Tunisie : Démocratie mon Amour !

Lectures par des comédiens, trip-hop, pop, guitares et photos, et bien sûr aussi débats, parce que ces jeunes Tunisiens vivant en France sont convaincus de l’importance d’utiliser l’art, la culture et la réflexion comme moyens de lutte pour la démocratie.

A partir de 17h : réflexions et débat

Table ronde : De la révolution à la démocratie : Quel rôle pour les citoyens ?

Intervenants :

Youssef Seddik, philosophe tunisien, anthropologue de l’Islam, auteur de nombreux ouvrages sur l’Islam.

Vincent Geisser, politologue, chercheur à l’Institut de recherche et d’études du monde arabo-musulman (Irenam), auteur de « Le syndrome autoritaire - Sociologie politique de la Tunisie ».

Assia Boutaleb, politologue, maître de conférence à Paris 8, auteur d’une thèse sur La légitimation au péril de la jeunesse en Egypte.

Mickael Ayari, politologue, chercheur associé à l’ Irenam, spécialiste des mouvements politiques dans la Tunisie indépendante.

Concerts

Samsa, pop tunisienne 20 H

Nawel and the LilaBox, trip-hop/folk franco-tunisienne 21h30

Meolia, world music (avec Mehdi Douss, guitariste franco-tunisien) 22 h 30

Lectures :

Marcel Bezonnet, comédien, metteur en scène, ancien directeur de la Comédie Française 20h

Myriam Marzouki, dramaturge, metteur en scène, agrégée de philosophie (ENS) 21h

Lucia Ben Sasson, comédienne, directrice du centre Arta à la Cartoucherie de Vincennes 20h

Exposition de photos

Yassine Hamrouni

Un groupe de jeunes Tunisiens

Après avoir mené la première révolution du XXIe siècle, le peuple tunisien a fait chuter, le 14 Janvier 2011, l’une des dictatures les plus répressives du monde arabe. Depuis, un vent de contestation se propage dans toute la région. Après s’être délivrée de ses chaînes, la Tunisie fait face aujourd’hui à un défi historique : celui de réussir la transition démocratique.

Nous sommes un groupe de jeunes Tunisiens vivant en France, convaincus de l’importance de l’implication de tous les citoyens et en particulier des mouvements de jeunesse pour œuvrer à la construction d’une véritable démocratie dans notre pays.

Nous pensons qu’il est important d’utiliser l’art, la culture et la réflexion comme moyens de lutte pour la démocratie. C’est dans cet esprit que nous organisons le 5 mars 2011, 50 jours après la chute du dictateur, une soirée où se mêleront débats, lectures, expositions de photos et concerts, pour célébrer la révolution et appeler la démocratie de nos vœux.