C’est une histoire au goût bizarre…
Tout l’monde ou presque, un jour y a goûté.
Tout l’monde sait qu’au fond du café
Comme à l’isoloir…
C’est plein du cafard des fumeurs de moire !
Tout l’monde ou presque, un jour y a goûté.
Tout l’monde sait qu’au fond du café
Comme à l’isoloir…
C’est plein du cafard des fumeurs de moire !
C’est une histoire qui désespère et rend austère
Il y a des jours où… tout m’est amer !
Mais sur les murs de mon tunnel résonne
Narquoise et solidaire… une étrange ritournelle
Qui me dit… complice comme qui chuchote à l’oreille
…C’est pas la mer à boire,
Rappelle-toi la chanson de Léonard !
Il y a des jours où… tout m’est amer !
Mais sur les murs de mon tunnel résonne
Narquoise et solidaire… une étrange ritournelle
Qui me dit… complice comme qui chuchote à l’oreille
…C’est pas la mer à boire,
Rappelle-toi la chanson de Léonard !
Ces soirs de nulle part venus
On raconte qu’avec la racaille souvent on me voit
au comptoir d’un bar crade… et mal tenu !
Pourquoi donc le nier si chacun le sait ?
Quand je broie du noir…
Dans un verre il m’arrive de piquer le nez
Mais il faut aussi que vous sachiez
Qui ainsi… bel et bien j’ai pourtant rencontré
…… parmi la racaille !
On raconte qu’avec la racaille souvent on me voit
au comptoir d’un bar crade… et mal tenu !
Pourquoi donc le nier si chacun le sait ?
Quand je broie du noir…
Dans un verre il m’arrive de piquer le nez
Mais il faut aussi que vous sachiez
Qui ainsi… bel et bien j’ai pourtant rencontré
…… parmi la racaille !
Quand je broie du noir
Dans un verre je vois les filles de Chemin vert
Qui rient à perdre haleine tout près du calvaire
Quand la douleur pourtant m’opère à cœur ouvert
Qui rient… mais qui rient, qui rient de si bon cœur !
Dans un verre je vois les filles de Chemin vert
Qui rient à perdre haleine tout près du calvaire
Quand la douleur pourtant m’opère à cœur ouvert
Qui rient… mais qui rient, qui rient de si bon cœur !
En chœur…
Elles me disent que le malheur est un leurre
Qu’il ne leur fait plus peur et ne peut plus… être des leurs !
Bonheur, malheur… pour elles, tout ça c’est plus l’heure !
Dans leurs cœurs maintenant y a des couleurs….
Presque des fleurs !
Elles me disent que le malheur est un leurre
Qu’il ne leur fait plus peur et ne peut plus… être des leurs !
Bonheur, malheur… pour elles, tout ça c’est plus l’heure !
Dans leurs cœurs maintenant y a des couleurs….
Presque des fleurs !
Elles m’invitent à ranger mes rancœurs
Arrête tes pleurs, prends d’la liqueur
Triste imposteur, qu’as-tu donc fait… du merle moqueur ?
Arrête tes pleurs, prends d’la liqueur
Triste imposteur, qu’as-tu donc fait… du merle moqueur ?
……………………………
Toi qui n’a pas dépouillé l’antiquaire
Qui n’a tué… ni père, ni mère
Et encore moins trahi ton frère !
Pourquoi rouler dans la poussière ?
Qui n’a tué… ni père, ni mère
Et encore moins trahi ton frère !
Pourquoi rouler dans la poussière ?
Si tu broies du noir…
Dans un verre noie tes petites misères !
Pour pas les laisser faire, pour de bon les faire taire
Il faut… les mettre à terre ! les mettre à terre !
Dans un verre noie tes petites misères !
Pour pas les laisser faire, pour de bon les faire taire
Il faut… les mettre à terre ! les mettre à terre !
La misère, faut jamais s’en satisfaire
Contre elle sans cesse… peste et vocifère
Mieux, bien mieux encore… ouvre les yeux !
Plus grands, encore plus grands, encore… !
Et dans le miroir derrière le comptoir, regarde ta veste
N’est-elle pas un peu… un peu à l’envers ?
Contre elle sans cesse… peste et vocifère
Mieux, bien mieux encore… ouvre les yeux !
Plus grands, encore plus grands, encore… !
Et dans le miroir derrière le comptoir, regarde ta veste
N’est-elle pas un peu… un peu à l’envers ?
Si par trop tu galères
Rejoins-nous à Chemin vert
T’apprendras comme on se libère
Sans colère des chaînes de l’enfer !
Viens chez nous… à la lumière
On y boit tranquille la meilleure bière
Tu verras… comme ça désaltère !
Rejoins-nous à Chemin vert
T’apprendras comme on se libère
Sans colère des chaînes de l’enfer !
Viens chez nous… à la lumière
On y boit tranquille la meilleure bière
Tu verras… comme ça désaltère !
Quand je broies du noir
Dans un verre… je vois les filles de Chemin vert
Elles me disent… c’est pas l’amer à boire !
Si tu broies du noir vieux couard…
Dans un verre baccarat sers-toi du rouge…. à ras
Tu verras… le monde bouge !
De la fenêtre approche-toi
Et trinque aux mioches de Château rouge
Où les enfants sont…
Oui… pour de bon, survivants de Peaux-Rouges !
Dans un verre… je vois les filles de Chemin vert
Elles me disent… c’est pas l’amer à boire !
Si tu broies du noir vieux couard…
Dans un verre baccarat sers-toi du rouge…. à ras
Tu verras… le monde bouge !
De la fenêtre approche-toi
Et trinque aux mioches de Château rouge
Où les enfants sont…
Oui… pour de bon, survivants de Peaux-Rouges !
Toi qu’hier encore, je ne connaissais pas…
Si par hasard un soir
A ton tour Léonore… tu broies du noir
Appelle-moi… même tard
Sur tes lèvres je boirai… et le rouge et le noir !
Si par hasard un soir
A ton tour Léonore… tu broies du noir
Appelle-moi… même tard
Sur tes lèvres je boirai… et le rouge et le noir !
Au buffet d’une astrale gare
Près d’un samovar sinistrement terne et froid
Quoiqu’il arrive, foin des déboires…
Nous sifflerons pour réchauffer l’espoir
Trois doigts de marc, et le départ d’un nouvel art
Ignorant les dollars, avec le temps… pour étendard !
Près d’un samovar sinistrement terne et froid
Quoiqu’il arrive, foin des déboires…
Nous sifflerons pour réchauffer l’espoir
Trois doigts de marc, et le départ d’un nouvel art
Ignorant les dollars, avec le temps… pour étendard !
Quand je broie du noir
Je me rappelle ce vieux polar tombé du placard
Signé… Le Renard
… et la chanson de Léonard !
Je me rappelle ce vieux polar tombé du placard
Signé… Le Renard
… et la chanson de Léonard !
Au bord d’un douar
D’un banc de jard
Sourdra la fleur d’eau… rare !
D’un banc de jard
Sourdra la fleur d’eau… rare !
Appelle-moi… même tard !
Gram Manège (08/2007).
Article mis en ligne en 2010 par Salvatore Ursini. Actualisé en octobre 2013.
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