Balade à La Villette

Copyright Epsoff - La Ville des Gens

Début de la balade : Porte de Pantin.

Tout de suite, avec l’entrée sur l’avenue Jean Jaurès, le Conservatoire National Supérieur de Musique et de Danse s’impose à nous. Conçu par l’architecte Christian de Portzamparc, il est constitué de deux types d’espaces : les lieux d’études situés dans les étages, et les grandes salles de spectacle et de répétition autour d’un cloître et d’un jardin.
Ses 1200 étudiants disposent de 3 salles publiques, 170 salles et studios de travail, une médiathèque, un service audiovisuel intégré, des logements et un gymnase.

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Face au métro, au centre de l’immense place/esplanade qui s’offre à nous, la Fontaine aux Lions. A l’origine elle se trouvait place du Château-d’eau (actuelle place de la République) à Paris. Elle fut déplacée à la Villette en 1867, où elle servit d’abreuvoir aux bestiaux.
Et juste derrière, se trouve La Grande Halle, l’ancienne halle aux bœufs de La Villette, l’un des derniers vestiges des célèbres abattoirs. D’une superficie de 20 000 m², elle fut construite par l’architecte Jules de Mérindol, élève de Victor Baltard, entre 1865 et 1867.

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En mars 1974, la mort du dernier bœuf sur le site des abattoirs de la Villette marque la fin d’une époque. En 1979 naît l’établissement public du parc de la Villette, qui lance un grand projet de réhabilitation et d’aménagement des 55 hectares de friches industrielles. C’est ainsi que la Grande Halle fut transformée en 1985 en centre d’expositions et de manifestations culturelles. Elle abrite désormais un hall d’accueil, une librairie et un restaurant.

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A droite de la Fontaine aux Lions, conçue par le même architecte que le conservatoire, se dresse la Cité de la Musique. C’est un pôle de référence, national et international, entièrement dédié à la musique : quelque chose comme 250 concerts par an, un musée de la musique, aux collections rares, une médiathèque dotée de quelque 100 000 documents, et une offre pédagogique riche et variée.

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Éloignons nous maintenant de la place de la Fontaine aux Lions et passons derrière La Grande Halle, en allant en direction du canal.

A un moment, sur notre droite, une pédale, un bout du guidon, une selle, un morceau de roue semblent surgir de la terre, comme si la nature avait enfoui les restes d’une bicyclette abandonnée par un géant…c’est l’œuvre de Claes Oldenburg et Coosje van Bruggen : la Bicyclette Enfouie.
Un peu plus loin encore sur la droite , en direction du périphérique, se trouve la salle mythique du Zénith. Inaugurée en 1984 par un concert de Renaud, elle est dédiée aux grands concerts de rock et de variétés, mais accueille aussi d’autres types d’évènements, comme des meetings politiques.

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Nous arrivons au bord du canal de l’Ourcq, et il nous faut passer de l’autre côté pour continuer notre promenade-découverte. Empruntons pour cela la passerelle "Est".

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Construit entre 1802 et 1825, le canal est prévu à l’origine pour alimenter en eau potable la ville de Paris. Un article en ligne dans la Ville des Gens, intitulé "Le bassin de la Villette et son histoire", nous raconte en détails son histoire et son évolution au fil du temps…pour ceux qui voudraient en savoir plus, bien sûr.
Nous arrivons ensuite face à un bien curieux "décor", quelque peu surréaliste il faut le dire : un sous-marin, planté là, comme ayant emprunté le canal et s’étant échoué sur la berge…

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Fleuron de la marine nationale dans les années 50, l’Argonaute, c’est son nom, a fait 10 fois le tour de la terre avant de poser, en 1989, ses 400 tonnes à côté de la Géode.

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Astre de métal posé sur la terre, la Géode, n’est pas en reste avec son voisin le sous-marin : elle impressionne et surprend de suite, tant elle tranche avec son environnement. Sa structure est constituée d’un certain nombre de couches, un peu à la manière d’un oignon. La couche externe et visible est une géode par triangularisation de 36 m de diamètre, composée de 6 433 triangles sphériques équilatéraux en acier poli qui réfléchissent la lumière, un peu à la manière d’un miroir.

A l’intérieur c’est une salle de cinéma haute technologie : des films y sont projetés au format IMAX sur un écran hémisphérique géant de 36 m de diamètre et de 1 000 m2 de superficie.

Nous arrivons au terme de notre "trek" : nous avons pas mal marché depuis la porte de Pantin, et nous arrivons bientôt à hauteur de la porte de la Villette…

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Imposante, cosmique, d’une grande élégance malgré ses formes géométriques, et toujours aussi futuriste malgré le poids des ans (inaugurée en mars 1986), la Cité des Sciences et de l’Industrie a pour mission de diffuser à un large public, notamment aux enfants et aux adolescents, des connaissances scientifiques et techniques.
Grâce à ses activités nombreuses et variées, mais aussi innovantes, elle réussit à susciter l’intérêt des citoyens pour les enjeux de société liés à la science, à la recherche et à l’industrie.

Eric Smirnoff, la Ville des Gens

3 février 2014