The Great Disaster

Soliloque à l’usage des phares, capitaineries, gares maritimes et autres ventres de la baleine : une écriture désespérée empreinte d’un humour décapant.

Travailleur clandestin sur le Titanic, Giovanni Pastore n’a pas été compté parmi les victimes du naufrage. Il ne figure ni sur la liste des passagers, ni sur la liste de l’équipage. Il n’existe pas. Embauché "au noir" comme plongeur, il lave depuis un siècle, chaque jour et dans l’indifférence de tous, les 3177 petites cuillères du prestigieux restaurant "à la carte" de la ville flottante.

JPEG - 200.3 ko Ni mort ni vivant, condamné à raconter toujours la même histoire, il traverse le temps sous la fragile identité de celui qui, sur la route de l’exode, n’emporte avec lui que la chaleur de ses souvenirs, et n’a, pour subsister, d’autre force que le fol espoir de prendre le large.

Odyssée de l’exil, The Great Disaster lance, dans une langue poétique pétrie d’humour, un message de résistance. Bouteille à la mer jetée dans l’océan de l’oubli, le texte de Kermann fait oeuvre de mémoire.

"Patrick Kermann a écrit ce texte en 1992 (en français), soit cinq ans avant la sortie du film de James Cameron. La pièce est éditée chez Lansman."

JPEG - 59.6 ko

Un texte de Patrick Kermann (en français)

Mise en scène : Anne Mazarguil

Distribution : Nicolas Leroy

Lumière : Saïd Hidjeb

Costumes : Alice Bellefroid

Régie : Saïd Taftaf

Illustration affiche : Fred Laverne

Photos : Macha Orlova

Site : http://www.lesperluette-en-scene.com/en-scene/spectacles/118-the-great-disaster