Homme politique, journaliste, avocat, résistant et président de la Ligue des Droits de l’Homme de 1975 à 1984, Henri Noguères est né le 13 novembre 1916 à Bages dans les Pyrénées Orientales. Il est mort le 15 novembre 1990.
La rue Henri Noguères fut inaugurée le 6 juin 2003, cette rue est située entre le 45 avenue Jean Jaurès et le quai de la Loire.
Mobilisé pendant la Seconde Guerre mondiale, il est fait prisonnier et détenu pendant un an en Allemagne puis rapatrié pour raison sanitaire.
Henri Noguères s’engage dans la Résistance avec le Comité d’Action Socialiste de la zone nord le (CAS). En juillet 1941, Raymond Aubrac et D’astier de la Vigerie lancent le journal clandestin « Libération » qui donnera naissance au mouvement de Résistance « Libération-Sud ». Henri Noguères s’engage à l’antenne parisienne de ce mouvement.
Henri Noguères devient le chef du réseau « Franc-Tireur » pour la région de Montpellier, il entre par la suite au Comité Régional des « Mouvements Unis de Résistance » pour le Languedoc. C’est en janvier 1943, que différentes organisations de Résistance de la zone-sud (Combat, Franc-Tireur et Libération-Sud) décident de se fusionner au sein de cette nouvelle organisation dont le comité directeur est présidé par Jean Moulin.
Arrêté pendant l’été 1944, Henri Noguères parvient à s’évader et retourne en Languedoc, où il participe aux combats qui libèrent la région, puis devient délégué régional du ministère de l’information à la libération.
Avocat et historien, Henri Noguères a dirigé une importante histoire de la Résistance aux éditions Robert Laffont. Il a aussi été l’avocat des parties civiles lors du procès en 1987 de Klaus Barbie.
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