La ville des gens : 31/mars
Nouvelle

« Nausicaa chez les Tombés du Ciel » par Serge Quadruppani


JPEG - 110.7 ko

Photos © Jean-Luc Vallet.


• Jérome Karl Marx Haïlé Sélassié Victor Hugo Jérome, dit Jéjé, leva les bras au ciel, renversa le visage en arrière, fit rouler ses yeux jusqu’à ce que, pupille disparue, ils ne soient plus que deux globes blancs veinés de rouge et, tremblant de tout son corps, il cria :

"0 toi, Grand Qui-que-tu-sois là-Haut, Très-Grande-et-très-Profonde-Incertitude qui règne au ciel et sur la terre, toi le Ngala qui fait pousser le manioc, toi le Janka qui incline le béret et fait rebondir la pelote, toi, il Santo Dio qui a décidé en ta Souveraine et Adorable Volonté qu’avant sept minutes le spaghetti n’était pas cuit et qu’après huit, il l’était trop, toi das Gatt sans qui il n’y aurait pas eu Mozart mais pas non plus Hitler, toi la Grande Nuée d’Avant le Big Bang, toi qui, dès avant la matière, dans ton Absolu Absolument Absolu contenait déjà tout en toi, y compris l’esclavage de mes ancêtres et les enfants albanais que les passeurs jettent à la mer et Platon et Bob Marley et les couchers de soleil sur les amoureux et l’Hutu tuant le Tutsi et le Vice le Versa, qui me contenait moi et le bonheur hier de mes gonades et la pourriture demain de mes entrailles, toi qui contenait tout avant tout le reste, y compris la fin de tout, y compris toi, y compris la fin de toi, à ta santé !"

Ayant dit, d’un mouvement saccadé il rabattit sa tête en avant, le menton touchant presque sa poitrine, tandis que sa main s’emparait du verre rempli à ras bord de liquide ambré. Puis, plus lentement, gardant toujours la tête baissée, il l’éleva au-dessus de la table et attendit, figé dans son toast. A son côté, sur la banquette défoncée, Jimmy Cliff Durutti Hôlderlin Jimmy, dit Jiji, fixa le vide.

"Oh toi, lui dit-il, Néant né en moi, Rien dans les mains de Demain, Rien dans les poches d’Autrefois, Rien qui fut avant moi et qui le sera après, Rien qu’il ne sert à rien de voir partout et qui s’y trouve pourtant, je te salue." A son tour, avec grâce et lenteur, Jiji leva son verre qu’il colla à celui de Jéjé. Et ils attendirent.

"A la bonne vôtre !" dit Nausicaa en cognant contre la paire de verres sa chope de boisson gazeuse du deuxième millénaire.

Elle but une gorgée du liquide industriel et grimaça avec un coup d’œil de regret vers la barrique métallique posée au pied du comptoir, sur laquelle s’étalaient, en lettres parme calligraphiées à l’ancienne, l’inscription : Bière d’Acchilée de la Place des Fêtes, au dessous de quoi elle avait ajouté, dans un corps plus modeste : Nausicaa fecit, car elle se piquait de connaître le latin, savoir inutile et charmant qui ravissait Armand, son voisin du quatorzième. Du moins, c’est ce qu’il avait prétendu en l’aidant à caler la barrique, qui faisait dangereusement tanguer la nacelle reliant les derniers étages de la tour au sol. Mais à voir le regard qu’il posait sur les parties de son corps à elle sans utilité pour les déclinaisons latines, elle le soupçonnait d’avoir d’autres idées en tête. Comme elle le trouvait mignon et qu’elle l’avait invité à venir un soir contempler les couchers de soleil "dignes d’une estampe japonaise" que la pollution fabriquait depuis quelques mois, et comme son esprit passait de la vision de la barrique à l’image des yeux noirs d’Armand quand il la découvrirait étendue, dans sa tenue du soir, au milieu de son jardin suspendu, c’est d’une voix troublée qu’elle demanda :

"Vous voulez que je tue un homme ?"

Jiji, qui buvait, répandit quelques gouttes de sa boisson sur la table tandis que Jéjé reposait le verre qu’il avait eu le temps de vider :

"Pourquoi dis-tu cela, petite sœur ?" demanda ce dernier d’une voix douce, avec un geste curieux : il se passa le bout de deux doigts de la nuque à la racine du nez comme pour marquer la limite entre les deux hémisphères de son crâne rasé. "Si tu veux nous convaincre que tu as des dons, ajouta-t-il, tu viens de prouver que tu n’as pas celui de la devination."

"Divination" corrigea-t-elle en songeant qu’au fond, la logique était pour lui, sinon le dictionnaire. "Moi, je ne veux vous convaincre de rien, c’est vous qui avez demandé à me voir. Et ne m’appelle pas petite sœur, tu as vingt-deux ans, donc deux de moins que moi. J’ai lu ta biographie, précisa-t-elle en réponse à un coup d’œil interloqué. Sur quiestqui@bellevi.com… rien à voir avec la devination, comme tu vois" conclut-elle avant de finir son verre.

"Pourquoi penses-tu, mademoiselle, que nous voulons te demander de tuer un homme ?" insista à son tour Jiji en secouant ses tresses rasta rouges.

Nausicaa avala la dernière gorgée de boisson gazeuse et derechef grimaça, sans troubler, c’est incroyable, la grâce extrême de sa bouche.

"Parce que dans votre e-mail, vous me disiez que vous souhaitiez me confier une mission contraire à ma morale. Or, vous avez sûrement consulté mon site, et vous savez que je n’ai pas de morale, juste deux principes : ne pas toucher à la vie humaine, ne pas toucher à l’argent. Et comme je n’imagine pas que les Tombés du Ciel puissent se souiller avec de l’argent…"

"Et en fait, si" dit Jiji en hochant son chef chevelu.

La bouche de Nausicaa béa, elle laissa passer une seconde, articula "sé sé" ou "c’est c’est" ou "c’est sé", premiers sons d’une phrase qui aurait pu être "sé… sérieux ?", "c’est… c’est impossible !", ou alors "c’est cette saleté que vous voulez que je fasse ?" ou bien encore autre chose, mais qui ne fut rien car Ferdinand, le jeune Cambodgien qui, ce jour-là, jouait les bistrotiers avec un zèle exagéré, surgit devant leur table :

"Un autre ?" proposa-t-il en montrant la bouteille de soda noir et gazeux qu’il tenait du bout des doigts, pour en préserver au maximum la poussière qui la recouvrait et qui passait pour une garantie d’authenticité.

Et comme un sommelier présentant un grand vin, il tourna la bouteille de manière à ce qu’on voit le nom du liquide, doublement mensonger puisque cela faisait bien cent ans qu’il ne contenait plus ni feuille de coca ni noix de cola, "tromperie emblématique", avait pontifié un soir Armand dans la nacelle en profitant d’une secousse pour se rapprocher d’elle, "emblématique de cette civilisation du vrai-faux qui a commencé à refluer des Bellevilles." "N’empêche", avait répondu Nausicaa pour l’agacer, "avec des glaçons, c’est superbon… "

Elle soupira. Les règles non écrites de l’ENL l’obligeaient à accepter un nouveau verre, en contre-partie du baril de bière home made qu’elle avait apportée au café. Et pourtant, elle ne croyait pas un mot de cette histoire de bouteille du deuxième millénaire retrouvée dans les ruines d’un établissement de restauration rapide au carrefour Pyrénées-Belleville. Ses papilles ni ses pupilles ne la trompaient : à la vue et au goût ce liquide n’était pas la boisson-civilisation, mais une mauvaise imitation sans doute apportée par un petit malin qui comptait pouvoir ainsi boire pendant des semaines sans plus rien échanger au Café des Rigoles. Elle pouvait toujours demander une ardoise positive, mais ça l’obligerait à revenir rapidement, si elle ne voulait pas infliger un grave affront à l’établissement. Or, étant donné le tour que prenait la conversation avec les deux Tombés du Ciel, elle risquait d’avoir, pour un bon bout de temps, à éviter ces parages.

"Volontiers, mentit-elle en levant sa chope vers le goulot qu’inclinait Ferdinand, tentateur. Mais on peut avoir des glaçons ?"

A l’autre bout de la salle, un des douze gamins assis autour d’une grande table, un petit roux aux yeux bridés, se leva, ânonna :

"Les Echanges Non Lucratifs avaient commencé à exister à la fin du précédent millénaire, hum… à la fin du précédent millénaire quand les gens du quartier se sont rencontrés sur des marchés où on n’utilisait plus de… de nargent."

"D’argent", le corrigea un autre enfant, une fillette à couettes qui le fixait en croisant les bras, une règle à la main, l’air pénétré.

" … d’argent, mais où l’on troquait des services et des objets personnels, une leçon d’arabe d’Algérie contre un CD de techno, une mangue contre un sourire, un pantalon contre une chemise … et, hum, je sais pas, du chocolat noir contre du chocolat blanc, etc. Quand les BdP ont commencé à se développer… "

"Les BdP ? le reprit la fillette. Qu’est-ce que c’est ?"
"Les Bellevilles de Partout. Du nom de l’endroit où nous sommes, qui a été le premier à se libérer de l’argent, ce sont des quartiers et des régions du monde où…"

"Les enfants, on s’égare, intervint Tom, un adulte blond et joufflu installé un peu en retrait, les bras sur le dossier d’une chaise. On ne va pas reprendre l’histoire des Bellevilles. Que dit la maîtresse ?"

"Je dis 19 sur 20 !" cria la fillette à couettes en levant les bras en signe de victoire.

Le rouquin se rassit, la bouille rayonnante sous les applaudissements de ses camarades. Tom jeta un coup d’œil à sa montre. Il avait encore une bonne trentaine de minutes à leur consacrer, car il ne prendrait que dans une heure son tour de garde au poste-frontière de République. A partir du jeu qu’ils venaient de jouer, il entreprit d’expliquer aux enfants la transmission du savoir au siècle précédent.

Cette transmission, insista-t-il ne s’effectuait pas un peu partout, dans la rue, dans les maisons et les jardins et les cafés, comme maintenant, mais dans un endroit exprès pour ça, fermé au reste de la ville, et en plus, les adultes qui s’occupaient de ça, ce n’étaient pas des volontaires qui se relayaient pour prendre en charge quelques heures par semaine un groupe variable d’enfants, ce n’étaient pas des gens qui faisaient aussi beaucoup d’autres choses dans la vie, mais des personnes qui ne faisaient que ça toute la semaine et toute leur vie, et c’était bien dur pour elles…

Mais les enfants s’aperçurent vite qu’il avait du mal à se concentrer, et la fillette à couettes, qui avait l’esprit vif et railleur, remarqua que son regard dérivait sans cesse vers l’autre bout de la salle, où il allait buter sur le profil doux et l’incarnat pâle de la jeune femme en train de discuter avec deux Tombés du Ciel. En réalité, s’il avait remarqué la beauté de Nausicaa, l’éphémère enseignant était surtout interloqué de la voir en compagnie des Tombés du Ciel.

A la fin du XXe siècle, dans la vague de pauvres venus s’écraser contre les murailles de la forteresse Europe, parmi tous les piégés à mort dans le rêve publicitaire des grasses sociétés assistées par ordinateur, Africains noyés dans le détroit de Gibraltar ou jetés à la mer par un capitaine qui n’aime pas les passagers clandestins, femmes de l’Est tabassées par leurs maquereaux, Tamouls congelés dans un camion frigorifique au conducteur négligent, enfant tué dans le coffre arrière d’une voiture par un policier qui s’était senti menacé en la regardant passer, Kurdes ou Albanais ou Tunisiens noyés dans le détroit d’Otrante ou sur les plages de la Sicile, gens de partout étouffés sur le vol du retour forcé, il y eut des survivants surgis de l’endroit le plus inattendu : le compartiment du train d’atterrissage des avions de ligne. De cet endroit improbable commencèrent à tomber des paquets gelés qui, malgré l’absence d’oxygène et les très basses températures auxquelles ils avaient été soumis, se remettaient à bouger.

Il s’agissait de très jeunes gens qui, se détachant un jour de ces bandes de traîne-misère qui gardent les murs des grandes villes du Sud ou de l’Est, s’étaient décidés à tenter l’aventure initiatique consistant à se glisser, malgré les chiens et les rondes, sur la piste de l’aéroport le plus proche, pour aller mourir là-haut dans le ciel et revivre- peut-être- sur le tarmac d’une ville froide, dure et riche.

L’énigme de la survie d’un nombre croissant de ces passagers clandestins avait beaucoup intrigué les scientifiques mais ils en étaient encore à débattre du rôle du froid sur la baisse du besoin d’oxygène que les Tombés du Ciel avaient déjà commencé à se constituer en un mouvement messianique. Leur comportement, toujours non-violent, portait néanmoins atteinte à l’ordre public : estimant avoir déjà assez payé de leur personne, ils prétendaient goûter aux richesses modernes sans passer par la caisse. Mais la répression ne pouvait pas grand-chose contre eux : après qu’ils eurent soulevé plusieurs prisons et centres de rétention, et provoqué des évasions de masse, on avait décidé de ne plus tenter de les rapatrier de force. "Atteintes irrémédiables au cerveau", avaient diagnostiqué des voix autorisées, "expérience mystique, dans la tradition chamanique", selon d’autres voix tout aussi autorisées : en attendant que les spécialistes aient tranché sur leur cas, les Tombés du Ciel avaient prêché la fin du règne de l’argent et joué un grand rôle dans la constitution des Belleville de Partout.

Ils y jouissaient de l’estime générale, mais on ne les fréquentait pas. On était dissuadé de les approcher par l’extravagance de leurs discours associant des bribes de traditions ésotériques de tous les temps et de tous les espaces aux miettes du rêve révolutionnaire des deux siècles précédents, assaisonnées de quelques platitudes fraternelles, ainsi que par leurs humeurs imprévisibles qui les faisaient passer de délires érotiques électrisants clamés en pleine rue à des imprécations effrayantes. Mais ce qui, par-dessus tout, éloignait d’eux, c’était, dans leurs yeux, une lueur d’une froideur insoutenable, qui subsistait toujours, au milieu des plus aimables et des plus bouffonnes expressions faciales, comme s’ils ne s’étaient jamais remis d’avoir regardé la mort en face.

Voilà pourquoi Tom, l’enseignant éphémère, s’étonnait de la présence de Nausicaa à la table de deux Tombés du Ciel. Détournant son attention de la table du fond, il allait inviter les enfants à finir leur chocolat mousseux mais la fillette à couettes avait entonné à mi-voix ce refrain qui, depuis la nuit des temps, électrise les enfants :

"Il est amoureu-eux !"

Reprise à plusieurs voix, la comptine enfla bientôt tous les gosiers puérils. "Maintenant vous comprenez, disait Jéjé pendant ce temps, pourquoi nous vous demandons, contre tous nos principes, de voler ces tonnes d’or. Parfois, on a du mal à s’en souvenir, mais c’est ainsi : nos Bellevilles de Partout ont à peine dix ans, et si elles ont subsisté jusqu’à aujourd’hui, c’est principalement parce que l’Etat-Forteresse Européen est déchiré par les affrontements entre factions, les Patriotes Républicains contre l’alliance des Socialistes Nationalistes et des Citoyens Identitaires, et aussi grâce au soulèvement des 500 000 enfants des Centres Fermés qui occupent l’Armée Privatisée. Le jour où le soulèvement sera écrasé et où les milices parviendront à un accord… "

"D’accord, d’accord, coupa Nausicaa qui avait hâte que ça se termine car elle avait envie de faire pipi. D’accord, j’accepte d’aller cambrioler ce convoi d’or."

"Taisez-vous, dit Tom aux enfants et son ton était tel qu’ils se turent instantanément.

Deux types venaient de faire leur entrée, et à leurs tristes tenues, vêtements aux logos de marques du XXe siècle pour l’un, jogging pour l’autre, aux chiens qui les accompagnaient, pitt-bull pour l’un, chien-loup de l’autre, Tom avait instantanément reconnu deux membres des deux tribus qui, d’ordinaire, se battaient pour imposer l’usage exclusif de leur drogue, hasch pour les uns, pinard pour les autres : ces deux-là qui s’avançaient dans le silence soudain, qui saisissaient chacun par un bras la fillette à couettes, qui tiraient de leurs manteaux chacun un fusil à pompe et le braquaient sur le crâne de la fillette, c’étaient un Beaufbull et un Beauf-loup.

"Des armes !" s’exclama, horrifié, Jéjé en se penchant pour prendre son bâton.

"Sacrilège !" cria Jiji en faisant de même.

"Pas la peine d’essayer vos tours de magie ! lança le beauf-bull. Si vous bougez, on éclate la petite."

"Sa cervelle va gicler jusqu’au plafond !" insista le beauf-loup.

"Nous, tout ce qu’on veut, c’est que la meuf, là, elle nous suive", lança son acolyte en montrant Nausicaa du menton.

"Oui, Mademoiselle, on voudrait bien s’expliquer avec vous sur votre dernière intervention dans notre embrouille de la place des Fêtes. Le goudron et les plumes pour nos hommes, c’était franchement… "

Il ne continua pas. De sa bouche béante, plus aucun son ne sortait. Et il n’était pas le seul ébahi. Dans la salle du café, toutes les mâchoires pendaient.

Nausicaa avait disparu.

Elle ne s’était pas subrepticement glissée par une porte à l’arrière, elle n’avait pas, d’un bond prodigieux, atteint la rue à travers la vitrine, elle ne s’était pas glissée sous les tables, non : elle était assise là, blême, frémissante, tournée vers les deux tueurs, et puis elle n’était plus là.

Nausicaa avait disparu.

Où est passée Nausicaa ? Réussira-t-elle à arracher la fillette à couettes aux deux Beaufs ? Va-t-elle vraiment dérober des tonnes d’or ? Les Bellevilles de Partout survivront-elles encore longtemps ? Tom est-il amoureux ?

Tout cela, et bien d’autres choses étonnantes et merveilleuses, vous le découvrirez en lisant, ici ou ailleurs, le prochain épisode de : Nausicaa chez les Tombés du Ciel.


Serge QUADRUPPANI

Bibliographie :
Serge Quadruppani traducteur de l’anglais et de l’italien (Brian Aldiss, Valerio Evangelisti, Andrea Camilleri…), auteur d’essais, d’enquêtes, de romans.

Derniers titres parus :
La forcenée, Métailié (rééd. qui a pour décor les 19e et 20e arr.)
Je pense donc je nuis, Fleuve noir
Le sourire contenu, Fleuve noir
Je te dirai tout, Edition Blanche.



Article mis en ligne en mars 2015.

Quartiers Libres, le canard de Belleville et du 19ème (1978-2006) numérisé sur le site internet La Ville des Gens depuis 2009.

Consultez les archives et les nouveaux articles jamais parus dans la version papier de Quartiers Libres numérique

Toute utilisation en dehors du cadre privé ou scolaire doit faire l’objet d’une demande auprès de l’association Quartiers Libres et/ou de la Ville des Gens

Quartiers Libres - Contact et renseignements :

Michel Fabreguet et Richard Denis :quartierslibr1@gmail.com

La Ville des Gens - Salvatore Ursini

Rédacteur – Chargé des relations avec les publics

Téléphone 01 77 35 80 88 / Fax 01 40 36 81 57

Nous contacter

Consultez nos archives sur :
Quartiers Libres Numérique sur la Ville des Gens