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Promenade photographique dans le 19ème arrondissement

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Au hasard des pas…


(1)Par un beau soleil de septembre, incitant à la baguenaude… et à la photographie, je suis parti en campagne à destination… du Dix Neuvième arrondissement !

Mon dessein était de « tirer le portrait » du quartier, histoire de montrer la diversité de son habitat : vielles maisons accusant leur siècle et demi, petits pavillons perdus dans de luxuriantes végétations, immeubles bourgeois, maisons et cités ouvrières, blocs d’immeubles récents voués à la démesure.

Le hasard de ma promenade en décida autrement : l’insolite de certains édifices, le voisinage du disparate et du singulier, voire du bizarre et de l’inattendu, les effets perspectifs qu’a imposé le fort dénivelé du terrain, donc la perception indéfiniment renouvelée des points de vue, m’a fourni maintes occasions d’appuyer sur le déclencheur et de contribuer au côté aventureux
de ma quête.

Cette provende d’images n’est pas limitative, il s’en faut !

Ce vaste arrondissement où voisinent des vestiges de l’ancien Belleville et du village de La Villette, a connu, en deux décennies de considérables mutations humaines autant qu ’immobilières ; l’activité portuaire réduite au néant a entraîné, par voie de conséquence, la disparition des entrepôts au long du Canal de l’Ourcq et du Bassin de La Villette, les abattoirs ont cédé la place à un parc, un musée, la Cité de la Musique et au Conservatoire ; la rue de Flandre, élargie, et sacrée « avenue » est dominée par les monumentales « Orgues de Flandre » : autant de mouvements de populations et de « changements de décors ».

Cette modeste enquête photographique ne peut qu’effleurer cette changeante réalité… et appeler d’autres manifestations du genre.
 
Aux lecteurs de découvrir, avec un autre regard, leur paysage quotidien.

Michel BRUNET
Sept 2006

Photo (1) : Le porche de l’église orthodoxe de la rue de Crimée… une survivance de l’ancienne Russie, dissimulée derrière un rideau d’immeubles anonymes.


De gauche à droite, et de haut en bas : Quatre balcons, suspendus dans les airs, sur le flanc d'un gratte-ciel, vigie devant le bassin de La Villette, Quai de la Seine. Au creux de la forêt vierge, des voies ferrées qui ne mènent nulle part, sinon aux Buttes-Chaumont. Le halo inattendu du cliché donne peut-être plus de mystère à cette œuvre de la « Bouchée de pain », perdue dans la courte rue de la Fraternité.
De gauche à droite, et de haut en bas : Quatre balcons, suspendus dans les airs, sur le flanc d’un gratte-ciel, vigie devant le bassin de La Villette, Quai de la Seine.

Au creux de la forêt vierge, des voies ferrées qui ne mènent nulle part, sinon aux Buttes-Chaumont.

Le halo inattendu du cliché donne peut-être plus de mystère à cette œuvre de la « Bouchée de pain », perdue dans la courte rue de la Fraternité.


De la passerelle de la rue de Crimée ; la rencontre du bloc de béton, de la chèvre métallique, de l'imposant système de levage du pont et de la silhouette des flux de signalisation.
De la passerelle de la rue de Crimée ; la rencontre du bloc de béton, de la chèvre métallique, de l’imposant système de levage du pont et de la silhouette des flux de signalisation.


Rue Delesseux, ce singulier édifice dont on ne devine pas l'usage… n'est que le premier de toute une série, au long de la rue.
Rue Delesseux, ce singulier édifice dont on ne devine pas l’usage… n’est que le premier de toute une série, au long de la rue.


(À gauche) Les Orgues de Flandre ou le défi architectural aux notions de l'équilibre. (À droite) Sur ce fragment de la rue de Crimée, entre les Buttes-Chaumont et la place des Fêtes s'étagent des édifices de divers types et diverses époques, accrochés à la villa Albert Robida, en escalier. Dans ses dessins fantastiques du Paris de demain, Robida avait-il prévu cet empilement d'édifices de tous styles ?
(À gauche) Les Orgues de Flandre ou le défi architectural aux notions de l’équilibre. (À droite) Sur ce fragment de la rue de Crimée, entre les Buttes-Chaumont et la place des Fêtes s’étagent des édifices de divers types et diverses époques, accrochés à la villa Albert Robida, en escalier. Dans ses dessins fantastiques du Paris de demain, Robida avait-il prévu cet empilement d’édifices de tous styles ?


Article mis en ligne en juin 2014.

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