LA VILLE CONTINENT

Paris est une ville cosmopolite, métissée. Elle est à elle seule un continent qui nous accueille et nous unit tous sans frontières. À l’image du globe, le quartier de Belleville est l’expression de ce vivre ensemble sur une même terre dans une diversité de cultures.

L’exposition « La Ville Continent », du latin "continens terra", c’est-à-dire "les terres continues", mais aussi "cum-teneo", qui signifie "tenir ensemble" rassemble les travaux de 11 artistes, photographes, plasticiens et street artistes qui, par leurs recherches plastiques à partir cette pluralité culturelle, donnent à leurs productions une énergie supplémentaire.

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Plus qu’une simple exposition, VALDAN et OMNI vous proposent de découvrir les œuvres des artistes à l’OMNI GALLERY mais aussi sérigraphies, objets et éditions d’artistes au WORKSHOP OMNI SPACE, mais aussi d’effectuer lors du vernissage un parcours urbain artistique à travers Belleville !

Le jour du vernissage, dès 16h, un plan sérigraphié de Belleville sera offert à chaque visiteur pour le guider à travers cette ville continent dans son exploration du quartier au rythme des créations et interventions urbaines des artistes. De belles surprises en perspective ! Puis nous nous retrouverons à la OMNI GALLERY pour le vernissage de l’exposition vers 18h.

Réunissant les travaux des artistes :

LOMÉ LU - RACHEL MARKS - ROMAIN FROQUET - MICHAËL BAREK

SANDRA MATAMOROS - L’OEIL DU PIGEON - LORENZO DEKO

MICHIKO KONO - GABRI LE CABRI - MARIO MELIS - JMG

LES ARTISTES

JPEG - 73.3 ko Michaël BAREK nous fait pénétrer à travers ses autoportraits dans un univers psychique inquiétant qui capte le regard et vous invite à franchir le seuil de l’inconscient. Ses œuvres conjuguent une pratique d’atelier et une pratique urbaine. Elles sont à la fois intimistes et animées. Ses œuvres sont une ouverture de lui-même, viscérale, un travail exutoire d’où il extrait le mal de ce monde. http://www.michaelbarek.com

JPEG - 78 ko Photographe et vidéaste, Sandra MATAMOROS a été invitée par la Galeriste Magda DANYSZ à participer à la Résidence des Bains douches aux côtés d’une quarantaine d’artistes urbains. Elle a récemment fait son premier solo show parisien. Ses photographies invitent au voyages, sont des traversées nous conduisant dans des espaces sensibles. Photographies et courts métrages se complètent pour former des installations nous suggérant des histoires que l’œil et l’imaginaire du spectateur se plaît à compléter. http://sandramatamoros.tumblr.com

JPEG - 87 ko Née en 1988 à Barbès, Mario MELIS étudie le dessin et la photo à Paris, Chaumont, Strasbourg en parallèle de ses voyages à travers le monde. Dessinatrice, tatoueuse, photographe, ses parcours sont nocturnes, underground loin des repères conventionnels. La traversée est une conquête, celle de la jeunesse sur le monde, celle des circonstances, des rencontres, de ces petits riens qui font sourire et aimer la vie. http://mariomelis.biz.st

JPEG - 151.6 ko Romain FROQUET compose des œuvres originales à partir du motif de l’arbre qu’il peint directement sur les murs des villes. Extrêmement stylisées, dynamiques et colorées, ses œuvres donnent vie à l’espace qui les accueille. Un travail qui n’est pas seulement graphique car l’arbre est porteur de nombreux symboles qui varient en fonction des origines culturelles des passants. Prenant place sur des supports toujours choisis avec soin, Romain FROQUET, tout en unissant les hommes autour d’un même motif, nous raconte leur histoire. http://romainfroquet.fr

JPEG - 38.7 ko Dessins, tatouages, photos, des médiums parmi d’autres dont Lomé LUSE sert pour expérimenter et nourrir sa pratique artistique. Son travail est lié à la notion d’attache et de territoire, cet endroit d’où l’on se revendique avec fierté, comme pendant un match de foot. http://cargocollective.com/lome77

JPEG - 133.5 ko Parallèlement à la photographie et au collage, Gabri le CABRI s’initie à la technique du pochoir au lycée à la fin des années 80. C’est TNT qui l’invite à aller peindre dans la rue où ils sont actifs quelques années avant de se consacrer à leurs études puis à leur vie professionnelle et familiale. Elle rejoigne des collectifs parisiens spécialistes du sticker. GLC reprend le pochoir autour de plusieurs thématiques qui lui tiennent à cœur et qu’elle décline sur divers supports. http://gabrilecabri.tumblr.com

JPEG - 68.5 ko Artiste conceptuel, JMG place des annonces EVERYWHERE semblables à celles des services à la personne mais dont les languettes portent aussi le mot EVERYWHERE dans les villes de France et du monde. Les passants détachent les languettes, les photographies lors de leurs voyages. La traversée de la ville est artistique, elle capte les passants dans leur quotidien pour les interpeller, donner du sens à leur parcours. http://jmgeorgelin.fr

JPEG - 99.5 ko Artiste orléanais, Lorenzo DEKO revisite le thème du labyrinthe sur des œuvres d’une grande finesse. Entrer, avancer, essayer, se tromper, revenir en arrière, tenter autre chose… Puis perturber, gêner, découper, déchirer, mélanger, confondre ou saturer. Pour mieux repartir… ainsi se définit Lorenzo Deko. http://www.val-dan.com/artiste/24-lorenzo-deko

JPEG - 57.5 ko Parcourant les arrondissements parisiens pour y croquer tout autant des perspectives que des détails signifiants, Patrice RAMBAUD aka L’Oeil du pigeon, illustrateur ayant une formation d’architecte, compose des recueils dans lesquels on aime y retrouver "l’air de Paris". Un livre pour chaque arrondissement où l’on retrouve des lieux connus mais aussi plus secrets de Paris et qui nous invitent à la flânerie et à la découverte. http://www.loeildupigeon.com

JPEG - 71.7 ko Michiko KONO, artiste et poétesse japonaise, nous invite à entrer par ses installations dans un espace sensible et aérien. Que ce soit au Parc Léo-Lagrange de Reims, lors de la Nuit Blanche à Paris ou dans ses compositions en atelier, ses travaux se composent d’éléments qui ouvrent une brèche dans la fuite du temps et permettent de nous retrouver dans un havre de paix intérieur, un véritable moment de poésie. http://www.michiko-paris.com/

JPEG - 40.8 ko Rachel MARKS, Bachelor Fine Art de l’Oklahoma state University et DNSEP de l’ENSAD de Grenoble, interroge dans ses travaux son propre apprentissage de la langue française mais aussi celui de tous les expatriés. Des recherches qui l’on amenée à poser la question de l’identité.