredi 6 mai

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« La mosquée »

- 14h00 : Projection : « La mosquée » - 1h25 - VOSTF - Rencontre avec Daoud Aoulad-Syad (Écran 2)

- 18h30 Concert et rencontre - Hôtel de ville (Salle des mariages) - Entrée libre.

- 19h00 carte blanche au festival : « Les Pépites du Cinéma » (Écran 2) :
Rencontre avec Aïcha Bélaïdi et les réalisateurs du programme :

« La ligne brune »

« La ligne brune » ( 28’) de Rachid Djaïdani : La Ligne brune est un film construit sur les neuf mois enveloppant la grossesse de Sabrina ; une échographie
filmique singulière, un hymne à l’amour. VOSTF

« On ne mourra pas » (26’) d’Amal Kateb avec : Kader Fares Affak et Amal Kateb. Oran, été 1994. Après un reportage à Kaboul, Salim revient dans sa ville à l’heure de la prière. Il retrouve Houria, la femme qu’il aime, cachée dans un appartement clandestin. Pour fêter leurs retrouvailles, Salim sort une bouteille de vin, dénichée en Afghanistan. Seulement voilà, Houria n’a pas de tire-bouchon…
VOSTF.

« Clichés » (7’) de Nadine Naous avec Hiam Abbass : Une femme étrangère dans un pays étranger ; son corps beau et généreux est sa seule identité. Loin du
regard des autres, elle vit un moment de solitude heureux et léger, un moment de grande liberté qui lui appartient. VOSTF
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20h15 Avant-Première

Écran 1
Rencontre avec Dahmane Bouzid

« La place Essaha »

Au cœur d’une cité neuve, un terrain non aménagé, La Place. Celle-ci ne tarde pas à se transformer en un bric à brac, voire un dépotoir à ciel ouvert. Le moment
est donc venu de décider de son aménagement, et toute la communauté se mobilise, chacun ayant sa petite idée sur l’avenir de cette place.

Les riverains débattent, les représentants de l’État discourent, les affairistes véreux manœuvrent, tandis que, Kawazaki, fan de foot, Yacine et ses rêves de comédie musicale, Menad, Hchicha, Naïma et ses copines, en font leur arbre à palabres, leur lieu de répétition et de confrontation avec les anciens. Ils chantent, dansent leurs amours clandestines, l’ouverture au monde via la fée Google, le désir d’un ailleurs, leurs rêves, leurs révoltes contre la corruption, le chômage…

Derrière la légèreté et la pétulance de cette première comédie musicale algérienne qui mêle rap et hip-hop, se profilent les maux que traverse la société tout entière.

Réalisateur : Dahmane Bouzid - Avec : Amine Boumediene, Karim Zenimi, Habib Aïchouche. (Algérie) - 2010 - Durée 1h50 - VOSTF
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20h30 Écran 2

Rencontre avec Joshua Asen

« I love Hip-Hop in Morroco »

Un groupe d’artistes hip-hop marocains partagent le même rêve, mettre sur pied un festival de hip-hop dans leurs villes natales. Du rêve à la réalité le chemin est rude, la résistance est forte et l’argent manque. Ils se mettent malgré tout en quête de financements et commencent le voyage qui les mènera au festival
“I Love Hip Hop in Morocco†pour trois concerts et plus de 36000 spectateurs enthousiastes !

« Pendant un séjour au Maroc, Joshua Asen s’est promené dans la Médina de Rabat, le vieux quartier de la ville, émerveillé de voir que les Marocains jouaient du hip-hop aussi bien américain que marocain dans la rue. Ses études universitaires (son sujet le hip-hop) l’ont conduit à sillonner le Maroc, où il a rencontré les protagonistes de son film en cours de chemin. Il a appris l’arabe marocain pour pouvoir les comprendre et leur poser des questions. » Carrie Loewenthal Massey

Documentaire de Joshua Asen et Jennifer Needleman - (Maroc) - 2008 -1h17 - VOSTF


Samedi 7 mai

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- 14h00 : Ciné-goûter (Écran 1) : Lecture autour des « Mille et Une Nuits »
Par l’association « Mots et Regards ».

Projection

« Aladin et la lampe merveilleuse »

De Boris Rytsarev

Un sorcier tout de noir vêtu interroge les astres : quel est le nom de celui qui pourra retrouver la Lampe merveilleuse, capable des plus extraordinaires prodiges ?
La réponse est : Aladin. Le sorcier se rend à Bagdad ou vit Aladin, avec sa famille.

Mais celui-ci est tombé amoureux de la fille du Sultan, une beauté que personne n’ose regarder de peur d’être décapité par le Sultan. Le sorcier se fait passer pour un oncle d’Aladin et l’emmène avec lui à la recherche de la fameuse lampe…

Voici une méconnue et pourtant réjouissante version russe du célèbre conte oriental. Dans un décor très stylisé, aux architectures découpées, vont s’affronter
le Mage noir et Aladin le pur. Le film est une vraie comédie costumée, avec un jeu d’acteurs théâtral, un Aladin courageux et une princesse espiègle à souhait.
Le film étonne par la construction de ses cadrages, la limpidité de ses trucages, et son absence totale de prétention. Du coup, on s’amuse beaucoup.

Réalisateur : Boris Rytsarev - Avec : Boris Bystrov, Dodo Tchogovade, Sarry Karryev - (Russie) - 1966 - Durée 1h24 - VF - (À partir de 6 ans)


- 15h00 : Carte blanche à la cinémathèque de Tanger. Rencontre avec Bouchra Khalili, coprogrammatrice de la cinémathèque de Tanger. (Écran 2)

« The Tangier 8 »

En juin 2009, Tamaas, association artistique internationale à but non lucratif, a convié à Tanger huit poètes et réalisateurs de France, du Liban, du Mexique, du Maroc et des États-Unis. Les quatre paires de poètes/réalisateurs ainsi formées ont collaboré en utilisant un film super 8 et en écrivant des textes originaux pour
créer des “films-poèmes†expérimentaux. (43’ / VOSTF).

« Road Marine » d’Ivan Boccara et Carla Faesler

« Les Arabes aiment les Chats » d’Akram Zaatari et Liliane Giraudon

« Threshold Songs » de Natalia Almada et Peter Gizzi

« Le Bled (Buildings in a Field) » de Jem Cohen et Luc Sante

Making Off


15h45 : Rencontre avec Abdallah Badis

(Écran 1)

« Le chemin noir »

De la campagne paisible aux paysages sidérurgiques sinistrés de Lorraine, Le Chemin noir traverse la France d’aujourd’hui et celle d’hier. L’intime d’un parcours
individuel s’ouvre sur l’histoire collective des hommes. L’enfance enfouie du narrateur renaît, et avec elle, un cortège de fantômes. Années 1960, guerre d’Algérie, la remontée dans le temps s’apparente à une descente aux enfers, elle exhume la vie des manoeuvres algériens de la sidérurgie, le métal en fusion et l’usine disparue.

Documentaire d’Abdallah Badis - (France) - 2010 - Durée 1h18 - VOSTF


16h30 : Programmes courts 2

Tunisie /66’ - Écran 2

« Vers le Nord »

Une nuit noire. Sur une plage perdue, Mehdi et Nito, deux passeurs de clandestins, s’apprêtent à conclure un deal avec une mafia albanaise. Un trafic d’hommes.
Ce soir-là, Mouja, le frère de Mehdi, n’est pas rentré à la maison. Réalisateur : Youssef Chebbi - (Tunisie - France) - 2010 - Durée 16’ - VOSTF
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- « La boue » d’Amen Gharbi : Après avoir terminé son service militaire, Esghayer rentre dans son village natal, mais il le trouve plongé dans le chaos suite à de grandes inondations. Esghayer cherche son père au milieu de la foule et des ruines, mais il apprend que ce dernier a trouvé refuge dans un abri au sommet d’une montagne avoisinante. 2010 - Tunisie - Durée 19’ - VOSTF

- « Le stade » d’Ala Eddine Slim : Un supporter de football rentre chez lui après la défaite de son équipe. Il rencontre un chien errant. Au fil des heures passées ensemble, Ali traversera un Tunis froid, voire glacial. 2010 / 24’/ VOSTF (Tunisie - Algérie)

- « Coma » d’Ala Eddine Aboutaleb : Des squelettes de personnes décédées tentent de quitter la mort et de retrouver la vie, poussés par l’irrésistible nostalgie du sentiment d’exister… Film d’animation (Tunisie) - 2010 - Durée 7’ - VOSTF


17h45 : Rencontre avec Chérif Aggoune

Écran 1

« La fin des Djinns »

1954, un petit village de Kabylie, en Algérie. Un petit garçon de six ans, Idir, est confronté aux croyances répandues qui font croire que tout ce qui entoure le village est maléfique. Même ceux qui partent de l’autre côté de la Méditerranée pour subvenir aux besoins de leurs familles, restent muets, sur ce qui se passe ailleurs, quand ils reviennent au village. Chez les anciens se murmure une révolte. On dit que des hommes armés osent affronter l’esprit de la forêt, et qu’ils peuvent se transformer en pierres, en arbres, à l’approche du danger. Le bombardement du village et l’arrivée d’hommes armés et habillés de blanc, va plonger le village dans une autre réalité. La guerre. La Fin des djinns est le premier film réalisé en langue Tamazight.

Réalisateur : Chérif Aggoune - Avec Fellag et Nadia Kaci - (Algérie) -1990 - Durée 20’ - VOSTF


« La colline oubliée »

Tiré de l’œuvre littéraire homonyme de feu Mouloud Mammeri, La colline oubliée se veut avant tout un travail de reconnaissance et de revendication de la langue
tamazight. En offrant, pour la toute première fois un film à son peuple, Bouguermouh a donné naissance au cinéma amazigh. Un film symbole de la réhabilitation de toute une culture.

La Colline oubliée relate l’histoire d’un village isolé, Tasga, niché sur les contreforts du Djurdjura. Nous sommes à l’aube de la Seconde Guerre mondiale, le typhus fait des ravages en Kabylie, les habitants se débattent avec la misère et la maladie. C’est à travers les jeunes que l’on se retrouve dans le quotidien qui rythme la vie des villageois, que les portraits se dessinent, que l’écheveau des destins se déroule.

Il y a Mokrane et Menach, étudiants en France et qui sont sur le point d’être mobilisés ; Moh, le berger ; Dawda, la voluptueuse et Aziza la gracieuse. Chacun d’eux se trouve à un tournant de son existence, ballotté entre respect des traditions et attrait d’un autre mode de vie, et se heurte, comme Mokrane et Aziza, aux interdits de l’amour et aux amours interdites.

Réalisateur : Abderrahmane Bouguermouh - Avec : Djamila Amzal, Abderrahmane Debiane et Mohand Chabane - (Algérie) - 1994 - Durée 1h30 - VOSTF


18h00 Écran 2 - Entrée libre

Hommage à Ahmed Bouanani

Trois courts métrages d’Ahmed Bouanani. Rencontre avec Touda Bouanani, sa fille, et Ali Essafi, réalisateur marocain et auteur d’un film consacré à Ahmed Bouanani, en cours de réalisation.

Ahmed Bouanani est une des figures tutélaires du cinéma marocain. Qualifié de cinéaste de l’errance, il a su avec intelligence, arracher l’image du Marocain à la représentation exotique pour la recadrer dans une poétique de l’insaisissable.

- « 6/12 » : Bouanani étant interdit de réalisation par le directeur de l’époque du CCM (Centre cinématographique marocain), ce film fut signé par A. Tazi et A. Rchich, respectivement chef opérateur et preneur de son du film. (Maroc) - 1968 - Durée 18’ - Documentaire.

- « Mémoire 14 »

Réalisé à partir d’un poème homonyme publié en 1980 dans son premier recueil de poèmes « Les Persiennes ». Ce film censé être son premier long métrage d’une durée initiale de 1h48, est amputé à chaque visionnage d’une de ses parties (tout ce qui est censuré est systématiquement détruit…). Il finit dans sa version
actuelle de 24’, suite à la disparition brutale de son censeur Omar Ghannam dans le coup d’État de S’khiret. (Maroc) - 1974 - Durée 24’ - Documentaire.

- « Les quatre sources » : Ce conte poétique est son unique film en couleur. La narration est dite en poésie dialectale. (Maroc) - 1974 - 20’


18h30 : Concert en plein air Souad Massi

Parvis de la basilique de Saint-Denis - Gratuit

Souad Massi mêle des styles aussi variés que le folkrock, le chaâbi, la musique arabo-andalouse à des textes très personnels, souvent empreints de poésie et de nostalgie. Elle chante la plupart du temps en arabe algérien, parfois en français, et quelquefois en anglais et en langue berbère, employant souvent plusieurs langues dans la même chanson : « Je m’inspire toujours de ce que j’ai gardé en moi, de mon vécu. Mais avec le phénomène de l’exil, j’ai beaucoup écrit sur la nostalgie. Comme j’ai un peu de recul par rapport à ce qui se passe en Algérie, j’ai écrit des chansons sur la liberté et l’espoir. » Souad Massi.


20h15 : Rencontre avec Mohamed Abbazi

Écran 1

« Itto Titrit, l’Étoile du matin »

Le film se situe au moment où le peuple marocain se mobilise pour le retour d’exil de son roi Mohamed V. Le mot liberté est alors sur toutes les lèvres et fait rêver tout un chacun. Une petite bourgade du Moyen Atlas s’agite et se met à rêver à son tour, tout comme Itto Titrit, fille unique née d’un amour hors mariage, et Bassou, fils unique d’un riche propriétaire terrien. Voisins et amis, les deux enfants se construisent un monde à eux où l’imaginaire et la réalité se côtoient et se heurtent. Les tabous empêchent Itto d’accéder à l’école mais Bassou lui apprend à lire et à écrire. Lorsque sa mère veut la marier, les deux enfants décident alors de prendre la fuite dans la forêt, mais sont ramenés au bercail par le garde forestier… Un conte qui fait la part belle à l’éducation comme moyen d’émancipation et de tolérance.

Réalisateur : Mohamed Oumouloud Abbazi - Avec : Nisrine Fouad, Amine Jebbor, Sidi Moh Chakri. (Maroc) - 2008 - Durée 2h00 - VOSTF. (Olivier d’Or 2010 Festival Amazigh de Tizi Ouzou)


20h30 Hommage à Ahmed Bouanani

Écran 2
Rencontre avec Touda Bouanani et Ali Essafi

« Mirage »

Un homme découvre de l’argent dans un sac de farine. C’est ici que commence cette fable douce-amère qui va mener notre homme à quitter son douar pour la
ville de Rabat-Salé. De la cour des miracles aux gargotes sombres, Mohammed rencontre Ali Ben Ali, saltimbanque, cousin marocain d’un Chaplin ou d’un
Buster Keaton.

Réalisateur : Ahmed Bouanani - Avec : Mohamed El Habachi, Mohamed Saïd Afifi, Fatima Regragui. (Maroc) - 1979 - Durée 1h40 - VOSTF.


Dimanche 8 mai

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14h00 Écran 2

- Table ronde avec « Sociétés en mouvement » : les citoyens cinéastes au cœur de la refondation des cinémas du Maghreb.

- Projections : « Work in progress » de Babylone, le film que le collectif Exit tourne actuellement dans les camps de réfugiés à la frontière libyenne ; à l’aéroport de Djerba et dans le port de Zarzis.

« Silence »

Karim Souaki dresse le portrait de Jimmy, figure emblématique de son quartier, La Goulette, et séropositif depuis 25 ans. Jimmy raconte sans tabous ses périples, ses dérapages, son addiction à la drogue et son retour au pays. Confronté aux regards de la société et aux nombreux préjugés, Jimmy s’est fait une raison : combattre la maladie et surtout la stigmatisation des malades.

Réalisateur : Karim Souaki - (Tunisie) - 2008 - Durée 1h03 - Documentaire.


15h30 Table ronde

Maghreb, Machrek, Proche et Moyen Orient : les réalisateurs ont appris à jouer avec les règles imposées par des régimes autoritaires qui se méfient des images sans mesurer les bouleversements en cours dans leur mode de production et de diffusion. Ainsi, la place des cinéastes n’est ni dans la société ni en dehors, mais à côté. L’actualité de ces derniers mois a replacé ces témoins privilégiés au cœur des transformations sociales et politiques…

Animée par Hicham Falah, réalisateur France / Maroc, adhérent SRF et Sadia Saïghi, journaliste spécialiste du cinéma algérien avec Chérif Aggoune, (réalisateur, Algérie), Youssef Chebbi (réalisateur, Tunisie), Ali Essafi (réalisateur, producteur, Maroc), Mounes Khammar (réalisateur, producteur, Algérie), Chawki Knis (producteur,Tunisie), Alaeddine Slim (réalisateur, Tunisie), Karim Souaki (réalisateur, Tunisie) et Nadia El Fani (réalisatrice SRF, France/ Tunisie), Michel Andrieu (réalisateur SRF, chargé de l’international) et Christophe Ruggia (coprésident SRF).


14h15 : Projection

Écran 1

« What ever Lola wants »

New York. Lola, 25 ans, travaille à la Poste en rêvant d’une carrière de danseuse. C’est par Youssef, son meilleur ami, un jeune Égyptien gay, que Lola découvre
l’histoire d’Ismahan, la grande prêtresse de la danse orientale, véritable légende au Caire. Dans le restaurant où travaille Youssef, Lola rencontre un autre Égyptien,
Zack, dont elle tombe amoureuse. Mais leur idylle tourne court quand Zack décide de rentrer au pays. Sans l’ombre d’une hésitation, Lola le suit. Arrivée au Caire, la
jeune fille se met à la recherche d’Ismahan. Elle veut que la star lui enseigne la danse orientale.

« Dans ce conte (forme de récit à laquelle Ayouch finit toujours par revenir), il y a des nuits, mille et une passées dans l’ivresse des cabarets, nuits de miracle, de
réconciliations aussi souples que les mouvements d’un bassin, aussi décisives. Où sommes-nous ? Où nous a-t-il emmenés ? Avons-nous quitté New York ? Sommes-nous plongés dans les arcanes du Caire ? Assistons-nous encore à un cinéma qui rêve des grands récits classiques à l’américaine ou circulons-nous déjà dans un film qui pénètre en Orient à tâtons ? »
Philippe Azoury (Libération)

Réalisateur : Nabil Ayouch - Avec : Laura Ramsey, Assaad Bouab, Carmen Lebbos.- (France - Maroc) - 2007 - Durée 1h55 - VF.


16h30 Écran 1 :

« Pégase »

Rihana est une jeune fille issue de la campagne. Victime d’un traumatisme aigu, elle se trouve hospitalisée dans un asile psychiatrique. Elle croit être enceinte de Zayd, un jeune homme de son village. Pour elle, cet acte est béni par Le Seigneur du Cheval, un esprit vénéré par son père. Zineb est psychiatre. Son supérieur lui confie Rihana. Sa mission consiste à la faire parler et éclaircir ce mystère. Hélas la jeune fille ne s’avère pas très coopérante…

Premier long métrage d’un jeune réalisateur marocain, Pégase est un film maîtrisé aussi bien sur le plan de la mise en scène que du scénario complexe à souhait.
Thriller psychologique et onirique, une indéniable surprise par un cinéaste à l’univers très personnel : « J’essaye toujours de comprendre l’être humain à travers le langage cinématographique. Pégase expose des questionnements sans porter des jugements. C’est une pensée, une façon de voir les choses. » Mohamed Mouftakir.

Réalisateur : Mohamed Mouftakir - Avec : Majdoline Drissi, Saadia Ladib, Nadia Niazi - (Maroc) - 2010 - Durée 1h44 - VOSTF. (Grand Prix du film international de Tanger 2010, Étalon d’Or du Fespaco de Ouagadougou 2011).


16h45 : Rencontre avec Fethi Saidi

Écran 2

« Séparations »

Mohamed, un Tunisien, père de famille de quatre enfants, embarque de Libye avec des harragas en direction de Lampedusa. Convaincu que l’Europe a les moyens de réaliser ses rêves, au péril de sa vie, il brûle les frontières pour pouvoir construire un avenir pour lui et sa famille. En France, Mohamed, sans-papiers, fait l’apprentissage de la clandestinité et les limites de la solidarité. En Tunisie, sa famille se trouve dans des conditions de vie précaires et dans l’attente d’argent
que le père va tant bien que mal essayer d’envoyer.

Réalisateur : Fethi Saïdi (Tunisie) - 2010 - Durée 1h00 - VOSTF - Documentaire.


18h15 : Prix du court métrage 2011 et Coup de cœur du public

Écran 2 - Entrée libre


19h00 : Concert de clôture

Écran 1

Saïd Mesnaoui

Musique électro transe gnawa

Saïd Mesnaoui s’initie très jeune au hajhouj, instrument typique de la musique gnawa. Dès les années 1980, avec le groupe Jil El Ghiwane, Saïd entreprend des tournées en Afrique du Nord et au Moyen-Orient.

En 1986, Saïd s’établit au Canada. Sa musique aborde un nouveau rivage et se colore d’influences occidentales, il se produit alors une fusion entre les rythmes hypnotiques de la transe gnawa et le jazz. En 1998, Saïd s’installe à Paris, forme son nouveau groupe avec des musiciens français. Il travaille à un nouvel album où se côtoient la magie des rythmes marocains (Ghiwane, sahraoui, berbère et gnawa), un tempo rock, des pulsations reggae, blues, jazz qui sous l’effet de la transe gnawa s’harmonisent.


« Panorama des Cinémas du Maghreb »

Du 4 au 8 mai 2011

- Séances de cinéma Tarif : 6 € - Tarif réduit : 5 € - Tarif abonnés : 4 € -
Forfait 4 séances : 12 € - Gratuit pour les moins de 12 ans.

- Concerts en salle : Tarif : 6 € - Tarif réduit : 5 € - Tarif abonnés : 4 € -
Gratuit pour les moins de 12 ans.

Concerts en plein air : gratuit
Accès tente : gratuit

Renseignement : 01 49 33 66 88 ou lecran.stdenis@club-internet.fr

Site : L’Écran de Saint-Denis

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