La ville des gens : 8/juin
Arts de la rue

Festival des Éphémères #2

Danse, poésie, musique, improvisations, art actions, performances, installations : des artistes innovants s’interrogent sur une ville « en train de se faire ». Trois jours durant le Jardin d’Eole accueillera la seconde édition du « Festival des Éphémères ».
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Performances et installations

Le Dragon des villes

Ray Mundo installation / Atelier Landart

En partenariat avec l’Antenne Jeunes Flandre, une construction en direct réalisée avec de jeunes réfugiés de l’association « France Terre d’Asile ».
Une structure en bambous, comme une colonne vertébrale, le squelette d’un animal mythique, ou la charpente abandonnée d’un bâtiment vide. Un passage,
un tunnel aux jeux de lumière et d’ombre. En pénétrant à l’intérieur, l’architecture se dévoile, l’espace se dessine. L’idée d’un habitat vivant, aérien, sans mur, sans frontière. Une construction de la transparence, un horizon qui se découvre entre les croisées.

Tous les jours de 16h30 à 20h00


« My falling stone smile »

Liping Ting Artaction

Une marche lente, une pierre sur la tête, une plume à la bouche. Le motif d’une humanité nomade, d’un geste ancestral par lequel l’être humain porte une partie de sa maison ou de sa subsistance.

Un écho au paysage toujours en mutation/reconstruction de nos villes, aux migrations des populations… Auprès du passant, la plume contacte une partie du corps , un espace indispensable de notre demeure intérieure, archaïque, lié à notre survie, à notre identité. Un refuge, un temps de repos, de liberté et de paix.

Vendredi à 17h30 et 18h30
Samedi et dimanche à 17h00 et 18h00


« Ballade de quelque part pour aller nulle part »

Jean Christophe Petit - Art Action

Une ballade-conférence poétique où le public est invité à se déplacer avec le performer, qui intervient sur des éléments publics du parc et de la ville (trafi c,mobilier, urbain). Le confort annule tout investissement physique sur le voyage. L’usager des moyens de transport, presque immobile, isolé et plongé dans le monde virtuel de ses pensées, perd conscience de l’acte même de son déplacement. Il s’agit donc de fi ger des fragments urbains dans une rencontre des corps, révélant à la fois leur part de réalité et d’imaginaire.

Vendredi et samedi 17h30 et 18h30
Dimanche 17h00 et 18h00


« D - Struction - RE »

Installation - Musique improvisée

Un dispositif sonore destiné à créer une chambre d’écho. Une étrange
construction, les lignes des instruments discourent sur son avancement. Le texte récité parle de la transformation de la ville. Des flux arrivées et départs figurent les nouveaux habitants. La construction avance,la pièce s’accélère, se rompt, reprend un rythme régulier, puis se transforme. Flux des battements de la vie de la journée, de l’année… Les instruments y prennent la main, envahissant l’espace du jardin porté à une nouvelle ampleur.

Mariétan : contrebasse
Isabelle Camarrieu : chant et texte

Vendredi à 17h00 et 18h00
Samedi et dimanche à 17h30 et 18h30


« La mise en œuvre d’un revêtement d’imperméabilité adapté »

Gilles Broussaud : improvisation, textes et installation

Mêlant le vocabulaire du chantier à des notes de travail, des directives de jeu
et de mise en scène de Valère Novarina, Gilles Broussaud façonne le texte
par associations, dérivations, métaphores, pour faire clairement référence à des objets, des matériaux. Les textes lus, répétés, chantés, se concrétisent peu à peu dans l’espace avec la construction en direct d’une œuvre plastique, suivant une procédure inscrite dans les textes. Un processus proche de celui
du rêve, qui part de matériaux impossibles à affronter.

Vendredi et dimanche à 17h30 et 18h30
Samedi à 17h00 et 18h00


« Les percées clandestines »

Improvisation pour corps et marteau-piqueur

Le territoire parisien comme « chantier » permanent s’est dessiné par poussées, par bourgeonnements où le « neuf » fleurit puis efface « l’ancien »….
Le mot « chantier » en désignant étymologiquement le « baudet », nous renvoie à l’ordre d’avancer cohabitant avec le désir têtu de reculer… Camille
Escudero et Anthony Carcone vont sonder cette trame ambivalente, ce flux imperceptible et discret, qui est le pouls même de la ville…

Camille Escudero : danse
Anthony Carcone : musique

Vendredi et dimanche à 17h00 et 18h00
Samedi à 17h30 et 18h30


« En chantier 2 faire votre connaissance »

Catherine Karako - Improvisation danse

La performance a déjà commencé bien avant lorsqu’un corps solitaire se projette dans les chantiers en les photographiant. Des photos où le regard se confond dans un dedans, dehors. Dans l’intimité des lieux et de leur dénuement. Lieux délabrés, un décor entre passé et futur. Puis, vient la danse, chargée de ces images qui seront distribuées au cours de la performance,
comme un geste de dépouillement dans ces temps de transformation. Une percée où chaque déséquilibre devient l’élan vers un renouveau.

Vendredi, samedi et dimanche à 17h30 et 18h30


« Interdit au public ! »

Performance - Installation

Un musicien, une danseuse et un chef de chantier installent les éléments d’un décor éphémère. Ex-nihilo, ils construisent sous les yeux du public, avec le public un espace qui lui est d’ordinaire interdit. Est-ce le chantier d’une ville ? Celui d’un labyrinthe ? Comme un labyrinthe, on s’y perd ; comme une ville tout s’y transforme. Pour construire cet espace tout est convoqué : le corps, le son, le jeu. Chaque spectateur pourra y vivre son parcours à la fois singulier et collectif.

Marc Gautier : percussions
Annie Pauleau-Gauthier : Texte et mise en scène
Yumi Fujitani : danse

Vendredi et dimanche à 17h00 et 18h00
Samedi à 17h30 et 18h30


« Attention chantier ! »

Musique improvisée - Romain Mercier : saxophone
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Un chantier, une évolution, parmi d’autres. Construire une réalité, mon esprit et
l’espace extérieur. Une réalité incontrôlable et surprenante, celle qu’on provoque pour vouloir la guider, celle qu’on veut partager, dans un milieu où
presque rien n’est attendu, où les contraintes sont imprévisibles. Un saxophone
et des accessoires pour élaborer une musique faite de sons déjà apprivoisés
et bruits inhabituels pensés dans des contextes dynamiques et/ou statiques.
Chercher une juste musique, dans un univers sonore « inachevable » qu’est
la ville.

Vendredi 17h30 et 18h30
Dimanche 17h00 et 18h00


Rhapsodie pour chantier

Métamorphose bruitiste d’une ville en mouvement

Roberto Robao - Improvisation électro-acoustique

Le chantier : une perturbation dans le champ habituel de la vie quotidienne et un « bruit de fond », caractéristique, Qu’est-ce qu’un bruit, comment l’apprivoiser quand on ne peut le nier ? Comment accepter le bruit, comment
le convertir ? A partir de ressources enregistrées en amont, une improvisation déambulatoire équipée de matériel électronique, d’instruments à vents et de
percussions,une domestication du son qui nous porte à accepter la différence, à comprendre les intrusions dans nos modes de vies et de pensée, tout ce qui serait de nature autre et à priori étrangère.

Vendredi et samedi à 17h00 et 18h00
Dimanche à 17h30 et 18h30


« L’inauguration »

Poésie (Brautigan, Rousselot, Jean-Louis Roux, Dominique Braux…,)
Musique improvisée

« Et voilà qu’on, pose la première pierre d’un monument d’incohérence, qu’on essaie de tracer des ruines parmi nos éphémères ivresses. Et voilà qu’on pousse
nos gravats de calibre en calibre et qu’on abandonne nos signes aux recouvreurs de murs… par les murs. Tandis que sonnent et trébuchent, sonnent et trébuchent les nouveaux olympiens…. »

Samedi à 17h00 et 18h00
Dimanche à 17h30 et 18h30


« Démesurément moyens »

Poésie - Musique improvisée

« Je vous construirai une ville avec des loques, moi.
Je vous construirai sans plan et sans ciment un édifice que vous ne détruirez pas
Et qu’une espèce d’évidence écumante soutiendra et gonflera,
Qui viendra vous braire au nez, et au nez gelé (…)

Avec de la fumée, avec de la dilution de brouillard et du son de peaux de tambours
Je vous assoirai des forteresses écrasantes et superbes,

(…)

Contre lesquels votre ordre multimilllénaire et votre géométrie
Tomberont en fadaises et galimatias et poussières de sable sans raisons. »

Cécile Duval : texte
Guylaine Cosseron : voix
Bernard Martin : trompette

Vendredi et dimanche à 17h00 et 18h00
Samedi à 17h30 et 18h30


« Par dessus les moulins »

Marguerite Papazoglou - Improvisation danse, voix et texte

Une clocharde conférencière jeune téméraire vieille aigrie idéaliste fl egmatique enflammée sacrifiée indigne vit là, partout, déménage avec des cartons vides dans des logements scandaleusement vides, explore et expose l’intérieur de son crâne, de ses articulations, de ses sons. En équilibre entre un dedans où elle fouille, cherche, sa dignité, son histoire, celle qu’elle (n’)a (pas) vécue,
et celle qu’elle essaie de raconter, et le dehors où elle cherche à attraper des lambeaux de regards auxquels s’attacher et des bribes de sons pour s’habiller.

Samedi à 17h00 et 18h00
Dimanche à 17h30 et 18h30


« Le Boamp »

Patrice Cazelles - Lecture et corps sonore

Le BOAMP est le Bulletin Officiel des Annonces des Marchés Publics de la Ville de Paris. Un répertoire détaillé des divers éléments nécessaires à l’aboutissement d’un chantier. Délais, matériaux, normes, attestations, labels, visas, poids et mesures … Un ouvrage technique envisagé sous l’angle poétique. Une sorte de rumeur, une ambiance de mots et de sons qui évoluent au rythme de la déambulation du poète/performer/improvisateur. La mise en œuvre d’un chantier symbolique acoustique et littéraire.

Vendredi et dimanche à 17h30 et 18h30
Samedi à 17h00 et 18h00



« Workshop de quartier »

Présentation des travaux dirigés par Catherine Karako en amont du festival

Catherine Karako a proposé aux personnes âgées du
Club Charles Lauth (cité Charles Hermite) d’explorer
la mémoire de leur quartier réveillée par leurs témoignages,
l’écriture poétique, la danse, les chansons…

Tous les jours de 16h30 à 17h00


« Impro collective »

Les artistes se mélangent chaque soir pour surprendre et se laisser surprendre. Danse, texte, musique en laboratoire. Un moment de découverte, de rencontre
et de convivialité.

Tous les jours de 19h00 à 20h00



« Festival des Éphémères #2 de 16h30 à 20h00 »

Du 24 au 26 juin 2011

Entrée libre

Renseignement : 01 73 70 34 45 • 06 60 67 64 92

henokia@sfr.fr

Site : Henokia

Agenda

Jardin d’Eole

45 rue d’Aubervilliers - 75018 Paris -
M°Riquet ou Stalingrad