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Mémorial de la Résistance du 19ème arrondissement de Paris
Des noms de résistants morts pour la France ont été donnés dans tous les quartiers du 19ème arrondissement. Voici leur histoire écrite à ce jour par l’association des anciens combattants et ami(es) de la Résistance du 19ème (extraits du livre édité par l’association).
2 stations de métro.9 places et rues du 19ème.46 plaques apposées sur des immeubles pour honorer 86 résistants fusillés ou morts en déportation.Divers lieux publics.
De nouveaux portraits seront ajoutés régulièrement à cet article
René LE PRÉVOST
Prisonnier de guerre évadé et résistant, une mémoire vive du 19e arrondissement.
René Le Prévost, est né le 19 septembre 1918 à Paris dans le 10e arrondissement. Il a moins de 20 ans, lorsqu’il est appelé à effectuer son service militaire, d’une durée de 2 ans à l’époque. La guerre éclate et René Le Prévost se trouve immédiatement engagé dans les combats contre les troupes allemandes qui envahissent la Belgique en 1939.
Alors que Pétain appelle à déposer les armes le 17 juin 40, l’unité de René Le Prévost continue à se battre. Le 26 juin, il est fait prisonnier à Verdun, puis transféré à Bathorm en Allemagne.
Pendant deux ans, il subit le sort des prisonniers loin de leurs familles et, à deux reprises, il tente de s’évader. Il est menacé d’être déporté dans un camp de représailles à Rawa-Ruska près de la frontière polonaise.
Le colonel FABIEN et Andrée GEORGES
La station de métro et la place du Colonel Fabien sont situées au carrefour de 2 arrondissements : Le 10è et le 19è arrondissement. Ce nom a remplacé celui de « Combat » porté avant la guerre par ces mêmes endroits.
Le Colonel Fabien, de son vrai nom Pierre Georges, est né le 21 janvier 1919 à Paris dans le 19è arrondissement. Il habitait au 100 Boulevard se la Villette, immeuble sur lequel est aujourd’hui apposée une plaque évoquant sa mort sur le Front d’Alsace, à Habsheim près de Mulhouse, le 27 décembre 1944.
Pierre Georges commence à travailler très jeune, tout d’abord comme apprenti boulanger…
Angèle MERCIER
Résistante morte en déportation à Auschwitz le 1er mars 1943.
Son nom a été donné au Centre d’animation Solidarité situé : 133-135, Boulevard Sérurier.
Angèle Mercier était originaire de Chaumes en Brie en Seine et Marne. Elle était gérante d’un petit hôtel situé au 3-5 rue de Lunéville dans le 19è arrondissement où elle était venue résider. Son compagnon, Pierre Landrieux, un militant antifasciste, s’était engagé volontaire dans les brigades internationales en 1936 aux côtés des républicains espagnols victimes du coup de force militaire du général Franco.
Angèle Mercier participa elle aussi à ce grand élan populaire de solidarité en France. Pierre Landrieux écrira dans ses mémoires : « C’était une chrétienne très sincèrement attachée à ses convictions et d’une approche très sensible…
Michel TAGRINE
En 1998, le nom de Michel Tagrine fut donné à la petite ruelle qui monte en escalier vers la Butte Bergeyre (proche de la rue Georges Lardenois).
Jeune résistant de 22 ans, Michel Tagrine a été tué le 25 août 1944 durant l’insurrection parisienne lors d’une attaque contre la caserne de la place de la République occupée par l’armée allemande. Il était lieutenant FTP-FFI.
Né à Paris Le 26 mai 1922, il était entré dès 1940 dans un groupe de résistance d’étudiants, il n’avait que 18 ans.
C’est en 1944, qu’il rejoint les Francs-Tireurs et Partisans (FTP) avec lesquels il participe à diverses actions, récupérations d’armes, délivrance de prisonniers à l’hôpital Tenon, récupération de tickets d’alimentation à la mairie du 8è arrondissement…
Mihran (Michel) MAVIAN
Résistant arménien de la MOI (1900-1983).
Mihran (Michel) Mavian est né en juillet 1900 à Ada-Bazar (Turquie) de parents arméniens. Il termine ses études au Lycée d’Ada-Bazar (Terminale) et a l’intention d’entreprendre des études de médecine lorsque le gouvernement ottoman de Turquie décide en 1915 la déportation des arméniens pour les exterminer. Toute la famille Mavian est déportée vers la Syrie, les parents de Mihran et l’une de ses sœurs trouvent la mort dans les déserts.
Après des pérégrinations de pays en pays, Mihran Mavian arrive à Marseille puis à Paris en 1926 où il suit des cours de bottier-modéliste, obtient le diplôme et travaille chez les fabricants de chaussure du quartier de Belleville (19e-20e arrondissements)…
Henri BAJTSZTOK
Son nom a été donné à la salle de conférence du Lycée Technologique Diderot (61, rue David d’Angers)
Henri Bajtsztok est né le 23 octobre 1923 dans une famille de travailleurs juifs immigrés. Il poursuivait des études d’électricité à l’école Diderot, à l’époque située Boulevard de la Villette.
Henri Bajtsztok, s’engage à 18 ans dans la Résistance avec les FTP (Francs-Tireurs et Partisans). Il participe notamment à des actions contre des trains militaires allemands…
Charles TILLON
Charles Tillon, personnage hors du commun, est né le 3 juillet 1897 à Rennes (Ile et Vilaine), il est mort le 13 janvier 1993 à Marseille.
Sa notoriété commence avec les mutineries des marins de la mer Noire en 1919. Quartier-maitre sur « Le Guichen », il est condamné à 5 ans de travaux forcés, mais il est libéré au bout de 5 mois à la suite des campagnes qui se produisent pour la libération des mutins…
France BLOCH
Plaque à sa mémoire apposée au 1, avenue Debidour.
France Bloch est née à Paris le 21 février 1913. Elle était la fille de l’écrivain Jean-Richard Bloch.
Ingénieur chimiste, elle met ses connaissances au service de la Résistance et en 1940, en liaison avec le colonel Dumont, elle installe un petit laboratoire avenue Debidour près de la place du Danube dans le 19è arrondissement. France Bloch y fabrique des explosifs pour l’action armée des « Bataillons de la Jeunesse ».
Pierre Georges, le futur colonel Fabien, viendra souvent s’y « ravitailler ». Elle remet aussi en état des armements utilisés par les francs-tireurs dont beaucoup sont des jeunes communistes du 19è…
Henri NOGUERES
Homme politique, journaliste, avocat, résistant et président de la Ligue des Droits de l’Homme de 1975 à 1984, Henri Noguères est né le 13 novembre 1916 à Bages dans les Pyrénées Orientales. Il est mort le 15 novembre 1990.
La rue Henri Noguères fut inaugurée le 6 juin 2003 - (Rue située entre le 45 avenue Jean Jaurès et le quai de la Loire)
Mobilisé pendant la Seconde Guerre mondiale, il est fait prisonnier et détenu pendant un an en Allemagne puis rapatrié pour raison sanitaire. Henri Noguères s’engage dans la Résistance avec le Comité d’Action Socialiste de la zone nord le (CAS)…
Gabriel PIORO
Président du Comité de Libération du 19è arrondissement, Gabriel PIORO est né le 21 mars 1899 à Paris. Professeur agrégé d’histoire, il enseigne à Paris et en province et aussi à l’étranger en Pologne et en Égypte.
Une plaque commémorative a été apposée au 14 rue des Annelets.Une autre plaque, est également présente en haut de l’escalier d’honneur de la mairie du 19ème.
C’est au début de l’année 1942 qu’il entre dans la Résistance avec le « Comité de Libération Universitaire » et en juin 1943 il rejoint les « Francs Tireurs et Partisans » en région parisienne avec le « Front National de Lutte pour l’indépendance Nationale »(…)
Gabriel PIORO devient le Maire du 19ème libéré, il le restera jusqu’en 1950…
Fanny LADSKY
Fanny Ladsky, jeune bachelière, s’était engagé dans la Résistance dès les premières heures de l’occupation. Elle était déjà avant la guerre une militante active de l’organisation « l’Union des Jeunes Filles de France ».
La plaque du 26 rue de Meaux rappelle que Fanny LADSKY, née le 31 août 1914 est morte pour la France.
Ses convictions antifascistes l’avaient conduite naturellement à poursuivre cet engagement contre l’envahisseur nazi, malgré les risques encourus…
Jean-QUARRE
Une petite rue part de la rue du Docteur Potain et vient rejoindre la place des fêtes, elle porte le nom de ce jeune résistant, Jean QUARRÉ, fusillé par les allemands.
Jean Quarré était né le 22 septembre 1919 à Paris dans le 10ème arrondissement. Il était encore un jeune enfant lorsque sa famille, madame Quarré et ses trois enfants, vinrent habiter au 27 rue du docteur Potain dans le 19è arrondissement.
Jean QUARRE - Arrêté le 28 janvier 1942 - Condamné à mort le 15 avril 1942 - Fusillé le 17 avril 1942
Suzanne MASSON
Née à Doullens dans la Somme le 10 juillet 1901. Décapitée à la prison de Hambourg le 1er novembre 1943. À 23 ans elle entre au bureau d’études des usines RATEAU à la Courneuve. Elle y occupe un poste de technicienne en dessin industriel ; c’est la seule femme à ce niveau de qualification à cette époque…
…En 1936, elle loue un studio avec un jardinet attenant, au 95 Bd. MacDonald dans le 19è arrondissement. On la connait bien dans ce quartier, militante communiste, activité qu’elle partage avec ses responsabilités de secrétaire-adjointe de la section syndicale des employés, techniciens et cadres chez RATEAU(…)
14 mai 1950, pose d’une plaque commémorative sur la façade du 95, boulevard Mac Donald (75019).
Corentin CARIOU
L’avenue qui commence au Pont de Flandre dans le 19è arrondissement, porte le nom de Corentin Cariou.
À cet endroit se trouve la station de métro de la ligne n° 7 portant également le nom de ce résistant fusillé par les nazis en 1942. Qui était Corentin Cariou ? (…)
Maurice RIPOCHE
Fondateur du Mouvement de résistance « Ceux de la Libération ».
Condamné à mort, exécuté en Allemagne le 20 juillet 1944. Maurice Ripoche était né en mars 1895. Il s’était engagé volontaire dans le génie en 1916 et a été pilote de chasse de 1917 à 1918 en temps qu’officier de réserve durant la première guerre mondiale.
En 1920, il fonda l’entreprise industrielle « Fours électriques M. Ripoche ». L’usine était située 20, rue Manin et 33, rue d’Hautpoul(…)
Léon GOLDBERG
Léon Goldberg - L’un des 23 de l’affiche rouge - Fusillé le 21 février 1944 |
Né le 24 février à Lodz en Pologne, Léon Goldberg était venu très jeune en France avec sa famille.
Léon avait fréquenté l’école du 119, avenue Simon Bolivar et habitait 37 rue de Meaux.
Il s’était tenu jusqu’alors à l’écart de toute activité militante, mais confronté plus tard aux mesures prises contre les juifs par Pétain et l’occupant, il prit conscience de la nécessité de résister(…)
André TOLLET
Une grande figure parisienne de la Résistance. Président du Comité Parisien de la Libération. André Tollet habitait place des fêtes dans le 19è arrondissement. Né à Paris le 1er juillet 1913, Il est décédé le 24 décembre 2001. Dès son plus jeune âge, il était entré en apprentissage et avait exercé la profession d’ouvrier tapissier.
Communiste et militant syndicaliste, il participe activement au mouvement social du Front Populaire de 1936. Il devient l’un des secrétaires de l’Union régionale des Syndicats parisiens.
Henri KRASUCKI
Henri Krasucki s’était engagé très tôt, dès l’occupation, dans la Résistance. Il fut parmi les premiers à mettre en place dans le 20ème arrondissement, puis dans tout Paris, des groupes de jeunes résistants avec le secteur juif de la M.O.I, qui devaient donner plus tard naissance aux FTP-MOI parmi lesquels les héros du groupe Manouchian.
Il eut lui-même la responsabilité, au plus haut niveau, d’organiser le passage à la lutte armée des jeunes volontaires de ce mouvement.
Georges VALLET
Membre du Comité Militaire des FTP - Fusillé par les nazis le 9 juillet 1943, Georges Vallet est né en 1912, il habitait le "hameau" au 24 rue des Bois, près de la place des fêtes. Syndicaliste, il était responsable des syndicats de la confection pour dames de la région parisienne.
Lucien SAMPAIX
Journaliste fusillé le 15 décembre 1941, Lucien Sampaix habitait avec sa famille rue Émile Devaux. Sa notoriété dépassait le cadre de notre arrondissement ; journaliste à l’Humanité, il était connu pour ses nombreux articles dénonçant l’activité des milieux fascistes en France.
Mobilisé le 3 septembre 1939 à la déclaration de guerre contre l’Allemagne, l’autorité militaire l’affecte aux "compagnies spéciales de travailleurs français indésirables" du fait de son appartenance aux Parti Communiste Français alors interdit.
Thomas FOGEL
Thomas Fogel, écolier de 15 ans, jeune résistant, déporté et mort à Auschwitz. Thomas est né le 25 novembre 1925 à Paris. Il habitait avec ses parents au 127 avenue Simon Bolivar, à deux pas de l’école communale du 119 dont il fut l’élève(…)
(…)Thomas entre à son tour dans la Résistance, il a 15 ans. Il rejoint les groupes des jeunes juifs de la MOI du 19è. Cette organisation rassemble des étrangers et leurs enfants, souvent français, qui combattent dans la Résistance Nationale.
Maurice REIMOND
Mort à Auschwitz. C’était un militant du "Secours Populaire". Maurice Reimond né dans l’Aisne en 1897, était un ancien combattant de la guerre de 1914-1918 décoré de la croix de guerre.
Ouvrier cordonnier, il consacrait son temps libre aux activités de solidarité du "Secours Populaire Français". Il fut notamment l’administrateur de "La Défense" le journal de cette grande organisation reconnue aujourd’hui d’utilité publique.
Cette association fut interdite, comme beaucoup d’autres, et ses militants pourchassés.
Boris FRENKEL
Boris Frenkel : Officier de la 35è brigade des Francs-Tireurs et partisans de Toulouse. Mort au camp de Mauthausen. Boris Frankel, né à Paris le 22 février 1922, habitait 5, Square d’Aquitaine dans le 19ème arrondissement.
Sa famille quitta Paris en 1940 avant l’entrée des troupes allemandes dans la capitale et se réfugia dans le Sud-ouest où Boris pu poursuivre ses études à la faculté de médecine de Toulouse(…)
Henriette THIEBAUT et Adrienne REPUSSARD
Deux Résistantes de la rue du Docteur Potain
Henriette THIEBAUT
Henriette Thiébaut était installée depuis l’avant guerre dans la boutique de « blanchisserie-teinturerie » située au 19bis de la rue du docteur Potain, dans le haut Belleville près de la place des fêtes(…)
Henriette Thiébaut fut arrêtée par la police en août 1941 et condamnée à 3 ans de prison. Elle fut décorée de la Croix de guerre à la libération.
Suite de l’article : Henriette Thiebaut et Adrienne Repussard
Adrienne REPUSSARD
Adrienne Repussard habitait dans les HLM du 27, rue du docteur Potain, tout proche de la blanchisserie d’Henriette Thiébaut(…)
Militante communiste, elle fut arrêtée par la police le 1er décembre 1941 suite à ses activités clandestines dans lesquelles elle s’était engagée dès les débuts de l’occupation(…)
Les frères CADET
À proximité du parc des Buttes Chaumont, Au 82 rue de la Villette, une plaque évoque le souvenir de deux jeunes résistants habitant cet immeuble qui furent fusillés le 26 novembre 1942 au Mont Valérien.
Nés dans cette maison du 19è arrondissement, Maurice né le 26 mai 1920, ouvrier mécanicien, avait 22 ans et son frère Jean né le 30 janvier 1922, lui aussi ouvrier, n’avait que 20 ans lorsqu’ils tombèrent sous les balles de l’occupant.
Gaston CHARLES
Gaston CHARLES est né le 28 décembre 1914 avec la première guerre mondiale. Il est mobilisé lorsque la guerre éclate de nouveau en 1939. Au printemps 1940, en Belgique où son unité a été envoyée, il participe courageusement aux combats et pendant toute la retraite, à Beauvais, dans la vallée de la Seine, et jusqu’à Orléans.
Albert DEBUT
Une cité résistante : les HLM du 20, avenue Mathurin Moreau - Paris 19ème
Les HLM du 10 au 12 avenue Mathurin Moreau, entourées de la rue des Chaufourniers, de la rue Turot et de l’avenue Simon Bolivar, portent des plaques à la mémoire de certains des résistants morts pour la France habitant cette cité.
Fernand Dubois, né le 23 octobre 1906, habitait les immeubles à l’entrée du 97 avenue Simon Bolivar. Il est mort en déportation à Mauthausen le 15 avril 1943. Une plaque est apposée à cette entrée.
Suite de l’article : Une cité résistante : les HLM du 20, avenue Mathurin Moreau - Paris 19ème
Pierre SÉMARD
Pierre Sémard Résistant cheminot-otage fusillé le 7 mars 1942.
Pierre Sémard est né le 15 février 1887 à Bragny-sur- Saône dans une famille de cheminots. Devenu cheminots lui-même, Pierre Sémard s’engage activement dans le syndicalisme. Il devient le secrétaire général de la Fédération des cheminots CGT en juin 1921, de la Fédération des cheminots CGTU après la scission, puis de nouveau avec la CGT réunifiée en 1936…
Georges TONDELIER
Il comparait avec d’autres résistants, pris dans d’autres affaires, devant un tribunal militaire allemand installé à la "MAISON DE LA CHIMIE" rue St. Dominique à Paris. Condamné à mort, il sera fusillé le 15 avril 1942.
Histoire d’un jeune de la cité HLM de l’avenue Mathurin Moreau Georges Tondelier est né le 6 mai 1921 à Paris. Il est arrêté au début de mars 1942 au cours d’une tentative de dépôt d’une bombe, contre une exposition de propagande allemande installée salle Wagram près de l’Étoile.
Suite de l’article : Georges Tondelier
Maurice KORZEC
Un jeune des HBM de la rue Alphonse Karr tombé à Marseille à l’âge de 19 ans.
Maurice Korzéc était né en 1924 à Herserange en Meurthe et Moselle, puis sa famille s’était installée à Paris dans le 19ème arrondissement au 37 rue Alphonse Karr(…)
C’est vers la fin novembre 1942, que Maurice Korzec entre dans la lutte armée à Marseille avec les FTPF…Il participe notamment en avril 1943, à l’attaque d’une caserne allemande, le 8 mai 1943 à la destruction des transformateurs alimentant des aciéries, Les 24 et 29 mai à la destruction de plusieurs locomotives et d’un dépôt d’essence en gare d’Arenc(…)
Théodor KROLICZEK dit THÉO
Anti nazi allemand dans la Résistance avec la France.Un citoyen du 19ème arrondissement
Théo habitait Hambourg en Allemagne où son père était docker. Nous sommes en 1933, Hitler était arrivé au pouvoir, Théo avait alors 18 ans et il appartenait aux "jeunesses chrétiennes".
En 1936, incorporé dans l’armée de l’air, il est désigné pour aller combattre avec la "légion Condor" aux côtés du général Franco contre la république espagnole.
Il décide alors, avec l’un de ses camarades, de fuir l’Allemagne nazie pour se rendre en France…
Charles MICHELS
Charles Michels - Fusillé le 22 octobre à Chateaubriand
Au 51 rue des Bois, près de la place des Fêtes, un petit immeuble et une plaque sur laquelle on peut lire : "ici habitait Charles Michels, député de Paris, secrétaire de la Fédération des Cuirs et Peaux, fusillés par les nazis à Chateaubriand le 22 octobre 1941".
Charles Michels est né le 6 mars à Paris dans le 13ème arrondissement. À 13 ans, il est apprenti chez le fabricant de chaussures Dressoir dont une des fabriques se trouvait rue Rebéval dans le 19ème.
Marcelle MOSSINO
Marcelle Mossino demeurait au 26 rue des Alouettes, tout près des Buttes-Chaumont. Elle était très connue dans ce quartier du Plateau pour son activité de militante communiste.
Elle poursuivit cette activité clandestinement sous l’occupation en distribuant des tracts et des journaux interdits à la population du quartier avec un autre résistant communiste, Pierre Lacan, qui devait être arrêté et fusillé en 1942. Alors que ses deux enfants sont à l’école, la police vient perquisitionner son domicile l’arrête elle aussi.
Marcel CHAIGNEAUD
Dans la Résistance "Libération Nationale PTT"
Marcel Chaigneaud était entré en 1928 aux PTT (l’administration d’État des Postes-Téléphones et Télécommunications) et affecté plus tard à la Radiodiffusion Nationale alors l’une des branches des PTT.
C’est dans ce secteur des télécommunications, qu’il était entré dans la Résistance.
Démobilisé en juillet 1940, il est affecté à Marseille où s’était repliée la radio du fait de la guerre. Il y rencontre des collègues qui décident de fonder un réseau de résistance qu’ils appelleront "Marco Polo.
Abraham LISSNER
Les étrangers dans la résistance
Avec les francs tireurs parisiens de la main d’œuvre immigrée, les FTP-MOI.
Abraham Lissner habitait rue de Nantes dans le 19ème arrondissement. Né en Pologne en 1902, arrivé en France, il militait activement dans les milieux progressistes juifs, la section yiddish de la main-d’œuvre immigrée à Paris.
En 1937, il s’engage dans les Brigades Internationales en Espagne, et deux ans plus tard, après la défaite des Républicains, il revient en France(…)
Raymond LEIBOVICI
Au n° 18-20 de la rue Rémy de Gourmond se trouvait la clinique du chirurgien Raymond Leibovici. À cet endroit aujourd’hui, le service psychiatrique du 19ème arrondissement a remplacé l’ancienne clinique.
En application de la législation antisémite de Vichy, le Conseil de l’ordre des médecins de la Seine lui notifie l’interdiction de pratiquer.
Yvonne VALLET et Georges URBINI
Deux combattants FTP du groupe Valmy. Ils étaient tous deux entrés très tôt dans la Résistance dans le domaine de l’information avant de passer à la lutte armée avec les Francs-Tireurs et partisans du groupe Valmy à Paris.
Yvonne Vallet habitait 10 rue Paul de Kock. Elle fut tout d’abord responsable de la répartition et de la distribution clandestine du journal « L’Humanité » pour plusieurs arrondissements de Paris(…)
George Urbini est né le 25 novembre 1907 à Baglia-Baden en Italie. Arrêté lui aussi, il est interné au fort de Romainville le 24 février 1943 puis déporté à Mauthausen le 23 mars 1943 d’où il sera libéré par les alliés le 5 mai 1945.
George Urbini était le chef du 3è détachement FTP du groupe Valmy.
Annette BAYAN
Une résistante de la première heure avec « L’Union des juifs pour la résistance et l’entraide » (UJRE). Annette Bayan est née en Pologne le 15 septembre 1907. Arrivée en France, elle habitait déjà avant la guerre au 6 boulevard d’Indochine dans le 19ème. Rescapée des camps, elle était revenue dans cet arrondissement où elle est décédée le 9 avril 1996.
Dès les premiers jours de l’occupation, elle s’était engagée dans la résistance à Paris avec les groupes du secteur juif de la MOI, combat qu’elle poursuivie à partir de mars 1943 avec l’UJRE.
Suite de l’article : Annette Bayan
Raymond REVIRON - La Résistance dans les services publics et à la mairie du 19ème
Raymond Reviron fonctionnaire, responsable de Libé-Nord, lieutenant FFI, titulaire de la Médaille de la Résistance, a joué un grand rôle dans l’organisation de la Résistance dans les services publics, à la Préfecture de la Seine et avec le groupe dit des « Buttes-Chaumont » à la mairie du 19ème.
Madeleine RIFFAUD
Madeleine Riffaud est née à Paris le 23 août 1928. Elle a 18 ans quand elle s’engage dans la Résistance.
Elle participe tout d’abord à l’organisation d’un groupe du Front National pour la Libération de la France des Étudiants du Quartier Latin. Alors que les combats de l’insurrection à Paris se préparent, elle est appelée en juin 1944 à participer aux actions armées des FTP, les Francs Tireurs et Partisans
Histoire d’un dépôt d’arme dans le 19ème. Les époux LEFEBVRE et Simone SCHLOSS
Le 7 avril 1942, un tribunal militaire allemand s’était installé à la Maison de la Chimie dans le 7è arrondissement pour y juger 28 résistants.
Parmi eux se trouvaient Marie-Thérèse et son mari Paul Lefèbvre. Ils étaient propriétaires d’un magasin de vélos situé Boulevard de la Villette.
Sous l’apparence de paisibles commerçants, ils avaient transformé leur boutique en dépôt d’armes, en atelier de réparation d’armement les plus divers.
Suite de l’article : Histoire d’un dépôt d’arme dans le 19ème. Les époux Lefebvre et Simone Schloss
Simon HERCENBERG
Il voulait s’engager avec la France Libre. C’est avec la Royal Air Force qu’il combattra.
Simon Hercenberg, jeune juif polonais, avait 18 ans en juillet 1940. Il habitait à l’époque au 38 bis rue Manin (anciennement « La Maison Maternelle »). Suite à l’appel du général De Gaulle, dit-il, il commence peu après l’arrivée des troupes allemandes dans Paris, avec quelques anciens camarades de l’école communale du 40 rue Manin, à lacérer des affiches allemandes, à coller des affichettes à leur place reproduisant des nouvelles entendues sur la radio de Londres.
Suite de l’article : Simon Hercenberg
Agenore et Albina DOLFI
Un couple d’antifascistes italiensDes résistants de la première heure.
La famille Dolfi fuyant l’Italie fasciste sous le régime de Mussolini, avait trouvé asile en France en 1933. Elle s’était installée au 26, rue Rémy de Gourmont dans le 19è arrondissement. Un couple de militants antifascistes persécutés et qui ne pouvaient plus vivre dans leur pays.
Suite de l’article : Agenore et Albina Dolfi
Roger PILLET
Son nom a été donné à l’amphithéâtre du lycée professionnel Hector Guimard au 19 rue Curial.
Roger Pillet est né en 1902 à Châtel-Gérard dans le département de l’Yonne. Ouvrier Charpentier, militant syndical actif à la CGT, il devient secrétaire de la Fédération CGTU du bâtiment en 1930 et secrétaire régional du syndicat CGT du bâtiment parisien en 1935.
JACQUES GROSMAN
À 18 ans, il rejoint les maquis en Dordogne.
Les parents de Jacques Grosman étaient des juifs originaires de Pologne dont les 4 fils étaient nés en France. L’occupation allemande et les lois de Vichy vont placer cette famille, comme tant d’autres, dans des choix difficiles. Elle décide de ne pas se faire recenser, de ne pas porter l’étoile jaune et de quitter Paris pour la zone dite « libre », non encore occupée par les allemands.
La famille se retrouve en Dordogne où elle loue une petite maison à Thiviers. L’inquiétude est toujours présente, elle le sera d’autant plus lorsque les troupes allemandes envahiront la zone sud le 11 novembre 1942.
MAURICE QUISFIX
Engagé à 20 ans en Angleterre avec la 2è DB du général Leclerc
Maurice Quisfix est né le 13 mars 1923 à Mitry-Mory en Seine et Marne. Trop jeune pour être mobilisé, il assiste à la défaite et à l’invasion des troupes allemandes. Il habite alors Bonneval en Eure et Loir dans la zone occupée. Maurice Quisfix entend l’appel du Général de Gaulle à la radio de Londres.
Rejoindre la France Libre devient sa volonté, il s’y prépare et recherche les moyens de partir pour l’Angleterre…
ROBERT LAMBOTTE
Déporté politique à Auschwitz, convoi du 6 juillet 1942.
Robert Lambotte est né à Paris le 11 décembre 1921. Il habitait au 2 rue Hassard dans le 19è arrondissement au moment de son arrestation.
Membre du Mouvement clandestin des Jeunesses Communistes dans ce quartier du Plateau, Robert Lambotte, avec Albert Masson et les frères Cadet qui seront arrêtés plus tard et fusillés, ils rédigent et diffusent dans tout ce quartier des petits journaux et des tracts contre le régime de Pétain et l’occupant. Ils participent à l’ébauche des premiers groupes qui entreprendront plus tard les débuts de l’action armée contre l’occupant…
ARMAND DOSPITAL
Armand Dospital avait quitté Paris avec l’exode des parisiens fuyant l’arrivée de l’armée allemande dans la capitale.
Peu après, dès son retour, il avait rejoint ce groupe de jeunes du 19ème qui commençait à se concerter pour « faire quelques choses » et qu’on avait appelé plus tard « les mouflets » tant ils étaient jeunes. Armand Dospital avait 16 ans à peine.
CONSTANCE RAPPENEAU
Constance Rappeneau Préfecture de police
Contance Rappeneau , dite « la mère My » est née le 3 janvier 1879 à Domecy-sur-Cure (Yonne), elle est morte le 17 février 1943 à Auschwitz.
Constance Rappeneau quitte très jeune sa région natale pour Paris où elle acquière un bar-restaurant situé au 121, boulevard Sérurier dans le 19ème arrondissement.
OCTAVE ET MARIA RABATÉ
Une vie de résistance contre la guerre et le fascisme et leur combat sous l’occupation.
La famille Rabaté habitait au 3 rue Emile Devaux dans le 19è arrondissement. Maria Rabaté sortie de l’École Normale en 1919 voulait se consacrer à l’enseignement. Octave Rabaté, très jeune, était devenu ouvrier ajusteur dans la métallurgie. Tous deux, militants communistes, vont activement s’engager dans les luttes politiques et syndicales de la période du « Front Populaire »…
ANDRÉ SIBAUD
Du jeune résistant en Haute Loireau Conseil de Paris.
Né le 21 juin 1925 à Mayres dans le Puy de Dôme, André Sibaud s’était installé à Paris après la guerre où, jeune apprenti forgeron, il avait commencé une carrière de métallo. Les parents d’André Sibaud possédaient une ferme au village de Moranges près du puy en Velay.
La Résistance s’était organisée dans la région et la famille Sibaud s’y était activement engagée. La ferme devint un lieu de passage et d’accueil pour les résistants qui organisaient le maquis…
SERGE GRIVILLERS
En 1939 à la déclaration de guerre, ouvrier métallurgiste, il est mobilisé en tant qu’affecté spécial.
Serge Grivillers habitait avec sa femme et son fils au 19, rue de Nantes dans le 19è arrondissement. À cette adresse, une plaque est apposée sur l’immeuble indiquant que Serge Grivillers fut torturé et pendu par les nazis le 21 juillet 1944 à l’âge de 35 ans.
Adrien DUFUMIER - Alfred MARINELLI - Camille DELATTRE
Adrien Dufumier (Julien, Alexis) était né le 26 septembre 1895 à Boulogne-sur-Mer dans le Pas de Calais. Il habitait à Paris dans le 19è arrondissement au 21, Avenue Simon Bolivar lors de son arrestation. Il exerçait le métier d’ouvrier zingueur.
Ancien combattant volontaire de la guerre de 1914-1918, il avait adhéré à l’Association républicaine des anciens combattants de Calais et en était devenu le secrétaire de la section locale. Il avait également adhéré au Parti communiste Français et le 12 novembre 1936, lors de la guerre d’Espagne, il s’était engagé comme volontaire pour combattre aux cotés des républicains espagnols…
Gabriel-Jean LAUMAIN
Postier fusillé au Mont Valérien.
Né le 4 novembre 1907 à Montceau-les-Mines (Saône-et-Loire), Gabriel Laumain s’était marié à Paris le 4 mars 1931 dans le 12è arrondissement.Il était ambulant au bureau-gare de l’Est à Paris Xe en tant que chargeur de wagons-poste (fonction de manipulation des sacs postaux)…
Suite de l’article : Gabriel Jean Laumain
Max SARCEY
À 17 ans avec les parachutistes de la France Libre
Max Sarcey est né à Paris en 1926, fils d’immigré juifs polonais il avait acquit la nationalité française en 1927. Il habitait avec ses parents dans le 19è arrondissement au 39 rue de Meaux où ses parents tenaient un petit commerce d’épicerie…
…Max Sarcey a 13 ans quand la guerre éclate. Et lorsque Paris est occupé par les troupes allemandes, il participe déjà avec son camarade d’école Thomas Fogel à des collages et des distributions de tracts hostiles à l’occupant…
LA FAMILLE MESSER
VICTOR MESSER, secrétaire du syndicat des travailleurs des abattoirs de la Villette (19è), mort en déportation le 12 avril 1945.
Victor Messer est né le 1er septembre 1901 à Paris dans le 10ème arrondissement. Mobilisé en septembre 1938 comme spécialiste des Chars lors du rappel des réservistes, libéré puis remobilisé le 26 août 1939 à la veille de la guerre. Fait prisonnier en juin 1940, il fut interné au stalag 2 A de Stettin en Poméranie. Et rapatrié sanitaire en mars 1941.
Il rejoint aussitôt la Résistance avec le mouvement syndical clandestin dont il est l’un des responsables aux abattoirs de la Villette et en région parisienne…
Jean et Denise BUFFET
Ils avaient installé une petite imprimerie clandestine dans la cave de leur pavillon situé au 12, rue du docteur Potain dans le 19ème arrondissement.
Lorsque la guerre éclate en septembre 1939, Jean, ouvrier boulanger est mobilisé. Sa femme Denise quitte Paris avec ses trois enfants en direction de Nevers pour les mettre à l’abri dans la famille de Jean.Ils se retrouvent dans la capitale en Juin 1940, c’est l’armistice et Paris est occupé par l’armée allemande.
Pierre KALDOR, avocat et son épouse Charlotte Kaldor dans la Résistance
Ils habitaient la rue Rémy de Gourmont au lieu dit le stade de la Butte Bergeyre dans le 19è arrondissement.
Interné pour des raisons politiques en 1939 à la prison de la Santé à Paris, il est communiste, Pierre Kaldor est évacué sur la maison d’arrêt de Bourges alors que l’armée allemande arrive aux abords de la capitale.
Le 28 juin 1941, il est transféré à la centrale de Clairvaux dans l’Aube. Des otages choisis parmi les détenus vont y être fusillés par les allemands entre 1941 et mai 1942. Pierre Kaldor risque tous les jours de subir à son tour le même sort.
Charles BOUR
Commandant des FFI dans l’insurrection de Paris (19-25 août 1944)
Charles Bour, dit commandant Baron, fut le dirigeant de l’insurrection pour le sous-secteur Nord de Paris qui comprenait les 3è, 4è, 10è et 19è arrondissement.
Son état-major s’était installé au 36 rue de Crimée où se trouve actuellement apposée une plaque commémorative.Charles Bour était né en mars 1902, il est mort en 1952.
Jules Dumont
Fusillé au Mont Valérien en 1943
Jules Dumont était né à Roubaix le 1er janvier 1888. Ancien combattant de la guerre 14-18, militant communiste et profondément antifasciste, il s’était engagé comme volontaire dans les Brigades Internationales qui combattirent en Espagne auprès des républicains espagnols contre le général Franco.
Dès l’occupation allemande en 1940, Jules Dumont rejoignit la Résistance qui commençait à s’organiser, puis devint l’un des membres du Comité Militaire National des Francs-Tireurs et Partisans (FTP) à leur création sous le pseudonyme de « colonel Paul ».
Robert MENSION
Robert Mension est né le 14 juillet 1906 à Paris. Très tôt attiré par le sport, il le pratiquait et militait en faveur de son développement dans les milieux populaires.
En 1934, il fut élu secrétaire général de la FSGT (Fédération Sportive et gymnique du travail).
Ouvrier du bâtiment, il eut aussi des responsabilités importantes dans son syndicat.
Ezer (Gilles) NAJMAN
Ézer Najman et son épouse habitaient avenue Jean Jaurès dans le 19è arrondissement.Il était né en 1921 à Wierusow en Pologne. Sa famille s’était installée à Lyon à leur arrivée en France en 1930.
En 1936, il part seul à Paris pour entrer en apprentissage et apprendre le métier de tailleur, mais en 1940, la guerre le jette sur les routes de l’exode avec la population parisienne. Après bien des difficultés, il finira par rejoindre sa famille à Lyon…
Jeanne BORZAKIAN
Responsable « technique » dans la Résistance MOI.Titulaire de la croix du combattant volontaire de la Résistance
Jeanne Borzakian est née en Pologne le 14 décembre 1918. Arrivée en France avec ses parents en 1928, scolarisée aussitôt, elle quittera l’école à 12 ans et demi, soucieuse d’aider à subvenir aux besoins de sa famille où elle était l’ainée de 5 enfants.
Cette expérience précoce au travail, malgré son jeune âge, va la conduire à l’engagement politique et syndical…
Jacqueline Reviron.
Des résistants de Libé-Nord avec Raymond Reviron dans le 19è arrondissement.
Roger Bernier. Restaurateur au 49 Avenue Secretan, il participe à l’action clandestine dans les rangs de « Libération-Nord » du 19è arrondissement…Théodore Boutt. Lui aussi restaurateur, installé au 72 rue d’Aubervilliers, il rejoignit Libé-Nord en 1943…Jean Constant. Chef de service au rationnement de la mairie du 19è, il mit à profit cette situation pour organiser en liaison avec les résistants dans les différents services de la mairie, une aide aux persécutés de tous ordres…Celestin Degorce. Agent de la Préfecture de la Seine affecté à la mairie du 19è, il est avec Jean Constant le fondateur du groupe de résistants dit « groupe des Buttes Chaumont »…Marcel Faucher. Contrôleur au service municipal, il prend l’initiative de créer un groupe de résistance aux pompes funèbres de la ville de Paris…Albert Furdin. Agent des services techniques de la Préfecture de la Seine, il met à profit cette situation pour, dès 1940, organiser la Résistance…Robert Jeudy. Employé au service ravitaillement à la mairie de 1941 à1943 et devenu chef du service après le départ de Jean Constant…Edmond Kaiser. Responsable du mouvement Libé-Nord du 19è à partir du mois d’avril 1943, il échappe de justesse à une arrestation en mars 1944…Yvonne Lallemand. Employée des services de la mairie, elle fut parmi les premiers à s’engager dans le groupe des Buttes Chaumont…Pierre Leconte. Membre du personnel de la mairie, il adhère dès le mois de mai 1941 au groupe des Buttes-Chaumont…Gustave Levillain. Il était chef de poste de la « Défense Passive » rue des Cheminets…Christiane Perrigot. Employée à la mairie au bureau des allocations militaires…Jacqueline Reviron. Elle a joué un rôle important d’agent de liaison attachée au groupe de la mairie et de la direction locale de Libé-Nord…Jean Vanderschueren. Professeur d’éducation physique, très impliqué de par son travail avec les jeunes du 19è…
Albart PLATEK
Tombé sur le front de la RochelleAlbert Platek, enfant du 19e, a été tué les armes à la main dans les derniers combats de la libération en participant à l’attaque d’un bastion allemand dans la poche de Royan. Il avait 19 ans.
Lajb GROJNOWSKI dit Bruno ou Louis
Dirigeant national de la Résistance MOILajb Grojnowski est né en 1904 à Radziejow (Pologne).
Engagé dans le mouvement communiste polonais dans les années d’avant guerre, il est arrêté en 1923 et condamné à la prison. A sa libération, il quitte la Pologne pour la Belgique puis la France où il arrive vers la fin décembre 1929.
Il participe alors aux activités du groupe de langue juive rattaché à la MOI, dont il devient l’un des principaux responsables.
Maurice CHARPENTIER
Un jeune de la rue de la Solidarité mort pour la France
Né le 7 novembre 1919 à Paris, Maurice Charpentier habitait dans les immeubles HLM de la rue de la Solidarité dans le 19è arrondissement.
Dès les débuts de l’occupation allemande, ce jeune d’une vingtaine d’années participait déjà à l’activité clandestine des jeunes communistes de ce quartier populaire. Il en était membre depuis l’avant guerre.…
Les « mouflets » de juin 40 du quartier Amérique
On les surnommait les « mouflets » tant la plupart d’entre-deux étaient presque des enfants. René ROY, comme Jean Quarré, était déjà un jeune engagé avant la guerre dans le mouvement des jeunesses communistes. Il habitait alors dans la rue Compans près de la place des fêtes.
Lire l’histoire et les portraits des : Mouflets » de juin 40 du quartier Amérique
À suivre…
En savoir plus : l'ANACR 19ème



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