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Les Hommes et les choses…

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De la Commune de Paris à La Villette et à Belleville (III)


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La Villette, mai 1871.

Nous consacrons cet article à la biographie de certains des acteurs de la Commune de Paris qui vivaient ou ont agi dans nos quartiers ; leur choix est évidemment arbitraire et cette liste n’a pas prétention à être exhaustive.

Après donc le numéro 36 consacré à la Commune Victorieuse et le numéro 37 à la Semaine Sanglante, nous terminons cette série historique par la vie d’un certain nombre d’acteurs de La Commune à La Villette et à Belleville.

N.B : les biographies qui suivent ont été rédigées à partir du Dictionnaire Biographique du Mouvement Ouvrier paru sous la direction de J. Maintron aux Éditions Ouvrières.


Les acteurs de La Commune

JPEG - 32.1 koBergeret Jules, Henri, Marius : né à Gap, dans les Hautes-Alpes, le 14 juin 1830 et, engagé à l’âge de 20 ans, il avait été militaire de 1850 à 1864. Il fut ensuite placier en librairie et correcteur d’imprimerie.

Au cours du premier siège de Paris, Bergeret était capitaine dans la Garde Nationale et, en mars 1871, il appartint à la Commission Exécutive provisoire. Il représentait au Comité central de la Garde, le XXème arrondissement. Le 17 mars, il était nommé chef de la XVIIème légion et, le lendemain, il participait à la prise des canons de Montmartre.

À l’élection du 26 mars, il obtint un siège dans le XXème arrondissement et fut élu membre de la Commission exécutive de la Commune. Le 4 avril, il était nommé commandant de la place de Paris et, à ce titre, il participa à l’échec de la sortie de Versailles et il fut destitué puis arrêté. Libéré, il vota le 1er Mai, pour le Comité de Salut Public. Il réussit à s’évader et fut condamné à mort par contumace. De Londres, où il était réfugié, il partit à Jersey puis à New York où il mourut en 1905.


JPEG - 52.4 koChabert Charles, Edme : né à Paris le 13 décembre 1818, il exerçait la profession de graveur sur métaux. Son activité politique commença avec sa participation à la Révolution de Février 1848 et aux émeutes ouvrières de juin 1848 qui le fit être condamné à dix-huit mois de prison. Résistant au coup d’état de Louis-Napoléon Bonaparte, il fut déporté par la justice impériale ; après l’amnistie, il participa aux réunions publiques de 1868-69 et figura au Comité Central républicain des vingt arrondissements.

Durant la Commune, il appartint à la Commission Fédérale des Artistes et participa aux affrontements comme soldat dans la Xème légion. Après cinq mois de détention sur un ponton, il obtint un non-lieu.

Après la Commune, Chabert participa aux débats et aux activités de reconstruction du mouvement ouvrier et, en 1881, le quartier Combat, du XIXème arrondissement manqua l’élire comme conseiller municipal ; il fut élu au premier tour dans ce même quartier en 1884 et réélu sans discontinuité jusqu’à sa mort en 1890. Durant ses différents mandats, il déposa des projets de percements de rues et de construction de logements à bon marché aux Buttes-Chaumont.


JPEG - 39.4 koCournet Frédéric, Étienne : né le 25 décembre 1839, il était journaliste au quartier Latin depuis 1863. Ensuite, il fut voyageur de commerce, directeur de casino et commissaire de bord sur un Transatlantique jusqu’en 1868.

Condamné en 1869 à 15 jours de prison pour sa participation à des réunions publiques, il organisa, après sa libération les Obsèques de Victor Noir et collabora au Réveil du Peuple de Délescluze.

Durant le siège, il commandait un bataillon de Montmartre. En février 1871, il fut élu député de la Seine et démissionna de son mandat après avoir été élu le 26 mars comme membre de la Commune par le XIXème arrondissement il appartint à la Commission de Sureté Générale puis de la Guerre. Il tenta avec Varlin d’empêcher le massacre de la rue Haxo.

Condamné à mort par contumace, il se réfugia à Londres et appartint au conseil général de l’Internationale où il soutenait les thèses blanquistes. Après l’amnistie, il rentra à Paris en 1880 et collabora à divers journaux : l’Intransigeant de Rochefort, Ni Dieu ni Maître de Blanqui, le Citoyen et le Réveil de Lyon. Il mourut en 1885 et ses obsèques furent l’objet d’un rassemblement politique important et d’affrontements avec la police.


Delescluze Charles : né le 2 octobre 1809 à Dreux, après des études de droit à Paris, il exerça la profession de clerc d’avoué puis de journaliste. En 1830, il fut blessé lors de manifestations républicaines et participa à plusieurs complots visant à renverser la monarchie de juillet.

JPEG - 51.5 koRéfugié en Belgique puis dans le Nord, il se consacra au journalisme militant. En 1848, après la révolution, il fut nommé Commissaire du Gouvernement provisoire pour le Nord. Rentré ensuite à Paris, il créa une organisation, la Solidarité Républicaine et fut à nouveau contraint à l’exil à partir de 1850.

Rentré clandestinement en 1853 il est arrêté par la police et incarcéré à Mazas puis à Sainte-Pélagie avant d’être exilé à Cayenne jusqu’en 1859. Il revient à Paris et fonde Le Réveil. En 1870, il est condamné à 18 mois de prison pour s’être opposé à la guerre.

Le 5 novembre 1870, le XIXème arrondissement l’élit comme maire avec Miot et Oudet comme adjoints. Aux législatives de 1871, les parisiens le choisirent en 8ème position. De même, il fut élu à la Commune par le XIXème et le XIème arrondissement et il choisit de représenter le XIème. Il siégea à la Commission des Relations Extérieures et de la Guerre. Lors de la Semaine Sanglante, il choisit de mourir en s’avançant vers les troupes versaillaises place du Château d’eau le 25 mai 1871.


JPEG - 35.1 koEudes née Louvet Victorine : elle avait connu Eudes quand il était étudiant et l’avait épousé malgré l’opposition de sa famille. C’était une ancienne élève de Louise Michel et était institutrice. Lors du procès de La Villette, elle se signala par son courage et par la suite, elle suivit et soutint toujours son mari dans son activité militante. Elle était surnommée la " générale Eudes " et eut quatre enfants dont Rochefort fut le tuteur à la mort de leur père. Victorine Eudes est morte le 2 juin 1881.


JPEG - 109 koEudes Émile, François, Désiré : né le 12 septembre 1843 à Ronsey dans la Manche, il commença des études de pharmacie qu’il interrompit rapidement pour se consacrer à l’action politique dans les rangs blanquistes. En 1865-67, il fut gérant de la Libre Pensée puis de la Pensée Nouvelle et appartenait à la franc-maçonnerie. Il était responsable sous les surnoms de Gaïf er et Sed des formations de combat blanquistes de la rive gauche.

En août 1870, il est arrêté après l’échec de l’attaque de la caserne de pompiers de la Villette et est condamné à mort. Libéré après la chute de l’Empire, il sera chef du 138ème bataillon de la Garde Nationale et en sera destitué après l’insurrection du 31 octobre. Le 18 mars 1871, avec Ranvier, ils s’emparent de l’Hôtel de Ville et le 24 mars, il était nommé délégué à la guerre. Le 26 mars, il était élu par le XIème arrondissement à la Commune et joua un rôle important sur le plan militaire au cours des combats.

Condamné à mort, il se réfugie à Londres où il appartint au groupe blanquiste et à la Franc-maçonnerie. De retour en France, il mourut le 5 aout 1888, salle Favié, à Belleville, au cours d’un meeting qu’il présidait ; ses obsèques s’accompagnèrent de violents affrontements avec les forces de l’ordre.


JPEG - 62.1 koFlourens Gustave, Paul : né à Paris le 4 août 1838, il était le fils de Jean-Pierre Flourens, professeur au Muséum et au Collège de France.

Brillant lycéen puis étudiant, il remplaça son père à 25 ans mais fut rapidement contraint d’interrompre ses cours jugés trop anti- bonapartistes. Il s’exila à Londres puis en Belgique et participa en 1866 à l’insurrection crétoise.

En 1869, il revint à Paris et vivait au 397 rue de Puebla dans le XIXème où il participait aux réunions publiques de Belleville ce qui lui valut trois mois de prison. Durant le siège, les cinq bataillons de Belleville l’élurent pour chef et le 31 octobre, il occupa l’ Hôtel de Ville pendant quelques heures. Arrêté pour ces faits,et emprisonné à Mazas, il en fut libéré par un coup de main et dut se cacher ce qui l’ empêcha de participer au 18 mars.

Le 26 mars il fut élu par le XIXème et le XXème arrondissement et choisit ce dernier. Il siégea à la Commission Militaire et fut nommé chef de la XXème Légion. Le 3 avril, lors de la tentative de sortie, il fut fait prisonnier parles troupes de Versailles et sommairement exécuté. Son souvenir, tant à travers les " Vengeurs de Flourens" que les pèlerinages sur sa tombe au Père-Lachaise resta longtemps très vivace.


JPEG - 57.5 koGrelier Victor, Élie : né le 10 juillet 1831, en Seine et Marne, il était arrivé a paris à l’âge de huit ans et avait exercé divers métiers. En 1861, après son service militaire, il était garçon de lavoir dans le XXème arrondissement et en 1866, il était officier de la Garde Nationale. Il joua un petit rôle dans l’affaire de la Villette et après le 18 mars, il fut choisi comme délégué à l’Intérieur.

Par la suite, il seconda Viard aux Inventaires et aux subsistances. Condamné aux travaux forcés à perpétuité, il devint marchand de vins d’abord à l’ile des Pins puis à Nouméa et, à partir de 1880 à la Villette.


Guérin Jean, Frédéric, Anatole : né le 7 février 1837, à Rochefort, il vivait à Paris ou il travaillait comme comptable. Capitaine de la Garde pendant le premier siège, il s’installa avec Eudes prés de la mairie du XXème après le 18 mars.

Bien qu ’il ait été condamné en 1870 pour outrage à la pudeur, la Commune le nomma directeur de l’orphelinat de Ménilmontant et les enfants dont il eut à s’occuper dirent qu’il le fit avec " beaucoup de douceur " et qu’ils " avaient reçu tous les soins nécessaires ". Condamné à la déportation, il rentra le 17 septembre 1880.


Lagarde Jean-Pierre : né le 22 avril 1808 à Pézenas dans l’ Hérault, il exerça les professions de sténographe, de journaliste et de sculpteur. Il habitait 11 rue Riquet et participa à la révolution de Juillet 1830 puis, il fut arrêté pour complot en 1839. En 1848, il fut élu maire de Pézenas et fonda un journal révolutionnaire Le Tarribari de Pézenas.

En 1870, à Paris, il est membre du Comité Central de la Garde Nationale et commandant d’un bataillon. Après le 22 avril, il fut réélu par les chefs de bataillon du XIXème arrondissement. Arrêté rue Haxo le 28 mai, il est condamné le 10 novembre 1871 à la déportation et il rentra en France en 1879.

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La Semaine Sanglante dans le XIXème arrondissement (27-28 mai 1871).


Laloge François : natif de la Côte d’Or en novembre 1824, il vint en 1843 travailler à Paris comme ouvrier boulanger et gérait en1851 l’Association des Ouvriers Boulangers de la Villette ce qui lui valut une arrestation. Après le 4 septembre 1870, il fut charger de réorganiser la municipalité du XIème Arr.

Ranvier le nomma après le 18 mars membre de la commission municipale du XXème arr. où il dirigea le bureau de l’instruction publique. Il procéda à la laïcisation des écoles et des congrégations du XXème. Condamné à dix ans de travaux forcés et détenu à l’île Nou, il meurt en 1878, et obtient, à titre posthume, en 1879… une remise de peine.


Maijournal Louis Charles : né à Paris le 21 décembre 1841, il travaillait comme relieur. En 1871, il habitait 5 Rue du Pressoir dans le XXème arrondissement.

Lors du siège de Paris, il appartenait à la Garde Nationale et il fut même délégué au Comité Central. Le 18 mars, Bergeret le désignait comme officier d’État Major ; et le 22 mars, à la place Vendôme, il fut blessé et hospitalisé à Ivry. Arrêté à l’hôpital, il fut condamné à la déportation et revint en 1879.


JPEG - 50.5 koMillière Jean-Baptiste, Édouard : né le 13 décembre 1817 en Côte-d’Or, il apprit le droit à Dijon où il devint avocat. En 1848, il était secrétaire du club de la Révolution dont Barbès était président. En décembre 1849, il fonda le Prolétaire, journal du paysan et de l’ouvrier où il prêchait un socialisme violemment anti-clérical. Après le coup d’état de 1851, il dut s’exiler.

En décembre 1869, Millière était directeur gérant du quotidien "La Marseillaise" fondé par Rochefort et il y fut arrêté le 8 février 1870 après l’assassinat de Victor Noir.

Le 5 novembre 1870, le XXème arrondissement le désigna comme conseiller municipal et le 8 février 1871 il fut élu député de la Seine. Bien qu’il n’ait occupé aucune fonction officielle ni qu’il n’ait eu aucun commandement militaire après le 18 mars, le 26 mai il fut arrêté rue d’Ulm et fusillé devant le Panthéon.

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Jean-Baptiste Millière fusillé sur les marches du Panthéon.


JPEG - 43.9 koMiot Jules, François : né le 13 septembre 1809 à Autun, il était pharmacien et avait été élu Représentant du Peuple en 1848. Après le 2 décembre 1851, il fut exilé en Algérie jusqu’à sa grâce en 1860 ; il arriva alors à Paris et s’installa comme pharmacien. Après 1861, il fonda un journal Le Modéré et à la suite de la découverte d’un complot, il fut interné à Sainte-Pélagie. Libéré, il s’installa en Angleterre.

Élu en mars 1871 par le XIXème arrondissement, il fit partie de la Commission de l’Enseignement. Il réussi à passer en Suisse et il fut condamné à mort par contumace. Après l’amnistie, il revint en France et cessa toute activité politique jusqu’à sa mort en 1883.


JPEG - 55 koOstyn (Hostein François dit Charles) : né à Paris le 22 octobre 1823, il fut ouvrier puis courtier en lingerie et habitait au 35 de la rue Rébéval dans le XIXème arrondissement.

Il fut élu membre de La Commune par le XIXème arrondissement et appartint à la Commission des Subsistances. Il vota contre le Comité de Salut Public.

Il réussit à rejoindre la Suisse alors que le troisième Conseil de Guerre le condamnait à mort par contumace. Après son retour en France, il n’eut aucune activité notable et mourut en 1912.


Oudet Joseph : né à Paris le 19 février 1826, il était ouvrier peintre sur porcelaine et membre de A.I.T. En 1852, il avait été arrêté pour complot et relâché quelques jours plus tard. Durant les dernières années de l’Empire, il participait et intervenait dans les réunions des Folies-Belleville. Durant le premier siège, il fut un orateur du club Favier, il participait au Comité de Vigilance de Belleville et le 4 novembre 1870, il avait été élu adjoint du XIXème arrondissement.

Le 19 mars 1871, il s’emparait de la Mairie du XIXème et il fut élu membre de La Commune par ce même arrondissement le 26 mars. Il appartint ensuite à la Commission de Sûreté Générale et fut blessé le 27 mai en défendant le XXème arrondissement. Condamné à mort par contumace, il dut se réfugier à Londres et revint après l’amnistie ; il mourut en 1909 à l’hospice de Brevannes.


Puget Ernest, Alfred : né le 27 mars 1836 à Laigneville dans l’Oise, il fut peintre sur porcelaine puis comptable dans une banque. Chef d’un bataillon durant le siège, il fut élu par le XIXème arrondissement et nommé chef de la XIXème légion. À la Commune, il appartint à la Commission du Travail et de l’Échange. Il combattit sur les barricades de la rue Compans et s’enfuit ensuite en Suisse. Le 10 janvier 1873 le troisième Conseil de Guerre l’avait condamné à mort.


JPEG - 52.5 koRanvier Gabriel : il naquit le 8 juillet 1820 à Baugy dans le Cher et exerçait la profession de peintre décorateur sur laque après avoir été employé chez un huissier. Venu à Paris, il s’établit à son compte et fit faillite en 1864. À la fin de l’Empire, il fut condamné à 4 ans de prison et libéré par la victoire de l’insurrection du 4 septembre 1870.

Pendant le siège, il était commandant du 141ème bataillon et organisa avec Flourens la journée révolutionnaire du 31 octobre. En mars 1871, il appartenait au Comité central de la Garde nationale et, le 18 mars, à la tête des bataillons de Belleville, il se joignit à ceux de Montmartre et s’empara de l’Hôtel de Ville. Élu par le XXème Arrondissement, il siégea à la Commission de la Guerre. Le 3ème conseil de Guerre le condamna par contumace à 20 ans de travaux forcés alors qu’il était réfugié à Londres. Il mourut à Paris, le 27 novembre 1879.


JPEG - 55.8 koTrinquet Alexis, Louis : né le 5 aout 1835 à Valenciennes, il exerçait la profession de cordonnier. Venu à Paris lorsqu’il avait 14 ans, il travaillait dans une maison de chaussures et vivait à Belleville au 48 rue de la Réunion. En 1866, il fut un des fondateurs de l’Économie Ouvrière société coopérative installée à Belleville et appartint au comité électoral de Rochefort ; il participa à des réunions publiques en 1870 et fut parfois arrêté.

Pendant le 1er siège, il était sergent-major et fut élu à la Commune lors de l’élection complémentaire du 16 avril par le XXème Arrondissement. Son attitude durant la Commune fut des plus énergiques et ne se démentit pas au cours de son procès où il ne se renia pas et revendiqua sa responsabilité . Condamné aux travaux forcés, il tenta de s’évader en 1876 et repris, il fut condamné à trois ans de double chaîne. Candidat de l’amnistie, il fut élu conseiller municipal du XXème Arrondissement et rentra par le Navarin après cette élection. Il travailla ensuite comme inspecteur du matériel à la Ville de Paris et mourut le 12 avril 1882.


Viard Pompée, Auguste, Vincent : né le 9 juillet 1836 dans l’OIse, il fut tour à tour courtier de commerce et marchand de couleurs. Signataire de l’« Affiche Rouge », il fut élu par le XXème arrondissement le 16 avril 1871 et fut Délégué aux Subsistances. Condamné à la peine de mort par contumace, il s’exila à Londres et y milita avec les blanquistes. À sa mort, le 17 janvier 1892, il était devenu anarchiste.


Villers Claude, Pierre : né à Lyon en avril 1828, il était marchand de vins à Belleville ; avant, il avait chanté dans les cafés-concert de province. Durant le siège, il présidait souvent les séances du club Favier. Durant La Commune, il était inspecteur des secteurs et son café servait de lieu de ralliement aux délégués de bataillons de Belleville. Il disparut après la Semaine Sanglante et s’enfuit à Londres où il travailla comme marchand de vins et peintre sur porcelaine.


Jean Paul Haghe et Gérard Serra



Article mis en ligne par Mr Antoine Seck, collaborateur à La Ville des Gens. Actualisé en septembre 2013.

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