Dans un salon sans âge où flotterait le parfum de quelque fantôme, une hôtesse facétieuse invite au dépeçage méthodique de ses repères intimes. Des nôtres ? … Entre tragédie de supérette et strip-tease macabre, Thomas Gunzig réinvente l’humour grinçant… peut-être bien le chaînon manquant entre Laurence Pernoud et Euripide !
« La vie, ce ne serait que de la mort en désordre…La vie, ce ne serait que de la mort, mais en moins bien.La vie, ce ne serait que de la mort, mais avec des crasses dedans. »
© Niklaus
Dans un parti-pris très intimiste, sur un plateau éclairé par les lumières spectrales des ampoules, la mise en scène d’une très grande sobriété invite les spectateurs dans l’espace même du jeu, comme autant de témoins et convives faisant cercle autour du personnage à qui Isabelle Mestre insuffle une présence toute de fragilité et de précision. Un poisson rouge et trois fauteuils dessinent les bornes de cet univers syncopé où texte et corps se faufilent entre les ellipses du temps et se répondent dans une chorégraphie crépusculaire.
De Thomas GunzigAu Diable Vauvert, 2009 (in Assortiment pour une vie meilleure)Mise en scène : Gilles LosseroyAvec : Isabelle MestreLumières : Thierry MathieuCostumes : Françoise KleinDiffusion : Culturae Vox / Annick Savignet
LES ORIGINES DE LA VIE
Dimanche 9 février 2014 à 20h30
- Plein tarif : 12€ - Demi-tarif : 6€
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